Tutti assolti
TalcoOriginale | Version française – TOUS ACQUITTÉS – Marco Valdo M.I. – 2010 ... |
TUTTI ASSOLTI Tra i baluardi del progresso e della proprietà Un uomo cerca nella giustizia la sua libertà Ma la giustizia è un’insana e assurda utopia Rinchiusa negli scranni di finanza ed economia Famiglie affrante la corruzione ora è la civiltà La rabbia e un pugno chiuso inseguon dritte la verità I sogni lacerati in un’aula di tribunale Due volte uccisi dal capitale transnazionale Suonano le sirene Vanno morte gli operai Vedono ma fan finta di non sapere Magistrati e usurai Si compiace il padrone Loda la sua impunità Ma chi strisce sopra i corpi delle persone Mai al sicuro sarà [parlato] "Marghera 2 novembre, un velo di sangue scende sulle strade: la dignità di 160 operai calpestata dai signori del lavoro. Per quanto ancora le catene della morte terranno legata la nostra giustizia? Quante vite ancora marciranno dietro l’immunità dei porci signori degli affari?" Suonano le sirene Vanno a morte gli operai Ma c’è chi quelle fabbriche della morte Non dimenticherà | TOUS ACQUITTÉS Derrière les remparts du progrès et de la propriété Dans la justice, un homme cherche sa liberté Mais la justice est insensée et absurde utopie Engoncée dans les fauteuils de la finance et de l'économie La civilisation se corrompt, les familles épuisées, La rage et le poing fermé, elles suivent de près la vérité Les rêves lacérés dans un tribunal Deux fois tués par le capital international. Les sirènes sonnent Les ouvriers vont à la mort Magistrats et profiteurs Le voient mais font semblant de ne pas savoir Le patron se réjouit Loue son impunité Mais celui qui glisse sur le corps des personnes Jamais ne sera à l'abri. [parlé] « Marghera 2 novembre, un voile de sang descend sur les rues, la dignité de 160 travailleurs foulée par les seigneurs du travail. Pour combien de temps encore les chaînes de la mort tiendront-elles encore notre justice ? Combien de vies encore à pourrir derrière l'immunité des porcs seigneurs des affaires ? » Sonnent les sirènes Les ouvriers vont à la mort Mais il y a ceux qui n'oublieront pas Ces fabriques de la mort |