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Più di voi

Punkreas
Lingua: Italiano


Punkreas

Lista delle versioni e commenti


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(Marco Valdo M.I.)
Acà toro
(Punkreas)
U - Soli
(Punkreas)


Album : Falso

falso detail

"Morire di lavoro no".
Nuova settimana appuntamento con la sorte
incominci a lavorare c'è pericolo di morte
sempre più frequente come un morbo che dialaga
come un premio produzione non previsto in busta paga

angoscia e pianto per decenni tra l'amianto
per chi si ammalava e in fondo si aspettava
un aumento che è arrivato per davvero
ma era quello della tassa dentro al cimitero

morire di lavoro no
da non dimenticare si lavora per mangiare
la vita non si timbra mai
nessuno vale più di voi

fioccano le targhe le parole di dolore
dirigenti dispiaciuti era un gran lavoratore
mentre si discute sull'articolo 18
per chi del licenziamento vuole farne il proprio motto

adesso si reclutiamo gli immigrati
senza rischio senza nome operai fidati
salari bassi niente spese o contributi
e in caso d'incidente son perfetti sconosciuti

inviata da Luca 'The River' - 20/12/2010 - 16:42



Lingua: Francese

Version française – PLUS QUE VOUS – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Più di voï – Punkreas – 2002
« Mourir du travail non. »

Nous avions déjà rencontré les Punkreas et même, traduit une de leurs chansons « Ma che bel mondo è », car elle avait fait l'objet d'une censure commerciale, de la part de ceux qui s'arrogent le droit d'enfermer les mots dans des contrats pour en tirer des profits des plus illicites... A-t-on déjà vu l'oiseau réclamer des droits d'auteur sur ses authentiques créations ?

L'oiseau, non. Mais des gens comme eux, oui. Ils ont réussi à enfermer le chant de l'oiseau dans leur caisse à musique, caisse enregistreuse , s'il en est. Ils ont coupé les ailes aux oiseaux, ils sont coupé la langue aux rossignols. On ne peut être plus crétin. Ce pourquoi tu avais toi aussi fait une parodie de la même de leurs chansons – What a thunderfull World.... Cela dit, la chanson d'aujourd'hui que dit-elle ?

Elle parle de la mort au travail, de la mort par le travail, de la mort due au travail... De la mort des travailleurs, bien évidemment. Avec les compressions de personnel, l'accélération des cadences, la recherche de plus de profits pour moins de gens... Le nombre de morts au travail ou du travail s'intensifie dans cette partie du monde. Dans l'autre partie du monde, celle où l'on délocalise, le nombre de travailleurs est plus grand, les mesures de sécurité inexistantes... Là-bas, la mort au travail est endémique; elle fait partie du paysage. Du fait aussi qu'elle est moins chère... On indemnise peu, quand on est bien obligé d'indemniser. Cependant, on avait cru un temps en sortir de ce côté-ci du monde, de ce côté de la planète où malgré tout, au terme d'efforts gigantesques, de luttes longues et patientes, on avait instauré des législations sociales, des mesures de protection, des organismes de surveillance en matière de sécurité... On... c'est-à-dire les travailleurs eux-mêmes, notamment et surtout juste après les deux guerres mondiales, quand ils avaient encore les armes sous la main et la pratique de la résistance et du sabotage... Quand on était encore à deux doigts de faire une révolution, de faire basculer le monde... Bref, quand ils craignait leurs colères, ils... C'est-à-dire ici, les patrons et leurs sbires. Ainsi, j'insiste, la réduction du temps de travail (ils l'allongent à présent), la pension anticipée (ils la reculent à présent), les salaires augmentés (ils les réduisent à présent), la protection sociale et le droit au chômage (ils les détruisent à présent), l'assurance-maladie (ils la démantèlent à présent – augmentation des frais d'hospitalisation, par exemple), la sécurité au travail (ils l'oublient à présent)... Toutes ces avancées, qui n'étaient que de timides premiers pas vers une société juste et honorable, sont mises en cause, sont dénoncées par eux comme des freins à la compétitivité, comme des freins aux progrès des entreprises. Périssent les hommes pour que les actions progressent.

Ce que tu me décris là, c'est l'état des lieux de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, jour après jour, pied à pied, avec une cruauté impitoyable afin de faire croître leurs profits, leurs richesses, leurs pouvoirs, leurs privilèges. Ce sont en somme, les dernières nouvelles du front. Ils ont raison ces Punkreas de mener en chantant leur combat, qui est aussi le nôtre et celui de la presque totalité des humains... Manière comme une autre de tisser le linceul de ce vieux monde mortifère et cacochyme.

Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
PLUS QUE VOUS

Nouvelle semaine rendez-vous avec le sort
On commence à travailler. Il y a danger de mort
Toujours plus fréquent comme une maladie qu'on glisse
Comme une prime de production inattendue dans l'enveloppe de paie.

Angoisse et pleur pour des décennies parmi l'amiante
Pour celui qui l'attrapait et au fond s'y attendait
Une augmentation qui est arrivée vraiment
Mais c'était celle du prix d'entrée au cimetière.

Mourir du travail, non
Ne jamais oublier qu'on travaille pour manger
On ne pointe jamais sa vie.
Personne ne vaut plus que vous.

Pleuvent les médailles, les mots de douleur
Des dirigeants désolés : c'était un grand travailleur
Tandis qu'on discute sur l'article 18
Pour celui qui du coup, demande son propre licenciement.

À présent, on recrute des immigrés
Sans risque sans noms ouvriers fidèles
Salaires bas sans charges ni contributions
Et en cas d'accident, de parfaits inconnus.

inviata da Marco Valdo M.I. - 26/12/2010 - 11:26




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