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1917

Linda Ronstadt
Lingua: Inglese


Linda Ronstadt

Lista delle versioni e commenti


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Written by David Olney
Scritta da David Olney

Nell'album "Western Wall: The Tucson Sessions" (1999)

Linda Ronstadt.
Linda Ronstadt.


Testo ripreso da questa pagina
Lyrics available at this page

Prima o poi riusciremo a tradurre tutte le canzoni che abbiamo inserito in questi sei anni, anche ci dovesse volere una vita intera. Perché nascondono dei tesori, come questa bellissima canzone, che Linda Ronstadt (e Emmylou Harris) hanno cantato riprendendo un testo di David Olney. La canzone di una donna, che qualcuno definirebbe una puttana, o nel migliore dei casi una "sgualdrina" o una "donna di malaffare", e di un giovane soldato. La storia di una notte a Parigi, nel 1917.

Non mi si chieda mai qual è la canzone di questo sito che preferisco; non saprei mai rispondere. Ma questa canzone non è soltanto tra le più belle che abbiamo: è tra le più umane e le più amare. Bisognerebbe farla ascoltare ai moralisti di questo tempo, agli ipocriti dei miei stivali, a chi non ha mai avuto un momento d'amore nella sua vita. [RV]
The strange young man who comes to me
A soldier on a three day spree
Who needs one night's cheap ecstasy
And a woman's arms to hide him

He greets me with a courtly bow
And hides his pain by acting proud
He drinks too much and he laughs too loud
How can I deny him?

Let us dance beneath the moon
I'll sing to you "Claire de Lune'
The morning always comes too soon
But tonight the war is over

He speaks to me in schoolboy French
Of a soldier's life inside a trench
Of the look of death and the ghastly stench
I do my best to please him

He puts two roses in a vase
Two roses sadly out of place
Like the gallant smile on his haggard face
Playfully I tease him

Hold me 'neath the Paris skies
Let's not talk of how or why
Tomorrow's soon enough to die
But tonight the war is over

We make love too hard too fast
He falls asleep, his face a mask
He wakes with the shakes and he drinks from his flask
I put my arms around him

They die in the trenches and they die in the air
In Belgium and France the dead are everywhere
They die so fast there's no time to prepare
A decent grave to surround them

Old world glory, old world fame
The old world's gone, gone up in flames
Nothing will ever be the same
And nothing lasts forever

Oh I'd pray for him but I've forgotten how
And there's nothing, nothing that can save him now
There's always another with the same funny bow
And who am I to deny them

inviata da Riccardo Venturi - 6/3/2006 - 21:14




Lingua: Italiano

Versione italiana di Riccardo Venturi
16 marzo 2007
1917

Lo strano ragazzo che viene da me,
un soldato in licenza di tre giorni,
gli ci vuole una notte di estasi a poco prezzo
e le braccia di una donna per nasconderlo

Mi saluta con un cortese inchino
e cela la sua pena facendo il duro
beve troppo e ride sguaiato,
come posso dirgli di no?

Balliamo sotto la luna,
ti canterò "Claire de Lune"
e il mattino arriva sempre troppo presto
ma stanotte la guerra è finita

Mi parla in francese scolastico
della vita di un soldato in trincea,
dello sguardo della morte e del puzzo orrendo
faccio del mio meglio per compiacerlo

Mette due rose in un vaso
due rose tristemente fuori posto
come il bel sorriso che ha sul viso in pena
e gioco a fargli i dispetti

Tienimi con te sotto il cielo di Parigi
non parliamo del come e del perché
domani è abbastanza presto per morire
ma stanotte la guerra è finita

Facciamo l'amore con troppa foga e troppo veloce
si addormenta, il suo viso è una maschera
si sveglia coi brividi e beve dalla fiaschetta
e io lo abbraccio

Muoiono nelle trincee e nei cieli
in Belgio e in Francia, i morti sono ovunque.
Muoiono troppo presto, non c'è il tempo per preparare
una tomba decente per accoglierli

Gloria del vecchio mondo, fama del vecchio mondo
il vecchio mondo è andato, andato in fiamme
niente sarà mai più lo stesso
e niente dura per sempre

Vorrei pregare per lui ma ho scordato come si fa
e non c'è niente, niente che possa salvarlo ora.
C'è sempre un altro con lo stesso buffo inchino
e chi sono io per dirgli di no.

