Lingua   

La Prise de Monastir

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese




Klim et moi, on descendit le premier raki,
Solennellement, sur le drapeau, on jura.
Puis, on but jusqu’au cinquième raki
Et on partit pour la frontière d’un bon pas.
Au dépôt, on nous donna nos fusils.
Klim dit : et pan !, et on vise bien,
Et on court, et on coupe la tête à l’ennemi.
Parole de voïvode macédonien :
Le Turc doit mourir, c’est écrit.
Passez-moi la gourde et vive le vin.

On nous envoya devant, face aux Turcs ;
Objectif : semer la terreur.
Klim et moi, presque morts de peur,
On a mis le feu à une grange turque.
Du mont Garvan, la nuit, on voyait tout ;
Les feux de l’armée turque brillaient partout.
Klim et moi, sans hésiter, on jeta nos fusils
Et aux soldats ottomans, on se rendit.
À Prague, Klim raconta que lui et moi,
On avait tué des milliers de ces soldats.

Puis, Klim continue avec de grands soupirs
Son récit véridique par la prise de Monastir.
Dans notre commando, on était quatre-vingts
Face à quatre mille janissaires
Et à vingt-huit mille fantassins
Des armées turques régulières.
Avec prudence, on s’approcha
Et encore, l’ennemi nous échappa.
Un matin, devant nous, la forteresse imprenable
Jusqu’au ciel se dressa telle une énorme table.

On prit aux Turcs les canons
On bombarda sans interruption
Trois jours et trois nuits
Au quatrième soir, vint une belle,
La beauté des mille et une nuits,
Fière, elle jura être toujours pucelle.
À mes pieds de voïvode, elle se jeta
Sans tarder, elle fut toute à moi.
Puis, je mis en cendres la ville entière ;
Puis, je fis pendre les habitants avec leurs mères.



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