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Ramblers blues

Modena City Ramblers
Language: Italian


Modena City Ramblers

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(Modena City Ramblers)
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[2004]
Album: "Viva la Vida, Muera la Muerte!"



con “Ramblers Blues” il tono generale (del disco) si fa più pensoso, più riflessivo: “C’è bisogno di aguzzare la vista/ per capire chi sono gli amici /bisognerebbe restare svegli / per scoprire tutti i nemici / ci vorrebbe un paio di scarpe nuove / per partire, scappare lontano / … / Non c’è bisogno di una foto ingiallita / per vedere quanto siamo cambiati / Bisognerebbe fermarsi in tempo / non aver fretta, ma rallentare”. E forse questa potrebbe essere letta un po’ come la poetica del disco.
bielle.org
C'è bisogno di aguzzare la vista
Per capire quali sono gli amici
Bisognerebbe restare svegli
Per scoprire tutti i nemici

Ci vorrebbe un paio di scarpe nuove
Per partire, per scappare lontano
E poi seguire una traccia sbagliata
Perdersi meglio, non tornare più indietro

Non c'è bisogno di una foto ingiallita
Per vedere quanto siamo cambiati
Non c'è bisogno, no

Bisognerebbe fermarsi in tempo
Non aver fretta, ma rallentare
Bisognerebbe solo ascoltare
O ancora meglio, cambiar canale

C'è bisogno di stare attenti
Nell'osservare la nostra storia
Guardarsi indietro e poi capire
Che c'è bisogno di più memoria
Si, c'è bisogno

Bisognerebbe fare sogni grandiosi
Oltre la noia e le nevrosi
Avere cura, aver pazienza
Di tutta quanta l'intelligenza
Sì, c'è bisogno

C'è bisogno
Sì, c'è bisogno
Ci vorrebbe una muta di corde nuove
Per suonare sempre scordati
C'è bisogno di nuove canzoni
Con parole per sognare più forte

Contributed by Dq82 - 2022/5/31 - 08:37



Language: French

Version française – RAMBLERS BLUES – Marco Valdo M.I. – 2022
Chanson italienne – Ramblers blues – Modena City Ramblers – 2004

Album : « Viva la Vida, Muera la Muerte !"

Dialogue maïeutique



Ce RAMBLERS BLUES est une chanson à la fois récente et fort ancienne, dit Marco Valdo M.I., à laquelle j’ai laissé son titre d’origine, même si j’avais en tête de l’intituler : La Nostalgie des Baladins.

Encore un de tes paradoxes, dit Lucien l’âne un peu perplexe, et comme toujours, comme aurait dit François Béranger dans ses Tranches de vie (1ère et 2ième parties) :

« J’en suis encore à me demander
Après tant et tant d’années,
À quoi ça sert de vivre et tout,
À quoi ça sert en bref d’être né. »


Bref, j’en suis encore à me demander ce que peut cacher cette amphibologique affirmation.

Et tu fais bien, Lucien l’âne mon ami, car il y a de quoi satisfaire ta curiosité ou à défaut, l’exacerber. Donc, considère la date de publication – 2004 et celle d’à présent – 2022. Ça fait dix-huit ans.

Oui, dit Lucien l’âne, c’est court et c’est long et de nos jours, où la production commerciale tend à noyer l’univers entier de produits nouveaux afin de multiplier les ventes et les profits, avec somme conséquence inévitable et irrémédiable la mise au rebut de ce qui est passé, même récemment – la durée de vie d’une chanson est de quelques mois (sauf rarissime exception) dans le meilleur des cas : c’est ça une chanson récente. Au-delà, elle vieillit, elle s’obsolète, elle se désuète et finit (la plupart du temps) dans l’oubli commun, comme en une fosse commune. Seuls certains, parfois, s’en souviennent. Alors, une chanson d’il y a des années, c’est une relique, un vestige, une trace, un sédiment enfouis sous des couches et des couches d’autres chansons ignorées.

Et pour aggraver encore le paradoxe, reprend Marco Valdo M.I., j’ajouterai que c’est en plus une chanson d’un autre temps et une chanson contemporaine.

Comme c’est le cas pour bien des chansons, dit Lucien l’âne, et ce fait donne à ta réflexion une dimension générale et montre, a contrario du système, qu’une chanson n’est jamais morte.

Maintenant, Lucien l’âne mon ami, je pense que tout a été dit et que pour les détails et la dimension poétique, si on veut lui laisser tous ses charmes, il ne reste plus qu’à lire la chanson.

C’est ce que je vais faire, répond et conclut Lucien l’âne, et puis, nous tisserons le linceul de ce vieux monde perclus, obsolète, toujours recommencé comme la mer du Cimetière, désuet et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

RAMBLERS BLUES

Il faudrait aiguiser sa vue
Pour comprendre quels sont nos amis ;
Il faudrait rester éveillés
Pour découvrir tous nos ennemis.

On aurait besoin de chaussures neuves
Pour fuir loin, pour partir
Et puis, suivre une trace sinueuse
Pour mieux se perdre, ne jamais revenir.

Il n’est pas besoin d’un photomaton
Pour voir notre évolution ;
Non, pas besoin, non !

Il faudrait s’arrêter à temps,
Ralentir, pas se presser,
On devrait juste écouter,
Changer de chaîne un moment.

On a besoin de repères
Pour explorer notre histoire,
Regarder en arrière et puis, comprendre
Qu’il y a besoin de plus de mémoire ;
Oui, c’est obligatoire.

Il faudrait faire des songes grandioses
Au-delà de l’ennui et des névroses,
Prendre soin, avoir de la patience.
Cela suppose
Qu’enfin, on dispose
De toute cette intelligence.

Il faudrait,
Oui, il faudrait,
Il faudrait un jeu de nouvelles cordes
Pour jouer toujours en désaccord ;
Il faudrait de nouvelles chansons encore,
Avec des mots pour rêver toujours plus fort.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/6/3 - 11:46




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