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So what

Franz-Josef Degenhardt
Lingua: Tedesco


Franz-Josef Degenhardt

Lista delle versioni e commenti


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La Chanson des Chômeurs
(Marco Valdo M.I.)
Mort au travail !
(Marco Valdo M.I.)
Uns bleibt keine Wahl
(Hannes Wader)


So what

Franz-Josef Degenhardt - 1998

Chasse aux chomeurs
Arbeitslosigkeit? 
So what! 
Aus diesem Thema 
müssen endlich jetzt die Emotionen raus. 
Schon der Begriff! Das klingt so muffig. 
Arbeitslos 
Das riecht nach Klo und Kappes. 
Zeitweilig unbeschäftigt 
das ist der richte Ausdruck. 
Was ist den Realität 
hinter dem Getöse von Sozialabbau 
und Umverteilung? 
Na? 
Das soziale Netz ist doch trotz allem 
noch geknüpft. 
Und bitte 
mit dem Bruchteil dieser Stütze 
die so einer kriegt 
fühlt sich ein Kuli in Kalkutta 
doch als Krösus. 
So what! 

Klar - 
sowas muß man erstmal verandern: 
Mal gibt es Arbeit 
und mal gibt es keine. 
Der eine hat, der andere nicht. 
Nichts ist mehr gewiß. 
Doch nur der Spießer träumt von Sicherheit total. 
Das Leben 
und das muß man endlich wieder lernen 
ist ein Auf und Ab 
mal so mal so. 
Einmal lebt man aus dem Vollen 
dann ist es wieder knapp. 
Da kommt statt Lachs und Veuve Cliquot 
was Eingeschweißtes auf den Tisch von Aldi 
und ne Pulle Bier. 
So what! 
Ja - richtig Arme gibt es wieder 
und auch richtig Reiche. 
Das gehört zur Differenz. 
Die muß man akzeptieren. 
Die gibt es allenthalben. 
Ob ethnisch, kulturell oder eben auch sozial. 

Das ist wenn man so will das Abenteure Leben 
spannend, bunt und immer wieder anders. 
Wollen sie das etwa tauschen 
gegen Graues, Tristes, Langeweile 
Sozialismus etwa? 
So what! 

Was viele hier noch immer nicht kappieren wollen: 
Eine Arbeit ein Beruf 
und möglichst ein Leben lang. 
Das ist vorbei. 
Ja - zwei drei Jobs 
und nicht nur nacheinander sondern nebeneinander 
das ist angesagt. 
Und da gibt es ja auch vieles: 
Gepäckträger und Pizzabote, Schuheputzer, 
Parkhauswächter, Straßenfeger, Platzanweiser 
um nur einiges zu nennen. 
Jawohl Mac Jobs 
Zum Beispiel 
kürzlich drüben Florida 
da hab ich mir die Schuhe putzen lassen 
von nem Neger 
Afroamerikaner meine ich natürlich. 
Was man sich mit dem unterhalten konnte! 
Der hatte College-Bildung 
eine Universität besucht. 
Ja - Und der war sich nicht zu schade 
jetzt mal diesen Job zu machen. 
So what! Hat der zu mir gesagt. 

Die sache ist doch die 
ein neues Zeitalter bricht an: 
Ganz neue Techniken 
Globalisierung jetzt total. 
Da kommt nur mit 
wer ständig sich verändert und sich anpaßt. 
Das übrige bleibt als Schrott zurück. 
Der neue Mensch - der Typ 2000 
strebt ins Offene 
auf Inline-Skates 
Mit leichtem Rucksack sozusagen. 
Mischung ist er aus Hans-im-Glück 
und Lifestyle-Künstler 
Teilzeitjober Hobbyworker 
Körpertrainiert und allzeit fit 
abseits positioniernbar. 
Sein Motto ist: 
Wer heute noch verliert ist morgen schon vielleicht Gewinner 
Der Zukunft läuft er stracks entgegen 
im Walkman und auf seinen Lippen 
den Song of Change: 
So what!

inviata da Marco Valdo M.I. - 21/11/2014 - 15:10




Lingua: Francese

Version française - ET PUIS QUOI ? - Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson allemande – So what – Franz-Josef Degenhardt – 1998

Et puis quoi ?

Oui, Marco Valdo M.I. mon ami, c'est la question que je te pose. Et puis quoi ? Pourquoi dis-tu : Et puis quoi ?

Je disais Et puis quoi ?, car c'est le titre de la chanson. Et d'une superbe chanson de Franz-Josef Degenhardt et surprenante : on la dirait sortie du four ce matin alors qu'elle a été enregistrée en 1998. Il y a plus de quinze ans.

