Une bague pour me tracer lorsque je vais quitter
Mon p’tit nid haut perché
Toutes ailes déployées, parée à décoller
Je m’enfuis pour l’été
Je prends de l’altitude changement de latitude
Je délaisse mon sud
D’ici tout me parait immense et apaisé
L’horizon est courbé
Je vole et m’éloigne de la corne
Je plane et m’éloigne des afanes
Portée par le flux de l’air marin
À bon port j’arriv’rai demain
Un radeau apparaît en Méditerranée
Comme un point esseulé
Il semble naviguer tranquillement flotter
Profitant des marées
Ces hommes s’éloignent de l’aube
Ces âmes s’éloignent en quidam
Sans mot dire et ils vont leur chemin
Sans doute nous croiserons-nous plus loin
La côte se dessine du radeau aucun signe
Que l’odeur des sardines
La houle s’est levée et les pêcheurs inquiets
Au bercail sont rentrés
Ce n’est qu’au lendemain qu’il apparaît enfin
Gisant comme un pantin
Sur le sable échoué laissant au fond d’la baie
De nouveaux naufragés
Ces ombres s’éloignaient des bombes
Ces âmes s’éloignaient des flammes
Sans rames, à la seule force de leurs mains
Venus pour manger à leur faim
Et moi je vole dans le sillage
D’ma vie, parmi les oies sauvages
Il me reste encore bien du chemin
Un nouveau port m’attend au loin
À bon port j’arriv’rai demain
Mon p’tit nid haut perché
Toutes ailes déployées, parée à décoller
Je m’enfuis pour l’été
Je prends de l’altitude changement de latitude
Je délaisse mon sud
D’ici tout me parait immense et apaisé
L’horizon est courbé
Je vole et m’éloigne de la corne
Je plane et m’éloigne des afanes
Portée par le flux de l’air marin
À bon port j’arriv’rai demain
Un radeau apparaît en Méditerranée
Comme un point esseulé
Il semble naviguer tranquillement flotter
Profitant des marées
Ces hommes s’éloignent de l’aube
Ces âmes s’éloignent en quidam
Sans mot dire et ils vont leur chemin
Sans doute nous croiserons-nous plus loin
La côte se dessine du radeau aucun signe
Que l’odeur des sardines
La houle s’est levée et les pêcheurs inquiets
Au bercail sont rentrés
Ce n’est qu’au lendemain qu’il apparaît enfin
Gisant comme un pantin
Sur le sable échoué laissant au fond d’la baie
De nouveaux naufragés
Ces ombres s’éloignaient des bombes
Ces âmes s’éloignaient des flammes
Sans rames, à la seule force de leurs mains
Venus pour manger à leur faim
Et moi je vole dans le sillage
D’ma vie, parmi les oies sauvages
Il me reste encore bien du chemin
Un nouveau port m’attend au loin
À bon port j’arriv’rai demain
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