Lingua   

Santiago

Briganda
Lingua: Italiano


Lista delle versioni e commenti



1996
Jurania
Jurania

Dopo Il suo nome era Victor, un'altra canzone sul Cile
Santiago è vecchio da decenni
e da decenni è pescatore
Santiago parte la mattina per il mare
E l’alba fredda è una scommessa,
il vento caldo una carezza
il cielo azzurro sulle spalle tenerezza.

Santiago luogo di battaglia
città che lotta per la vita
Santiago che chi sbaglia perde la partita
Santiago popolo in catene
che il mondo sa dimenticare
Santiago tutto proprio tutto da rifare

Santiago lotta di sudore
nella notte fredda e scura
Santiago lotta contro il vento e la paura
Santiago acqua di battaglia
e calma dopo la tempesta
Santiago mare che assomiglia alla foresta

Santiago tempo da passare
stagione cupa ed infinita
Santiago aspetta di lottare per la vita
Santiago guardie e carri armati
Santiago tolta ai cittadini
città di martiri, poeti ed assassini

Santiago ha vinto la battaglia
ed ora torna verso casa
Santiago torna e si prepara a ripartire
Santiago lotta mai finita
Santiago pronto per salpare
Santiago pronto ad abbracciare ancora il mare

Santiago ha vinto la battaglia
città di libere elezioni
città di canti di poeti e di canzoni
Santiago tutti ormai lo sanno
Santiago pronto ancora a dare
Santiago pronta per combattere e lottare

inviata da DonQuijote82 - 20/3/2010 - 10:54



Lingua: Francese

Version française – SANTIAGO – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Santiago – Briganda



Ah, Lucien l'âne mon ami, toi qui viens d'un pays de bords de mer, tu as dû en entendre des histoires de pêcheurs,de mer, de marées, de poissons, de vagues, de barques et de voiles...


Bien entendu. Elles ont d'ailleurs souvent un air de famille... Je pense par exemple à l'histoire de N'toni le sicilien... ou à Han d'Islande ou à ce vieil homme ou au capitaine Achab et je pourrais t'en remémorer bien d'autres. Tu sais, le pêcheur – pour les peuples maritimes - est un personnage important, c'est une sorte de héros... Avec ceci de bien que c'est un héros pacifique. Un peu comme le paysan ou le montagnard. En somme, le pêcheur, c'est la paysan de la mer, c'est le montagnard des vagues... Sa vie est rude et il vit de peu.


Et ici, dans cette chanson, le pêcheur incarne, en effet, tout un peuple, tout le petit peuple de Santiago, dont il porte d'ailleurs le nom. À moins que ce ne soit l'inverse... Que la ville, capitale du Chili, porte un nom de pêcheur... Qui sait ? Enfin, la chanson mêle les deux sans que finalement, on puisse écarter l'un de l'autre, l'homme de la ville. Mais, parlons-en de la ville, car ce n'est pas n'importe quelle ville et son histoire – comme celle de bien des villes et de bien des hommes, est fort tourmentée... On s'y souvient d'un 11 septembre avec de l'effroi dans le dos. Ce jour-là, une chape d'acier tomba sur ses quartiers et sur tout le pays... Ce sont les chars d'assaut de la chanson... Mais Santiago a fini par s'en débarrasser de ces sanguinaires... En fait, voici un pêcheur et une ville qui à leur tour ont vécu, dans l’indifférence d'une grande partie du monde et la complicité d'une autre partie des plus puissantes de la planète, un épisode virulent de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font contre les pauvres afin d'assurer leur domination, de renforcer leur pouvoir, d'imposer leurs exigences, d'intensifier l'exploitation...


Toujours la même haine du riche contre les pauvres, toujours la même superbe, la même arrogance, la même traîtrise, toujours la même félonie et toujours pour la même ambition folle, le « moi, je » du héros maléfique et méphitique... Nous les ânes, tu le sais bien, Marco Valdo M.I., mon ami, on s'efforce de passer inaperçus et de vivre sans importuner les voisins... Et je pense bien que tu fais pareil... Ainsi, nous allons conversant de chanson en chanson, discourant de choses et d'autres et tissant à l'infini le linceul de ce vieux monde toussant, crachotant, défilant et cacochyme (Heureusement !) afin que le suaire soit prêt à l'ensevelir quand le moment sera venu.


Quand ? … Rappelle-toi la sentence :

« Au matin du grand soir, le coq rouge pondra l’œuf noir. ».


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
SANTIAGO

Santiago est vieux depuis des décennies
Et depuis des décennies est pêcheur
Santiago part le matin pour la mer
Et l'aube froide est un pari,
Le vent chaud, une caresse
Le ciel bleu sur les épaules, une tendresse.


Santiago, lieu de bataille
Ville qui lutte pour la vie
Santiago où celui qui rate perd la partie
Santiago peuple enchaîné
Que le monde veut oublier
Santiago où tout, vraiment tout, est à refaire


Santiago lutte de sueur
Dans la nuit froide et sombre
Santiago lutte contre le vent et la peur
Santiago eau en furie
Et calme après la tempête
Santiago mer qui ressemble à la forêt


Santiago temps à passer
Saison sombre et infinie
Santiago attend de lutter pour la vie
Santiago les gardes et les chars d’assaut
Santiago enlevée à ses citoyens
Villes de martyrs, de poètes et d'assassins


Santiago a gagné la bataille
Et à présent revient chez lui
Santiago revient et se prépare à repartir
Santiago une lutte jamais finie
Santiago prêt à lever l'ancre
Santiago prêt à enlacer encore la mer


Santiago a gagné la bataille
Ville d'élections libres
Ville de chants de poètes et de chansons
Santiago tous désormais le savent
Santiago prête encore à donner
Santiago prête à combattre et à lutter

inviata da Marco Valdo M.I. - 4/10/2012 - 21:12




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