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La bambina che sapeva volare

Paolo Capodacqua
Lingua: Italiano


Paolo Capodacqua

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Paolo Capodacqua- La bambina che sapeva volare


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Bianchi rossi gialli neri
2001 © Storie di note

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C’era una bambina che sapeva volare
ogni volta che un sogno la faceva sognare
quando il buio riempiva il vuoto della sua stanza
invitando le stelle ad un giro di danza.

Lei appoggiava la testa tra il cuscino e la notte
ed il sonno accarezzava le sue trecce sciolte
mille stelle danzavano dalla finestra
come luci colorate in un giorno di festa.

Sorridendo dolcemente la bambina
cominciava a sognare.

E dal cielo chiamava le fiabe a raccolta
ed ognuna rispondeva col suo “c’era una volta”
sopra i tetti illuminati della città
s’incontravano gli eroi della sua piccola età.

Buonanotte a Biancaneve e al suo principe azzurro
buonanotte a quel bacio lieve come un sussurro
principessa imprigionata nella torre del castello
chiamerò in aiuto un mago con la sfera di cristallo.

E a cavallo di un sogno principessa
ti verrò a liberare.

Ma una notte una favola senza lieto fine
la condusse lontano forse oltre il confine
filastrocca della vita filastrocca in mezzo al mare
quanti bimbi hanno visto i loro sogni affondare.

Così lei salutò i suoi compagni di viaggio
che le diedero in dono due stille di coraggio
vi saluto Biancaneve, principesse e fate
tornerò a trovarvi ancora nelle notti incantate.

Nelle strade del mondo adesso devo
imparare a camminare.

Per le strade del mondo la ragazza
imparò a camminare
per le strade del mondo la ragazza
imparò a camminare.

inviata da Fabio Bello - 24/3/2009 - 17:14



Lingua: Francese

Version française - L'ENFANT QUI SAVAIT VOLER – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne - La bambina che sapeva volare – Paolo Capodacqua – 2001

Vois-tu, Lucien l'âne, dans la chanson de Capodacqua, il est question d'une fillette, d'une petite fille... Enfin, quelque chose comme ça... Et, tout naturellement, m'est venue la traduction « l'enfant »... et je me suis demandé pourquoi... Comme tu le penses sans doute mes « traductions » n'en sont pas vraiment – d’ailleurs, j'indique toujours « version française », pour la raison que je me laisse guider par un guide mystérieux qui a ses exigences particulières, ses lubies en quelque sorte. .. À quoi sont-elles liées ? Je ne sais trop. Parfois, je crois que c'est à la sonorité, parfois à la forme du mot écrit, parfois à une réminiscence, parfois au sens strict tel qu'il apparaît dans le dictionnaire. Comme c'est de la chanson, tout cela me paraît légitime... Car il y a au moins une chose que je sais, c'est comment on fait une chanson... Donc, le pourquoi...

Pourquoi, en effet, se demande Lucien l'âne en dressant ses oreilles en point d’interrogation... Je me demande bien le pourquoi ?

J'avais un air en tête, une douce musique d'enfant rêveuse... de sommeil, de rêves, de tresses et de caresses, de doigts mignons et d'innocence... Et ça dansait, ça trottait dans ma tête, comme une comptine, comme une cantilène, comme une jolie histoire de fées, une histoire enchantée... Une histoire de fillette rêveuse qui s'initie aux plaisirs de la vie... Et je me disais, où donc ai-je déjà entendu cela ? Où donc avais-je rencontré cette atmosphère songeuse et tendre ?

Où, en effet, se demande Lucien l'âne en dressant ses oreilles en point d’interrogation... Je me demande bien où ?

Oh, la musique était belle et les paroles pleines d'évanescence... C'était une bonne chanson, je l'avais entendue jadis ou naguère, que sais-je ? Oh, elle devait être d'un grand poète, portée par une grande musique, chantée par un chanteur de grand style... Langoureuse à souhait, une amoureuse merveille... Qui pouvait-ce donc être ? Était-elle la Bilitis de Louÿs le Gantois, ou une jeune personne échappée de l'enfer baudelairien? Finalement, une soudaine illumination, il s'agissait des Pensionnaires de Paul Verlaine et d'une chanson de Léo Ferré dont le dernier tercet dit très exactement :

« Et l'enfant, pendant ce temps-là, recense
Sur ses doigts mignons des valses promises,
Et, rose, sourit avec innocence. »


Sans doute, cette enfant-là apprend-t-elle aussi à marcher sur les routes de la vie... Tout ceci pour dire comment vient au monde une traduction... pour le reste, laissons courir le rêve....

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ENFANT QUI SAVAIT VOLER


Il était une fois une enfant qui savait voler
Chaque fois qu'un rêve la faisait rêver
Quand l'obscurité remplissait le vide de sa chambre
Invitant les étoiles à un tour de danse.

Entre son coussin et la nuit, elle posait sa tête
Et le sommeil caressait ses tresses défaites
Mille étoiles dansaient à la fenêtre
Comme un jour de fête, les couleurs des lumières.

En souriant doucement, l'enfant se remettait à rêver.

Et du ciel, appelait les contes de fées à sa rescousse
Et chacun d'eux répondait de son « Il était une fois »
Dans la ville illuminée, par dessus les toits
Se rassemblaient les héros de son jeune âge.

Bonne nuit Blanche-Neige et ton prince charmant
Bonne nuit à ce baiser léger comme un souffle de vent
Princesse emprisonnée dans son château médiéval
J'appellerai à l'aide Merlin et sa boule de cristal.

Je viendrai te libérer, princesse
À cheval sur un rêve

Mais une nuit une fable sans prince charmant
La mena peut-être loin au-delà de la frontière
Cantilène de la vie, comptine de la mer
Combien de rêves brisés ont meurtri les enfants ?

Alors, elle salua ses camarades de voyage
Qui lui donnèrent deux gouttes de courage
Salut Blanche-Neige et vous, princesses et fées
Je reviendrai encore dans vos nuits enchantées.

Il me faut à présent, apprendre à marcher
Sur les routes du monde entier.

Et par les routes du monde la fille
Apprit à marcher
Par les routes du monde la fille
Apprit à marcher.

inviata da Marco Valdo M.I. - 16/6/2012 - 18:50




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