C'est le propre des grandes chansons de durer ainsi dans une sorte de permanente pertinence. Mais de quoi donc peut bien parler Franz-Josef Degenhardt dans cet Et puis quoi ?

Je m'en vais te le dire, Lucien l'âne mon ami. Je m'en vais te le dire immédiatement. Mais d'abord, il te souviendra de ces chansonchômes que j'avais présentées ici du temps où nous étions chômeurs, toi et moi. Et des chômeurs de la pire espèce : des chômeurs de longue durée, des chômeurs endurcis : des chômeurs wallons. Une espèce en péril, comme tu le sais. Proscrite, poursuivie, chassée, persécutée… Obligée à une quête infinie d'un Graal illusoire dont certains rebattent les oreilles du pauvre monde. L'emploi, les patrons, les riches, les officiels n'ont que ce mot-là à la bouche, mais dans le réel, ça n'existe pas… Sinon comment expliquer plus de 25.000.000 de chômeurs recensés en Europe – sans parler de ceux qui ne sont pas ou plus (les virés du chômedu) repris sur les listes et sans parler du reste du monde. Et cette chasse continue, alors que comme tout le monde peut le comprendre – à condition d'être intellectuellement et moralement honnête et de penser un peu – il est impossible de trouver des choses qui n'existent pas. Mais le pouvoir fait semblant de ne pas comprendre cette vérité essentielle, tant il est soumis aux riches. Car il n'y a pas d'autre explication possible à cette feinte cécité.

Tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami… Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Leur devise est celle d'un analphabétisme de commande : « Je ne veux pas le savoir ! ». Et le mensonge est leur arme favorite, avant de passer à d'autres plus sanglantes. Mais tu avais bien exposé tout ça dans tes « Lanternes libérales » où le dernier couplet rappelle furieusement le « Et puis quoi ? » de cette chanson de Franz-Josef Degenhardt.

« Monsieur prend sa vessie libérale
pour une lanterne démocratique.
Et alors ? Et alors ?
Et alors, et alors ?
Il se brûle!!! »

Certes, mais il y en a d'autres de ces proximités avec Degenhardt et particulièrement, en ce qui concerne le chômage, son ambiances, ses conséquences et les destructions de personnes qu'il provoque et qu'il entraîne. Sûr que je n'ai pas été abîmé par ces dix années de chômage, maison avait de la ressource humaine : la mienne et celle des enfants… Qu'aurait-on fait sans eux ? Celle aussi d'être trois personnes en une. Nous deux et l'autre, le chômeur.

Soit, mis à part notre résistance (Ora e sempre : Resistenza !), combien en avons-nous vus des malades de l'inactivité, des écrasés du système, des chômeurs méprisés et ridiculisés par les tenants et les sbires du système. Oh, les ravages de la superbe… Et ceux qui « à mourir pour mourir, je choisis l'âge tendre et partir pour partir, je ne veux pas attendre... », car il est d'autres combats que ceux du champ de bataille. Ce sont ceux de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, une agression permanente, systématique, tortueuse, sournoise, dissimulée sous de bonns intentions, mais terriblement destructrice.

Voilà bien de quoi parle également la chanson de Franz-Josef Degenhardt, à sa manière, au second degré, mais qu'importe, elle disait juste. So what ? Et pus quoi ? Et puis, il nous faut reprendre notre tâche interminable, mais tout aussi indispensable – c'est juste une question de dignité humaine et d'amour propre – et tissons le linceul de ce vieux monde horriblement vantard, terriblement menteur, immensément hypocrite, mortellement lâche, démentiellement destructeur et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.

À la Poursuite du chômeur

Au bistro du coin ( la danse des chômeurs)

Cent mille chômeurs dans la rue...

Chasse au chômeur

Dis Merci !

Exclusion

Je cherche un emploi

Je Chôme

L'avenir en rose

La belle santé de mon ami Vincent

La Chanson des Chômeurs

La fermeture

La java du bonheur

La mauvaise réputation des chômeurs

La Sanction (Gare au Chômeur)

La Valse des Chômeurs

Le contrôleur

Le pays du roi Albert

Le Travailleur

Les Amoureux au Chômage

Les Chômeurs qui s'aiment (les uns sur les autres).

Margot au chômage

Mon Carrousel à Moi

Mort au travail !

Tout autour de la Terre

Y a plein de chômeurs en Wallonie
ET PUIS QUOI ?

