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La Vérité sur La Prise de Monastir

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese




Les discours du voïvode macédonien
Étaient une bénédiction pour le Parti
Tant Klim parlait bien
De ses exploits face à l’ennemi.
On sentait le patriote à chaque mot,
Par ses effluves de héros,
Sa sauvage exaltation fascinait
Les clients du bistro
Qui buvaient, buvaient, buvaient
Ses phrases et chacun de ses propos.

Dans cette affaire de Monastir,
Il y avait un certain décalage
Entre la réalité et ses bavardages.
Certes, Monastir était Monastir.
Mais la vérité a ses droits
Et Monastir n’était pas
Une ville, une citadelle de l’Empire ottoman.
Après notre reddition au pied du Mont Garvan,
Les Turcs nous avaient menés à la frontière
Et ce couvent était vraiment un monastère.

Après deux heures de siège, on entra au monastir,
Où les moines ont bien voulu nous nourrir.
Puis, à peine installés dans un champ,
À notre campement vint une belle,
Aussi furieuse qu’elle était vielle.
Elle nous chassa en hurlant
La bave aux lèvres
Qu’on en voulait à sa chèvre.
On repartit clopin-clopant jusqu’à Sofia
À une heure de marche de là.

À Sofia, après quelques bières,
Le voïvode courageux s’empressa
D’exhiber ses blessures de guerre,
Témoins muets de la bataille de Vitocha.
À Prague, Klim fit plus d’une fois
Les récits pédagogiques de ses exploits.
Ainsi, grâce à lui, grandit le Parti.
Klim disait : Le Parti va vers le peuple
Et vers le Parti va le Peuple.
Ensemble, on est plus unis.



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