Ah, dit Grand-Mère, en Perse, en Iran,
Les vestales poilues sont en danger
Jusque dans leur palais, les gens
Viennent les assassiner.
Le fait n’est pas très fréquent.
La taupe lentement creuse.
C’est un résultat très encourageant.
C’est une méthode dangereuse,
On en meurt aussi, souvent.
Au fait, notre Guide, dit le Revenant,
Avec les vestales, mutuellement
A conclu un pacte permanent.
Ah, dit le soldat, j’ai encore survécu.
J’étais marié et bon garçon.
Du front, je suis revenu,
Plus de femme à la maison.
Je vais vous conter l’histoire
Incroyable, vraie à ne pas croire.
On a même des soldats noirs,
Venus de pays si lointains
Où le soleil chauffe chaque matin.
Il n’y a pas de sot métier.
Ils viennent ici se faire tuer
Pour envahir le pays d’à côté.
Ah, dit la mère, on est des retraités.
Ce matin, des hommes sont entrés
Sans être invités dans la maison.
Ça fait peur ces intrusions
Et le père fait de la tension.
Ils ont tout fouillé, tout bousculé.
Des heures à nous questionner.
Ils cherchent notre fils exilé.
Ils l’avaient chassé à l’étranger.
Ils ont dit : on est l’autorité.
Le Trouvère dit : c’est pure absurdité.
Ah, dit le juriste, au tribunal,
À huis clos, ses avocats l’avaient défendu.
C’était cause perdue, bien entendu.
Il est mort en prison. C’était fatal.
À présent, au tour de ses avocats
D’être poursuivis. C’est bien normal.
Ils disaient, ils défendaient n’importe quoi.
Ils soutenaient un agent de l’étranger.
Pour défendre ces avocats incarcérés,
Il faut trouver d’autres avocats...
Procès en série, procès matriochka !
Tous à huis clos, pour ne pas déranger.
Les vestales poilues sont en danger
Jusque dans leur palais, les gens
Viennent les assassiner.
Le fait n’est pas très fréquent.
La taupe lentement creuse.
C’est un résultat très encourageant.
C’est une méthode dangereuse,
On en meurt aussi, souvent.
Au fait, notre Guide, dit le Revenant,
Avec les vestales, mutuellement
A conclu un pacte permanent.
Ah, dit le soldat, j’ai encore survécu.
J’étais marié et bon garçon.
Du front, je suis revenu,
Plus de femme à la maison.
Je vais vous conter l’histoire
Incroyable, vraie à ne pas croire.
On a même des soldats noirs,
Venus de pays si lointains
Où le soleil chauffe chaque matin.
Il n’y a pas de sot métier.
Ils viennent ici se faire tuer
Pour envahir le pays d’à côté.
Ah, dit la mère, on est des retraités.
Ce matin, des hommes sont entrés
Sans être invités dans la maison.
Ça fait peur ces intrusions
Et le père fait de la tension.
Ils ont tout fouillé, tout bousculé.
Des heures à nous questionner.
Ils cherchent notre fils exilé.
Ils l’avaient chassé à l’étranger.
Ils ont dit : on est l’autorité.
Le Trouvère dit : c’est pure absurdité.
Ah, dit le juriste, au tribunal,
À huis clos, ses avocats l’avaient défendu.
C’était cause perdue, bien entendu.
Il est mort en prison. C’était fatal.
À présent, au tour de ses avocats
D’être poursuivis. C’est bien normal.
Ils disaient, ils défendaient n’importe quoi.
Ils soutenaient un agent de l’étranger.
Pour défendre ces avocats incarcérés,
Il faut trouver d’autres avocats...
Procès en série, procès matriochka !
Tous à huis clos, pour ne pas déranger.
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