Chômage ?
Et puis quoi !
Sur ce thème
Il faut laisser les émotions de côté
Déjà l'idée ! Ça sent le renfermé.
Chômeur.
Ça sent les chiottes et le chou.
Temporairement sans-emploi
C'est l'expression juste.
N'est-ce pas la réalité
Au-delà du vacarme d'une réduction des avantages sociaux
Et de la redistribution ?
Eh bien ?
Le tissu social y est quand même malgré tout
Encore attaché.
Et s'il vous plaît
Avec une fraction de cette aide
Qu'on reçoit ainsi ici
Un coolie à Calcutta
Se prend pour Crésus.
Et puis quoi ! 

C'est clair -
On doit seulement comprendre un détail :
Parfois, il y a du travail
Parfois, il n'y en a pas.
L'un en a, l'autre pas.
Rien n'est plus évident.
Mais l'homme actuel rêve de la sécurité totale.
La vie, c'est fatal,
Et on doit l'enseigner encore pourtant
A des hauts et des bas
Une fois comme ci, une fois comme ça.
On vit très bien
Ensuite, on est à nouveau sans rien..
Au lieu de saumon et de Veuve Cliquot
Arrive sur la table un mauvais fricot
Et une cannette de bière.
Et puis quoi !
Oui - il y aura toujours des pauvres
Et évidemment toujours des riches.
C'est le fondement de la différence.
On doit accepter ça.
C'est comme ça partout en général
Sur le plan ethnique, culturel ou social. 

C'est comme ça quand on veut une vie d'aventure
Captivante, colorée et toujours encore différente.
Veut-on échanger par exemple ceci
Contre le gris, la tristesse, l'ennui
Du socialisme par exemple ?
Et puis quoi ! 

Beaucoup ici ne veulent pas encore l'accepter :
Un travail, un métier
Et une longue vie.
C'est fini.
Oui - deux trois emplois
Et pas seulement successifs mais à la fois
C'est annoncé.
Et là, il y en a des tas :
Porteur et livreur de pizza, cireur ,
Gardien de parking, balayeur, placeur
Pour en citer quelques-uns.
Yes Mac's Job, en voilà un.
Puis, par exemple
Récemment en Floride
J'ai fait nettoyer mes chaussures
Par un nègre
Un Afroaméricain, je veux dire.
Ce qu'on a pu discuter avec lui!
Il avait beaucoup appris
Et il a été à l'Université.
Même – il n'était pas scandalisé
De devoir faire un boulot comme ça
C'est lui qui me l'a dit.
Et puis quoi !

Le fait est , c'est pas banal,
Qu'un nouvel âge commence :
Des techniques toutes nouvelles
Une globalisation totalement totale.
Alors, ne peut suivre que
Celui qui change constamment et s'adapte.
L'autre est abandonné comme une épave.
Le nouvel homme - le type 2000
Aspire à l'ouverture
Sur des Inline-Skates
Avec un sac à dos léger comme bagage
C'est un mélange de Hans-la-chance
Et d'artiste du style de vie
Un jobiste intérimaire
Entraîné et toujours en forme
À l'écart, neutre.
Sa rengaine, c'est de dire :
Le perdant aujourd'hui est peut-être demain gagnant
Il fonce vers l'avenir
Dans son baladeur et sur ses lèvres
On entend la chanson du changement :
Et puis quoi !

inviata da Marco Valdo M.I. - 21/11/2014 - 15:12




Lingua: Italiano

Versione italiana di Francesco Mazzocchi
SO WHAT [1]

