Genova
ReinOriginal | Version française – GÊNES – Marco Valdo M.I. – 2009 |
GENOVA Voi con i vostri caschi lucidi della polvere delle strade e del dolore dei vostri fratelli voi, cani da guardia delle guardie riflessi nello specchio, in equilibrio quasi perfetto mi avete preso alle spalle e non potuto far altro che gridare tutto questo odio, pensavo non porterà certo a nient'altro di buono io e te infatti e da mesi che ormai non ci guardiamo più in faccia nel sole asciutto del nostro futuro di una giornata, in fin dei conti, potenzialmente tranquilla Genova Genova Genova Voi e i vostri palazzi d'oro colazioni di lavoro e nel vento l'incombenza di un colpo di stato voi e le vostre piazze fiorite di una democrazia da carro armato di ordini e geometrie da nazismo in prima serata verso le tre del pomeriggio avevate bisogno di nuovi ordini, nuove divise e nuovi ideali perché quelli vecchi erano lordi del sangue della gente, del sangue dei vostri fratelli Le mani sugli occhi ma il cuore sempre da una parte sola e tu che piangi mentre dici “ma non vedi, non lo vedono che così li ammazzeranno?” Genova Genova Genova E poi tutto è finito, tutto passa tra le commedie in nome del bene tra chi è uscito pulito e chi è uscito in catene e tu mi dici “hai occhi uguali ai loro mentre insulti i tuoi migliori amici” hai ragione, dio quanto mi vergogno dio quanto mi vergogno e adesso davvero non sento più niente tutto è passato tutto quanto è così lontano Genova Genova Genova | GÊNES Vous avec vos casques luisants De la poussière des routes et de la douleur de vos frères Vous, chiens de garde des gardes Reflétés dans le miroir, en équilibre presque parfait. Vous m'avez pris dans le dos Et je ne peux faire autrement que crier Toute cette haine, pensais-je Ne mènera certainement à rien de bon. En fait, depuis des mois que désormais nous ne nous regardons plus en face Dans le soleil desséché de notre futur D'une journée, en fin de compte, potentiellement tranquille. Gênes Gênes Gênes Vous et vos palais dorés Vos dîners de travail Et dans le vent la nécessité D'un coup d'État. Vous et vos places fleuries D'une démocratie de char d'assaut D'ordres et de géométries De nazisme en début de soirée. Vers trois heures de l'après-midi Vous avez besoin d'ordres nouveaux, de nouveaux uniformes et de nouveaux idéaux Car vos vieux étaient lourds Du sang des gens, du sang de vos frères. Les mains sur les yeux, mais le cœur toujours d'un seul côté Et tu pleures tandis que tu dis « Mais je ne vois pas, ne voient-ils pas Qu'ainsi ils le tueront ? » Gênes Gênes Gênes Et puis, tout est fini, tout passe Au milieu des comédies au nom du bien Entre celui qui sortit lavé Et celui qui est sorti enchaîné. Et tu me dis « Tu as les yeux pareils aux leurs tandis que tu insultes tes meilleurs amis. » Tu as raison, j'ai tellement honte J'ai tellement honte. Et maintenant vraiment je ne ressens plus rien Tout est passé Tout cela est si lointain. Gênes Gênes Gênes |