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I fantasmi

Alessio Lega
Lingua: Italiano


Lista delle versioni e commenti


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Testo di Alessio Lega
Lyrics by Alessio Lega

Testo reperito nel sito del Coro di Micene

SECONDO CONCORSO DI COMPOSIZIONE MUSICALE - Un nuovo canto sociale per il coro di micene
concorso

I canti di protesta che accompagnano da sempre le lotte sociali nascono spesso per iniziative anonime su musiche di canzoni già conosciute, qualche volta sono composti da autori che scrivono musiche originali. Il Coro di Micene, che da anni si fa interprete del canto come strumento politico, desidera contribuire a rinnovare la tradizione e indice un concorso di composizione musicale: i testi li ha scritti appositamente Alessio Lega, per le musiche si attendono i musicisti che si vogliono cimentare.
In attesa di POLITICANTO 2009.
È quando se ne vanno gli automezzi
Lasciando sul piazzale del mercato
Le foglie marce, le cassette a pezzi
Che l’ombra avanza e il sole è tramontato
È allora che le mani disperate
A centinaia frugano la merda
Fantasmi, come le merci scartate
Le facce che nessuno si ricorda.

Fanno la fila di una notte intera
Per un certificato che sancisce
La libertà di lavorare ancora
Le facce che nessuno riconosce
Sono fantasmi che stanno a badare
I vecchi padri, il tempo abbandonato
La civiltà che non ha più l’onore
Di occuparsi del proprio passato

Rinchiusi in una stanza fra i miasmi
Di colla sulle scarpe che s’asciuga
I volti sconosciuti dei fantasmi
Con l’ago, il filo, in bocca hanno una piaga
Fantasmi che s’aggirano in Europa
Con le catene sempre più pesanti
E nelle scarpe va la notte cupa
La piaga che ci sta correndo avanti.

inviata da adriana - 24/1/2009 - 16:53



Lingua: Francese

Version française – Les fantômes – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne – I fantasmi – Alessio Lega

Le Coro di Micène s'obstine depuis plus dix ans à vouloir faire du chant un instrument de lutte sociale. Pour ceux qui l'ont connu les centres sociaux, dans les manifestations, dans les théâtres, sur les places, dans les rues, c'est l'occasion de mieux expliquer qui nous sommes et ce que nous voulons.
Notre répertoire est consacré au chant social et de lutte du monde entier, chanté a capella à quatre voix. Dans cette tradition, qui remonte aux Chœurs des Maisons du Peuple, nous sommes toujours plus intéressés à actualiser nos propositions pour coller aux problématiques actuelles.
Notre rendez-vous périodique de POLITICANTO, kermesse de chœurs politiques et notre concours de composition musicale nous permettent de nous relier à d'autres réalités et des situations similaires à la nôtre.
Avec SBUCANTO, des concerts dans des lieux improvisés (gares, places, rues, etc...), nous cherchons à porter le chant social où il n'y a pas un public qui nous attend et qui sait ce que nous chantons. Nous postulons que si l'on fait de la politique avec le chant, il faut se confronter au public et se mettre en jeu.
Notre chœur est un chœur sincèrement populaire, autant par son répertoire que par sa pratique. Quiconque peut faire partie du Chœur de Micène; il n'y a pas de numerus clausus, ni d'audition, ni obligation de quelque capacité particulière ou d'une expérience. Nous exigeons seulement l'engagement, la constance et l'enthousiasme pour participer à nos répétitions et nos activités. Pour mieux nous harmoniser avec notre travail de croissance musicale, l'entrée des nouveaux choristes se fait entre septembre et décembre.
Le directeur du choeur est Francesco Grigolo depuis l'automne 2000 ; avant lui, il y avait Roberta Pestalozza et Duilio Marcucci.

Les répétitions ont lieu tous les mardis, à partir de 21 h 30à la « stecchetta » au fond de la ruelle de Castillia à Milan.

Pour ceux qui veulent nous contacter pour un concert, nous rappelons qu'il est important de le faire à temps, au moins un mois à l'avance, pour permettre au chœur de s'organiser.
e-mail info@corodimicene.org
LES FANTÔMES

Au moment où s'en vont les camions
Laissant sur la place du marché
Les feuilles pourries, les caissettes en morceaux
Où l'ombre avance et le soleil descend.
C'est alors que les mains désespérées
Fouillent la merde par centaines.
Des fantômes, comme les marchandises rejetées,
Aux faces que personne ne se rappelle.

Font la file toute une nuit
Pour un certificat qui confirme
Leur liberté de travailler encore.
Ces faces que personne ne reconnaît
Sont des fantômes qui s'affairent
Les vieux pères, le temps abandonné
La civilisation qui n'a plus l'honneur
De s'occuper de son propre passé.

Renfermés dans une pièce parmi les miasmes
De colle sur les chaussures qu'on essuie
Les visages inconnus des fantômes
Avec l'aiguille, le fil, en bouche, ont une plaie
Fantômes qui s'agitent en Europe
Avec leurs chaînes toujours plus pesantes
Et dans leurs chaussures vient la nuit obscure
Le fléau qui nous court dessus.

inviata da Marco Valdo M.I. - 25/1/2009 - 18:26




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