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Modena City Ramblers: Canto di Natale

GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG
Lingua: Italiano


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[1994]
Autori: Giovanni Rubbiani e Alberto Cottica.
Alla viola: Filippo Chieli
Album: Riportando Tutto a Casa Modena City Ramblers

Riportando Tutto a Casa

Nonostante le tradizioni e le pubblicità dei panettoni consiglino di fare festa, c'è un sacco di gente che, anche a Natale, non ha proprio niente da festeggiare. C'è gente che soffre e che crepa. E c'è gente che vive per strada, guarda passare le signore eleganti intente allo shopping, e.. aspetta le briciole.
Forse il più bel "Canto di Natale" (o anti-natalizio?) mai sentito. Lento, dolce, dannatamente triste, forse vagamente ottimista nonostante il fatidico giorno sia visto con gli occhi di due barboni, mentre lui ricorda alla "signora dai vicoli scuri" del loro primo incontro con "una scura e un giro di valzer" pensa a un futuro (utopico?) sotto "cieli migliori e cinquanta bottiglie"…
Signora dei vicoli scuri dal vecchio cappotto sciupato,
Asciugati gli occhi e sorridi c'è un altro Natale alle porte
Non senti le grida e le voci qualcosa di strano nell'aria
Anche i muri ingrigiti dei vicoli splendono sotto la luna
Ti ricordi? C'incontrammo in un giorno di neve e di freddo,
E la sera - ci facemmo un bicchiere di scura ed un giro di valzer
Con tanti saluti ad un altro Natale..

Signora dei vicoli scuri abbracciami forte stasera
Anche i gatti festeggiano a volte e cantano sotto le stelle
Dimentica il freddo e le lacrime e le scarpe coperte di fango
E il destino di un vecchio ubriacone cullato dal canto del vento..
Ti ricordi c'incontrammo in un giorno di neve e di freddo?
E stasera ci faremo un bicchiere di scura ed un giro di valzer
Con tanti saluti ad un altro Natale..

Signora dei vicoli scuri non mollare la lotta
Verranno momenti migliori, il tempo una ruota che gira,
Vedremo le rive del mare in un giorno assolato d'estate,
Scoleremo cinquanta bottiglie al riparo di un cielo lontano..
Ti ricordi? C'incontrammo in un giorno di neve e di freddo..
E stasera ce ne andremo a ballare per strade e a brindare un saluto
E un cordiale fanculo ad un altro Natale..

inviata da giorgio - 22/12/2010 - 14:39




Lingua: Francese

Version française - CHANT DE NOËL – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Canto di Natale – Modena City Ramblers – 1994

Bien que la tradition et les publicités des panettoni conseillent de faire la fête, il y a un tas de gens qui, même à Noël, n'ont absolument rien à fêter. Ce sont des gens qui souffrent et qui crèvent. Et il y a des gens qui vivent dans la rue, regardent passer les dames élégantes qui vont faire leurs achats et... attendent les miettes.

Peut-être le plus beau chant de Noël (ou anti-Noël ?) jamais entendu. Lente, doux, damnément triste, peut-être vaguement optimiste malgré ce jour fatidique vu dans les yeux de deux vieux barbus, tandis qu'il rappelle à la « dame des ruelles obscures » leur première rencontre avec une « brune et un tour de valse », il pense à un futur (utopique ?) sous des « cieux meilleurs et cinquante bouteilles »...



Noël, en effet, nous casse les burnes et le Nouvel An aussi. Nous les ânes, à part le fait qu'on nous fait travailler dans des crèches comme baby-sitters bibliquement estampillés, on n'en a rien à glander. Cependant, on continue à nous resservir ce plat deux mille fois réchauffé...

C'est pareil pour nous, dit Marco Valdo M.I. Mais la fureur commerciale et vaticane est telle qu'il en dégouline de partout du jus de Noël... D'ailleurs, s'il convient de marquer le tournant de la Terre, la fin de l'allongement des nuits, le début du raccourcissement des jours, la verdeur à revenir, la perspective des « jours meilleurs » (en fait, moins froids...), la chaleur et le soleil, les futures moissons, le renouveau printanier... Pour tout cela, le solstice est un bon moment; mais à Noël, le solstice est déjà passé... Tu as raison, même dès le départ, Noël, c'est du réchauffé. Et puis, il y a cette indécence des cadeaux... Passe encore pour les enfants... Mais même pour eux, pourquoi pas tout au long de l'année, des choses plus simples, des coups de cœur... Et pas tous ensemble, pas cette indigestion, pas ce bourrage de crânes et de panses sur commande. Pas cet étalage absurde de myriades de conneries. Quant à ceux qui n'ont rien à se mettre sous la dent, dans le gosier, dans la panse... Ce n'est pas vrai qu'un seul jour par an... Ah, si ce n'était qu'un seul jour et ce jour-là... Ce ne serait rien, on le fêterait avec joie, ce jour sans rien. Mais quand on manque vraiment, on manque tout le temps.

