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Nella mia ora di libertà

Fabrizio De André
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Versione francese di Riccardo Venturi
DANS MON HEURE DE LIBERTÉDANS MON HEURE DE LIBERTÉ
Respirer le même air qu'un guichetier, cela ne me dit rien,
Pourtant j'ai choisi de rénoncer à mon heure de liberté.
S'il y a quelque chose de commun entre un prisonnier et son gardien,
Ce n'est pas l'air de cette cour-là, je veux seulement de la prison,
Ce n'est pas l'air de cette cour-là, je veux seulement de la prison.
S'il faut respirer le même air
qu'un gardien, je ne l'aime pas,
donc j'ai décidé de renoncer
à mon heure de liberté.
S'il y a une chose à partager
entre un gardien et un prisonnier
c'est sûrement pas l'air dans ce préau,
je ne veux que rester en prison,
c'est pas sûrement l'air dans ce préau,
je ne veux que rester en prison.
Ça a commencé une heure avant, après une heure c'était déjà fini;
J'ai vu des gens arriver seuls, je les ai vus sortir tous ensemble.
Je ne m'attendais pas à votre erreur, hommes et femmes de la Cour,
Si j'étais à votre place…mais je n'y serais jamais,
Si j'étais à votre place…mais je n'y serais jamais.
Ça a commencé une heure avant,
une heure après c'était d'jà fini,
j'ai vu des gens arriver seules,
puis tous ensemble à la sortie.
J' m'y attendais pas à votre erreur,
hommes et femmes de la cour,
si j'étais bien à votre place...
Mais je n' sais comment ça se fait
Si j'étais bien à votre place...
Mais je n' sais comment ça se fait.
A l'exterieur, dans la rue, mais là dehors et aussi au delà
J'ai exigé de ma figure de la polémique dignité,
Si tant de tronches, de gueules sinistres, faudrait leur dire que c'est le printemps,
Et puis ils le savent, mais ils préfèrent qu'on l'enlève aux prisonniers,
Et puis ils le savent, mais ils préfèrent qu'on l'enlève aux prisonniers.
A l'extérieur, hors dans la rue
mais aussi bien plus au-delà
j'ai exigé de ma face à moi
une polemique dignité.
Qu'y en a de sales gueules, de grimaces,
va donc leur dire q' c'est le printemps,
puis ils le savent, mais aiment mieux
voir l'enlever aux prisonniers,
puis ils le savent, mais aiment mieux
voir l'enlever aux prisonniers.
Si tant de tronches, de gueules sinistres, si peu de figures…elle, dans la foule,
Elle se demande tout en un seul jour et se répète, j'en jurerais,
Ce qu'elle va dire de moi aux gens, ce qu'elle va dire, je vous le dis:
"Ça fait quelque temps qu'il n'était plus le même, mais pas quand il me disait mon amour,
Ça fait quelque temps qu'il n'était plus le même, mais pas quand il me disait mon amour."
Qu'y en a de sales gueules, de grimaces,
bien peu de faces, mais elle y est.
Elle se demande tout en un seul jour,
elle se suggère, je parierais,
ce qu'elle va dire de moi aux gens,
ce qu'elle va dire, moi je vous le dis:
"Ça fait quelque temps qu'il était changé,
mais pas s'il me disait mon amour,
ça fait quelque temps qu'il était changé,
mais pas s'il me disait mon amour."
Certes, il faut faire du chemin d'une gymnastique d'obéissance
Jusqu'à un geste bien plus humain qui donne le sens de la violence,
Mais il faut en faire autant pour devenir tellement cons
Qu'on ne puisse plus comprendre qu'il n'y a pas de bons pouvoirs,
Qu'on ne puisse plus comprendre qu'il n'y a pas de bons pouvoirs.
Faut faire sûrement un bon bout de chemin
de la gymnastique de l'obéissance
jusqu'à atteindre un geste plus humain
qui te donne le sens de la violence.
Faut faire pourtant un aussi long chemin
pour devenir de tels connards
à ne plus arriver à comprendre
que le bon pouvoir n'existe pas,
à ne plus arriver à comprendre
que le bon pouvoir n'existe pas.
On est tous habillés pareil, et moi j'apprends beaucoup de choses
Sauf quel est le crime juste pour ne pas passer pour des criminels,
On nous a appris à nous étonner si on voit quelqu'un qui vole du pain,
Maintenant nous savons que c'est un crime si on ne vole pas quand on a faim,
Maintenant nous savons que c'est un crime si on ne vole pas quand on a faim.
Et maintenant j'apprends bien des choses
parmi les autres, habillés comme moi
sauf lequel est le crime plus juste
pour ne pas passer pour un criminel.
On nous a appris l'étonnément
s'il y a quelqu'un qui vole du pain,
or nous savons que c'est un crime
si on ne vole pas quand on a faim,
or nous savons que c'est un crime
si on ne vole pas quand on a faim.
Respirer le même air que les guichetiers, cela ne nous dit rien,
Et nous avons décidé de les emprisonner pendant l'heure de liberté.
Venez tous donc à la prison, venez écouter à la porte
Notre dernière chanson, qui vous répète encore une fois:
Même si vous vous en foutez ! Chacun de vous est concerné,
Même si vous vous en foutez ! Chacun de vous est concerné.
S'il faut respirer le même air
que les gardiens, nous ne l'aimons pas,
et nous avons décidé la révolte
pendant notre heure de liberté.
Venez maintenant à le prison
et écoutez devant la porte
notre dernière chanson
qui vous repète encore une fois:
Même si vous vous en foutez,
chacun de vous est concerné,
même si vous vous en foutez,
chacun de vous est concerné.


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