La honte englue la Zinovie,
Pays de misère et de terreur.
La honte envahit nos vies,
Où la conscience n’est plus que vide.
Que la honte empoisonne le Guide !
Chantons le rêve de nos cœurs :
« Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
De vivre chaque jour ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
En un pays qui nous ressemble ! »
L’historien vient et dit : D’un coup,
Comme ça s’effondrent les empires :
Les petits désastres couvent le pire,
La corruption s’insinue partout ;
Les ressources, les réserves, les forces,
Les certitudes, les enthousiasmes s’épuisent ;
Les gens jasent, chuchotent, murmurent ;
La grogne s’installe entre les murs :
D’abord un bruit léger, pianissimo,
La sème en courant et piano, piano,
Le chaos doucement prospère,
Ainsi, la défaite croît à l’arrière.
La Vieille Baba sagement dit :
On n’a jamais que deux mains,
On ne peut tout remettre à demain.
Quand d’un côté, on a fini ;
D’un autre, ça brûle déjà.
Déjà, on n’y arrive pas.
La Zinovie est gigantesque :
Aux trois quarts, c’est un vide.
Grandir est folie stupide,
Cette guerre est grotesque.
Tant va la cruche à l’eau,
Le pot se cassera bientôt.
Le Revenant dit en sourdine :
Le ciel a ce regard froid
Des nuits de la Kolyma.
L’or, le pétrole et les rapines
Maintenant font grise mine.
Les cargos sautent sur les mines ;
Voici venir les derniers temps,
Nous les verrons : vous et moi.
Les bombes par-dessus les toits
Le soir, trouent le noir béant.
Dormez, dormez les enfants !
Ce sont les pas des éléphants.
Pays de misère et de terreur.
La honte envahit nos vies,
Où la conscience n’est plus que vide.
Que la honte empoisonne le Guide !
Chantons le rêve de nos cœurs :
« Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
De vivre chaque jour ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
En un pays qui nous ressemble ! »
L’historien vient et dit : D’un coup,
Comme ça s’effondrent les empires :
Les petits désastres couvent le pire,
La corruption s’insinue partout ;
Les ressources, les réserves, les forces,
Les certitudes, les enthousiasmes s’épuisent ;
Les gens jasent, chuchotent, murmurent ;
La grogne s’installe entre les murs :
D’abord un bruit léger, pianissimo,
La sème en courant et piano, piano,
Le chaos doucement prospère,
Ainsi, la défaite croît à l’arrière.
La Vieille Baba sagement dit :
On n’a jamais que deux mains,
On ne peut tout remettre à demain.
Quand d’un côté, on a fini ;
D’un autre, ça brûle déjà.
Déjà, on n’y arrive pas.
La Zinovie est gigantesque :
Aux trois quarts, c’est un vide.
Grandir est folie stupide,
Cette guerre est grotesque.
Tant va la cruche à l’eau,
Le pot se cassera bientôt.
Le Revenant dit en sourdine :
Le ciel a ce regard froid
Des nuits de la Kolyma.
L’or, le pétrole et les rapines
Maintenant font grise mine.
Les cargos sautent sur les mines ;
Voici venir les derniers temps,
Nous les verrons : vous et moi.
Les bombes par-dessus les toits
Le soir, trouent le noir béant.
Dormez, dormez les enfants !
Ce sont les pas des éléphants.
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