Je me demande à ce sujet, dit Lucien l'âne, tu connais ma marotte, si Noël n'est pas lui aussi une ruse des riches dans la Guerre de Cent Mille Ans qu'ils font inlassablement et quotidiennement, à chaque instant, aux pauvres afin d'accroître leurs richesses, leurs pouvoirs, leurs privilèges, leurs rentes, leurs possessions... Une ruse à deux vitesses : pour ceux qui ont quand même quelque chose à se mettre sous la dent, dans la panse... Pour eux, Noël (et toutes les fêtes du genre imaginées par des religieux de tous poils ou par les commerçants en mal de vente) est un moment d'affirmation (d'autoaffirmation – un potlatch) de leur statut social, de leur capacité à dépenser – la dépense étant la preuve d'une certaine importance, mesurée à l'aune (stérile) de l'économie. Pour ceux qui n'ont rien à se caler dans l'estomac, rien à siffler dans le gosier, rien à « offrir », c'est une piqûre de rappel de leur indigence, de leur infériorité, un rappel à l'ordre. Et c'est aussi le grand moment d'apitoiement ritualisé, le grand mensonge d'un monde hypocrite. Une fois, ça suffit, c'est Noël, c'est bon, on fait la fête, on pense à eux – un instant et puis, c'est fait, on n'en parle plus et on bouffe, on se gave, on s'empiffre. Bref, qu'ils crèvent... les pauvres. Et surtout qu'ils ne la ramènent pas. Comme tu le sais, le pauvre n'a de sens, n'est rien d'autre que l'unité de mesure de la richesse : combien faut-il de pauvres pour faire un riche ?

Bien sûr, Lucien l'âne mon ami, tu dis des choses très justes. Pour en revenir à la chanson, vois cette « Dame des ruelles obscures au vieux manteau élimé », n'est-ce pas elle, n'est -ce pas « Madame la Misère », que chantait Léo Ferré...
Une putain de belle, celle-là. Elle te suit partout, une fois que tu l'as embrassée... Elle est d'une jalousie, d'une possessivité... Parfois, elle s'écarte un peu, mais elle te retrouve au carrefour suivant... Elle t'attend et elle ne te cèdera qu'à plus forte qu'elle, là-bas au bout du chemin... À l'autre dame de petite vertu qui arpente les trottoirs des cimetières... Vois ce qu'en dit Tonton Georges :
« Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire,
Son suaire. » Georges Brassens: Oncle Archibald

À ce propos, Marco Valdo M.I. mon ami, à propos de cimetière, on (je , tu , nous...) aimerait bien y conduire ces gens de petite vertu qui tels les maquereaux, s'engraissent sur le dos des autres, ces exploiteurs d'êtres humains et même, d'autres espèces... Ils ont toutes sortes de visages et de noms : patrons, financiers, riches, actionnaires,grands de l'Église, grands de la Terre... Tissons , Marco Valdo M.I. mon ami, le suaire de ce vieux monde encatholicisé jusqu'à la moelle, quand ça va pas par devant, on passe par derrière, disait ma grand'mère.
CHANT DE NOËL

Dame des ruelles obscures au vieux manteau élimé
Essuie tes yeux et souris, il y a un autre Noël à la porte
On n'entend plus les cris et les voix, il y a quelque chose d'étrange dans l'air
Même les murs gris des ruelles resplendissent sous la lune
Te souviens-tu ? Nous nous rencontrâmes un jour de neige et de froid
Et le soir – nous prîmes un verre de brune et un tour de valse
Avec tant de toasts à un autre Noël...

Dame des ruelles obscures n'abandonne pas la lutte
Des moments meilleurs viendront, le temps est une route qui tourne
Nous verrons les rivages de la mer écrasés de soleil
Nous nous enfilerons cinquante bouteilles sous un ciel lointain
Te souviens-tu ? Nous nous rencontrâmes un jour de neige et de froid
Et ce soir, nous irons danser par les rues et trinquer à la santé
Et un cordial va te faire foutre au prochain Noël...

inviata da Marco Valdo M.I. - 23/12/2010 - 11:47




Lingua: Inglese

questa canzone dei MCR risente sicuramente di quest'altra canzone dei Pogues: il tema è lo stesso, un'altra canzone anti-Natale
Fairytale Of New York

Pogues

It was christmas eve babe
in the drunk tank
an old man said to me
won`t see another one
but then they sang a son
the rare old mountain dew
I turned my face away
and dreamed about you
Got on a lucky one
came in eighteen to one
I've got a feeling
this year's for me and you
so happy christmas
I love you baby
I can see another one
where all our dreams come true.

They got cars big as bars
they got rivers of gold
but the wind goes right through you
it?s no place for the old
when you first took my hand on a cold christmas day
you promised me broadway was waiting for me
You're handsome you're pretty
queen of new york city
when the band finished playing they hold out from more
Sinatra was swinging all the drunks they were singing
we kissed on a corner
and danced through the night.

And the boys from the NYPD choir were singing Galway
Bay
and the bells were ringing out
for christmas day.

You're a bum you're a punk
you're an old slut on junk
lying there almost dead on a drip in that bed
You scambag you maggot
you cheap lousy fagott
happy christmas you arseI pray god it?s our last.

And the boys of the NYPD choir were singing Galway Bay
and the bells were ringing out
for christmas day.

I could have been someone
well so can everyone
you took my dreams from me
when I first found you
I took them with me babe
I put them with my own
can't make it all alone
I?ve built my dreams around you

And the boys of the NYPD choir were singing Galway Bay
and the bells were ringing out
for christmas day.

inviata da DonQuijote82 - 2/11/2011 - 22:55




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