En exil, on l’a fait partir.
Il n’a jamais pu revenir.
Un clair matin, très tôt,
Il est mort sur son magnéto.
Il disait tout le secret de l’État,
Ce que tous, on pense tout bas.
C’est la voix dans nos oreilles,
Elle parle encore d’or et de merveilles.
Au creux du lit, Galitch comptait les moutons
À Paris, au bout de la nuit.
Maintenant, avec ses ballades, avec ses chansons,
On n’a plus peur, on oublie nos ennuis
Il y a des choses pourries
Au pays de Zinovie.
Il faudrait s’en occuper
Le siècle nous tient entre ses griffes serrés.
Les larmes guère plus salées que le sang
Coupent court à toute tentative d’élan.
Tous les malheurs de notre humanité
Sont en dessous des discours relégués.
Femmes, hommes, n’ayez pas peur !
De leurs insultes, n’ayez pas peur !
De leurs menaces, n’ayez pas peur !
De leurs prisons, n’ayez pas peur !
Craignez celui qui dit de lui-même :
« Ayez confiance, je sais ce qu’il faut faire ;
En toute confiance, ce qu’il faut faire »,
Le Guide qui jure à tous : « Je vous aime »
Avec un pieu d’acier, il parcourt la terre,
Il étouffe nos songes,
Il les noie dans le sang ;
Il répand de tels mensonges,
Il en raconte tant et tant
Qu’aux heures de désespoir
Dans la baraque du camp,
Ils hantent nos mémoires.
Les larmes pas plus salées que le sang
Sont une marchandise qui ne coûte guère.
L’eau est de suie ; de cendres, la terre ;
Têtue, l’histoire va de l’avant.
Femmes, hommes, n’ayez pas peur !
Des cris, des huées, n’ayez pas peur !
De la fournaise, du gel, n’ayez pas peur !
De leurs camps, n’ayez pas peur !
Le Guide qui dit : « Je sais ce qu’il faut faire ;
En toute confiance, ce qu’il faut faire »,
Chassez-le !, ne le croyez pas, il ment.
En vérité, le Guide ment tout le temps.
Il n’a jamais pu revenir.
Un clair matin, très tôt,
Il est mort sur son magnéto.
Il disait tout le secret de l’État,
Ce que tous, on pense tout bas.
C’est la voix dans nos oreilles,
Elle parle encore d’or et de merveilles.
Au creux du lit, Galitch comptait les moutons
À Paris, au bout de la nuit.
Maintenant, avec ses ballades, avec ses chansons,
On n’a plus peur, on oublie nos ennuis
Il y a des choses pourries
Au pays de Zinovie.
Il faudrait s’en occuper
Le siècle nous tient entre ses griffes serrés.
Les larmes guère plus salées que le sang
Coupent court à toute tentative d’élan.
Tous les malheurs de notre humanité
Sont en dessous des discours relégués.
Femmes, hommes, n’ayez pas peur !
De leurs insultes, n’ayez pas peur !
De leurs menaces, n’ayez pas peur !
De leurs prisons, n’ayez pas peur !
Craignez celui qui dit de lui-même :
« Ayez confiance, je sais ce qu’il faut faire ;
En toute confiance, ce qu’il faut faire »,
Le Guide qui jure à tous : « Je vous aime »
Avec un pieu d’acier, il parcourt la terre,
Il étouffe nos songes,
Il les noie dans le sang ;
Il répand de tels mensonges,
Il en raconte tant et tant
Qu’aux heures de désespoir
Dans la baraque du camp,
Ils hantent nos mémoires.
Les larmes pas plus salées que le sang
Sont une marchandise qui ne coûte guère.
L’eau est de suie ; de cendres, la terre ;
Têtue, l’histoire va de l’avant.
Femmes, hommes, n’ayez pas peur !
Des cris, des huées, n’ayez pas peur !
De la fournaise, du gel, n’ayez pas peur !
De leurs camps, n’ayez pas peur !
Le Guide qui dit : « Je sais ce qu’il faut faire ;
En toute confiance, ce qu’il faut faire »,
Chassez-le !, ne le croyez pas, il ment.
En vérité, le Guide ment tout le temps.
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