Disoccupazione?
So what!
Da questo argomento
ora devono finalmente essere rimosse le emozioni.
Già l’idea! Suona così scorbutica.
Senza lavoro
Puzza di gabinetto e cavolo.
Temporaneamente non occupato
questa è l’espressione corretta.
Che c’è in realtà
dietro il frastuono di abbattimento della società
e redistribuzione?
Dai?
La rete sociale nonostante tutto è
ancora stretta.
E scusa
con una parte di questa protezione
che così uno ottiene
un coolie a Calcutta si sente
un Creso.
So what!
Chiaro -
qualcosa del genere si deve cambiare:
A volte c’è lavoro
a volte non c’è.
Uno l’ha, l’altro no.
Niente più è certo.
Ma solo il piccolo borghese sogna di sicurezza totale.
La vita
e questo una buona volta bisogna impararlo di nuovo
è un su e giù
ora così, ora così.
Una volta si vive alla grande
poi di nuovo si è alle strette.
Allora invece di salmone e Veuve Cliquot
qualcosa di riportato in tavola da Aldi [2]
e una bottiglia di birra.
So what!
Sì - ci sono ancora quelli proprio poveri
e anche quelli proprio ricchi.
Questo fa parte della diversità.
Questa si deve accettare.
Questa c’è dappertutto.
Che sia etnica, culturale o giusto anche sociale.
Questo se si vuole così l’avventura della vita
emozionante, colorita e sempre varia.
Vogliono forse scambiarla
con grigio, tristezza, noia
forse Socialismo?
So what!
Che cosa qui molti non vogliono ancora capire:
un lavoro un impiego
e possibilmente per tutta la vita.
Questo è finito.
Sì - due tre jobs
e non solo uno dopo l’altro ma uno accanto all’altro
questo si annuncia.
E ce ne sono anche tanti:
Facchini e fattorino delle pizze, lustrascarpe,
parcheggiatore, spazzino, maschera
per dirne solo alcuni.
Ma certo Mac Jobs
per esempio
di recente là in Florida
mi sono fatto lustrare le scarpe
da un negro
naturalmente intendo afroamericano.
E che ho potuto sentire intrattenendomi con lui!
Lui aveva una formazione da college
frequentato un’università.
Sì- E non gli andava troppo male
per ora fare questo lavoro.
So what! Mi ha detto.
La cosa sta così
comincia una nuova epoca:
tecniche del tutto nuove
globalizzazione ora totale.
Allora viene avanti insieme
chi cambia e si adatta continuamente.
Il resto rimane indietro come rottame.
L’uomo nuovo - il tipo 2000
tende all’apertura
su inline skates
con zainetto leggero per così dire.
È un misto tra Hans-im-Glück [3]
e artista del lifestyle
lavoratore a tempo parziale ed hobbysta
palestrato e sempre fit
come posizione non collocato.
Il suo motto è:
Chi oggi ancora perde già domani forse è vincitore
Lui corre disteso verso il futuro
in walkman e sulle sue labbra
il song of change:
So what!
[1] qui e di seguito non traduco le espressioni inglesi, lasciando che conservino il valore espressivo dell’intrusione linguistica che credo sia intenzione dell’autore; anche perché non conosco bene l’inglese, mi limito, per chi legittimamente come me non ci avesse confidenza, ad aggiungere che per so what mi pare che la miglior traduzione sia “e allora”, gli inline skates sono i pattini in linea, o roller, fit vuol dire in forma, e il song of change è la canzone del cambiamento.
[2] Aldi è l’acronimo che sta per Albrecht Diskont, il prototipo del discount ideato nel secondo dopoguerra dai fratelli Karl und Theo Albrecht, oggi diventato una multinazionale della distribuzione, ma all’epoca il vero negozio della povera gente. Il principio dei due fratelli, che avevano ereditato l’attività partita ancora nel primo anteguerra dal padre fornaio, era nato dalla necessità: i piccoli negozi negli insediamenti operai non tiravano più, la trasformazione in supermercato era problematica, vista la spietata concorrenza tra loro; la via d’uscita fu la nuova concezione riassunta nel motto: „Discount è l’arte del lasciar perdere“, sostanzialmente eliminando tutta una serie di servizi non essenziali, come i prezzi su ogni articolo, lo spacchettamento delle confezioni, un vasto assortimento, i generi a rotazione troppo lunga o troppo deperibili, le grandi dimensioni ed il tono degli ambienti, in modo da ridurre i costi al punto di offrirsi come l’unica alternativa per chi tirava la cinghia.
[3] Hans-im-Glück è una delle fiabe raccolte dai fratelli Grimm e pubblicate nelle raccolte sotto il titolo Kinder- und Hausmärchen, (letteralmente Fiabe per bambini e casa) da noi tradotto come Fiabe del focolare o semplicemente Fiabe. È la storia di un tipo semplice, Hans, che come pagamento di sette anni di lavoro riceve una pepita d'oro grande come la sua testa. Il grosso peso lo stanca, e si accontenta di scambiarla con un cavallo, ma poco pratico di equitazione cade, ed è contento quindi di scambiare il cavallo con una mucca, e poi di fastidio in fastidio che crede di risolvere col cambio, cambia la mucca con un maiale, il maiale con un'oca, e l'oca con una mola ed un’altra pietra, che evidentemente gli ripropongono il problema iniziale del faticoso peso. Per questo, quando stanco si ferma per bere e le pietre gli cadono nella fontana, lui si considera fortunato di essersene liberato e torna contento dalla madre. Com’era da aspettarsi, questa favola si presta ad un ampio ventaglio di interpretazioni, che vanno dal considerare Hans solo un sempliciotto facilmente ingannabile, al farne l'emblema della semplicità che si fa saggezza; e su questo hanno lavorato squadre di filosofi, psicologi, sociologi...

inviata da Francesco Mazzocchi - 10/3/2019 - 11:44




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