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Canto del bastone

Cantacronache
Lingua: Italiano


Lista delle versioni e commenti


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(Cantacronache)


[composta tra il 1958 e il 1962]
Parole di Franco Antonicelli
Musica di Fausto Amodei
Testo trovato su “Cantacronache – Un’avventura politico musicale degli anni 50”, a cura di Emilio Jona e Michele L. Straniero, CREL Scriptorium 1995.









Dedicata a Turi Vaccaro, Alberto Perino e le centinaia di attivisti NO TAV che questa mattina hanno cercato di resistere all’ennesima aggressione degli sgherri del Potere il quale, timoroso di non riuscire più a mettere le proprie grinfie sulle centinaia di milioni di euro dell’Unione Europea, ha “risolto” la questione alla solita maniera, con la violenza.
Ma non è ancora finita…
“A SARÀ DÜRA!”
Su, cittadini, non stateci a guardare
La stessa sorte a voi può capitare
Magari un colpo vi potrà ammazzare
Questo è il prezzo della libertà.
Ma se i padroni ci rompono il grugno
Dopo cadrete voi ad uno ad uno
La libertà è di tutti o di nessuno
La salvezza è nell’unità.

Picchiate col bastone
La gobba non ci resta
Rompeteci la testa
L’idea ci resterà
Coraggio con gli idranti
Farem lo spogliarello
Avanti il carosello
Che noi si ballerà.

Venite con noi, impiegati e studenti
qui c’è pane per i vostri denti
solo i traditori rimangono assenti
la vera forza si unirà.
Se oggi noi incrociamo le braccia
Non state lì a coprirvi la faccia
Ma tutti insieme segnamo la traccia
Il mondo intero la seguirà.

Picchiate col bastone
La gobba non ci resta
Rompeteci la testa
L’idea ci resterà
Coraggio con gli idranti
Farem lo spogliarello
Avanti il carosello
Che noi si ballerà.

Davanti a noi marciano i nostri morti
Dietro di noi i figli sono insorti
Con loro noi sapremo essere forti
Anche per loro si vincerà.
E tu bandiera che da un secolo vai
Sempre alla testa degli operai
Rossa di sangue, un giorno tu sarai
La salvezza dell’umanità.

Picchiate col bastone
La gobba non ci resta
Rompeteci la testa
L’idea ci resterà
Coraggio con gli idranti
Farem lo spogliarello
Avanti il carosello
Che noi si ballerà.

inviata da Bartleby - 27/6/2011 - 14:01



Lingua: Francese

Version française - CHANT DES MATRAQUES – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Canto del bastone – Cantacronache – entre 1958 et 1962

Paroles de Franco Antonicelli
Musique de Fausto Amodei
Texte tiré de “Cantacronache – Un’avventura politico musicale degli anni 50”, a cura di Emilio Jona e Michele L. Straniero, CREL Scriptorium 1995.



Dédiée à Turi Vaccaro, Alberto Perino et aux centaines d'activistes NON TAV (contre la ligne TGV vers Lyon à travers le Val Susa – Val de Suse et sous les Alpes) qui ce matin ont tâché de résister à l'énième agression des sbires du Pouvoir qui, craintif de ne pas réussir à mettre ses griffes sur les centaines de millions d'Euros de l'Union Européenne, a résolu le problème à la manière habituelle, par la violence. Mais la lutte n'est pas finie encore « A SARÀ DÜRA! » - « Elle sera dure ! »

Cette canzone, vois-tu Lucien l'âne mon ami, me rappelle une chanson de Boris Vian... Une java qui avait elle-aussi pour thème un instrument de répression violente... Il s'agit, comme tu l'imagines, je le vois à ton regard pétillant comme une coulée de soleil en contrechamp dans une cascatelle... de La Java des Chaussettes à Clous. Cela dit, Lucien mon ami l'âne, je te dois un aveu. J'ai traduit une partie de cette chanson d'une façon peu orthodoxe...


Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, ne te tracasse donc pas pour si peu... On connaît tous l'adage : traduttore, traditore. D'ailleurs, je te lis à ce sujet la petite note de Wikipedia ; elle commence par une citation de la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay, lequel est mort le premier jour de l'an 1560 après Zéro, c'est te dire que la question ne date pas d'hier... donc, voici :
« Mais que dirai-je d’aucuns, vraiment mieux dignes d’être appelés traditeurs que traducteurs ? vu qu’ils trahissent ceux qu’ils entreprennent exposer, les frustrant de leur gloire… »
— Joachim du Bellay, Défense et illustration de la langue française, chapitre VI
Traduttore, traditore (« Traduire, c’est trahir », ou littéralement, « traducteur, traître ») est une expression italienne. Cette expression est une paronomase qui joue sur la ressemblance des deux mots et elle est souvent utilisée dans d’autres langues, en raison de sa concision et de ce jeu de mots. Le fait de comparer un traducteur à un traître signifie que la traduction d’un texte d’une langue dans une autre ne peut jamais respecter parfaitement le texte de l’œuvre originale... » Mais... tout d'un coup, je me sens comme un bâton merdeux, car j'imagine que tu connaissais parfaitement cette expression... et tout le monde qui s'occupe des Chansons contre la Guerre également. Mais au fait quelle était donc ta trahison ?


Elle se situe à deux niveaux : dans le titre et dans le refrain... Pour le titre... C'est simple à voir : en italien, la canzone s'intitule Canto del bastone et j'aurais dû traduire Chant du Bâton... Ce que j'avais d'ailleurs fait dans un premier temps. Finalement, j'ai traduit : le Chant des Matraques... Car en français, le mot bâton me semblait trop anodin... Ces jeunes gens en uniforme ne badinent pas et n'ont que faire d'un « bâton »... Ce sont des professionnels et leur outil de travail, c'est la matraque. D'où ma traduction. Et ensuite, là où en italien on trouve une deuxième personne du pluriel – vous et je pense bien à l'impératif, j'ai déplacé les choses pour – à mon sens – mieux rendre l'italien et j'ai utilisé la troisième personne du pluriel et en quelque sorte, j'ai objectivé la brutalité de ces spécialistes...


Ceux-là, ô oui, je vois très bien de qui tu parles... De ces gens qui pour quelqu'argent se mettent corps et âme au service des riches dans toutes les circonstances de cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de renforcer leur domination, de tirer toujours plus de profits, d'accroître leurs richesses, d'imposer au plus grand nombre leur parasitisme social et ce par tous les moyens : des plus doucereux aux plus mensongers en finissant invariablement par les plus brutaux... Du matraquage publicitaire au matraquage physique. On le voit dans cette histoire du Train à Grande Vitesse (Treno Alta Velocità) où des centaines de millions, des milliards d'Euros sont pris sur les fonds publics – c'est-à-dire massivement aux pauvres – pour être détournés au profit de tout une coalition d'intérêts et de gens avides. On ne lésine sur rien : ni à la dépense avec l’argent public, ni sur les moyens... La faim de profit justifie tous les moyens, même les plus brutaux. Ce sont bien des faits de guerre comme tu le vois. Ce sont toutes les choses de ce genre, les manigances de ces gens qui cherchent tirer parti du bien public qui m'incitent et m'encouragent à tisser le linceul de ce vieux monde injuste, déséquilibré, racketteur, exploiteur et cacochyme. (Heureusement !)




Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
CHANT DES MATRAQUES

Debout, citoyens, ne restez pas à regarder
Le même sort peut vous arriver
Un coup pourra peut-être vous tuer
C'est le prix de la liberté.
Mais si les patrons nous cassent la gueule
Après, vous tomberez un après l'autre
La liberté est pour tous ou pour personne
Le salut est dans l'unité.

Ils frappent de leurs matraques
La bosse ne reste pas
Ils nous brisent la tête
L'idée restera
Courage avec vos lances
Nous ôterons nos frusques
En avant la musique
Qu'on danse.

Rejoignez-nous, employés et étudiants
Ici il y a du pain pour vos dents
Les traîtres hors de nos rangs
La vraie force nous unira.
Si aujourd'hui nous croisons les bras
Ne restez pas là à vous couvrir la face
Mais tous ensemble gravons la trace
Le monde entier la suivra.

Ils frappent de leurs matraques
La bosse ne reste pas
Ils nous brisent la tête
L'idée restera
Courage avec vos lances
Nous ôterons nos frusques
En avant la musique
Qu'on danse.

Devant nous marchent nos morts
Derrière nous nos fils ont surgi
Avec eux nous saurons être forts
Nous vaincrons pour eux aussi.
Et toi drapeau qui depuis un siècle vas
Toujours à la tête des ouvriers
Rouge sang, un jour tu seras
Le salut de l'humanité.

Ils frappent de leurs matraques
La bosse ne reste pas
Ils nous brisent la tête
L'idée restera
Courage avec vos lances
Nous ôterons nos frusques
En avant la musique
Qu'on danse.

inviata da Marco Valdo M.I. - 19/10/2012 - 20:53




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