16/3/2007 - 18:51




Lingua: Francese

Version française – 1917 – Marco Valdo M.I.
D'après la version italienne de Riccardo Venturi d'une chanson en anglais de Linda Ronstadt, écrite par David Olney.

C'est l'histoire d'une aventure parisienne d'un “poilu” en permission et comme tel, promis à la mort quelque part dans la Somme ou du côté de Verdun. Elle est racontée par la demoiselle au grand cœur qui un soir, le recueille et tente de lui réchauffer le cœur toute une nuit... C'est comme qui dirait “une bonne sœur” ou une “petite sœur des pauvres”, mais au grand cœur, même si elle a oublié comment on prie. Elle a un cœur si grand qu'il ne peut se refuser à ceux qui lui font une révérence, à tous ces enfants perdus et à leurs complaintes. Gloire aux dames compatissantes...

D'ailleurs, il faudrait leur édifier un monument, mais en forme de phallus et bien en vue sur la place principale de tous les villages, face à l'église et à la mairie, pour rappeler aux jeunes générations le rôle éminent des dames du temps jadis. Ce serait bien la moindre des choses et rendrait à ces dames l'image du sentiment qu'elles surent si bien susciter chez les jeunes (et même, moins jeunes) hommes en temps de guerre et même encore, en temps de paix.

Et chaque année, à une date choisie, les autorités publiques et les enfants des écoles, dûment encadrés par leurs maîtresses, se rendraient en cortège poser une couronne symbolique au pied du monument et se recueilleraient en pensant à tout ce qu'elles ont bien pu faire pour susciter l'engouement et le réconfort des hommes.

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
1917

Un gars étrange est venu vers moi
Un soldat en permission de trois jours
Qui cherche une nuit d'extase à bon marché
Et les bras d'une femme pour le cacher.

Il me salue d'une courtoise révérence
Et cache sa peine en faisant le dur
Il boit trop et rit lourdement,
Comment pourrai-je lui dire non ?

Dansons sous la lune,
Je te chanterai “ Clair de Lune”
Et le matin viendra bien trop tôt
Mais pour cette nuit, la guerre est finie.

Il me parle en un français scolaire
De la vie du soldat dans la tranchée,
Du regard de la mort et de son odeur horrible
Je fais de mon mieux pour lui plaire.

Il pose deux roses dans un vase
Deux roses tristes, hors de propos
Comme le beau sourire sur son visage en peine
Et je joue à le taquiner

Tiens-moi sous le ciel de Paris
Ne parlons pas du pourquoi et du comment
Il sera toujours temps de mourir demain
Mais pour cette nuit, la guerre est finie.

Nous faisons l'amour avec trop de fougue et trop vite
Il s'endort, son visage est un masque
Il s'éveille avec des frissons et boit au flacon
Et je l'embrasse.

On meurt dans les tranchées et dans les cieux
En Belgique et en France, les morts sont partout
On meurt trop vite, on n'a pas le temps de préparer
Une tombe décente pour les accueillir.

Gloire du vieux monde, renommée du vieux monde
Le vieux monde s'en est allé, allé en flammes
Rien ne sera plus jamais le même
Et rien ne dure toujours.

Je voudrais prier pour lui, mais j'ai oublié comment on fait
Et il n'y a rien, rien qui puisse le sauver à présent
Il y a toujours un autre avec la même révérence ridicule
Et qui suis-je pour lui dire non.

inviata da Marco Valdo M.I. - 24/3/2009 - 18:25


Je veux te rémercier de tout mon cœur, Marco Valdo, pour avoir traduit si bien cette chanson. Qu'on ne me demande jamais quelle est la chanson du site que je préfère: je ne saurais jamais répondre. Mais, sans doute, cette chanson-ci est parmi les plus belles, les plus humaines, les plus amères.

Il faudrait la faire écouter, et écouter très bien, aux "néo-moralistes" de ce temps, aux faux-culs de mon cul, à tous ceux qui n'ont jamais recherché un moment d'amour dans leur vie.

Merci encore.

Riccardo Venturi - 25/3/2009 - 03:02




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