Lingua   

La journée du 18 mars

Charles More et Gaillard Fils
Lingua: Francese




C’était le dix-huit mars dix-huit-cent-soixante-onze…
Ils s’étaient tus soudain tous ces monstres de bronze
Que la guerre avait fait serviteurs de la mort !
Ces canons qui, de poudre, étaient tous noirs encor
Trahi ! Livré ! Paris ne voulait plus de honte…
En vain les généraux Clément Thomas, Lecomte,
Commandent à Montmartre et ténébreusement,
L’assassinat du peuple et son désarmement
Mais, grâce à son courage, après tant d’infortune,
Ces lâches sont punis, ce jour de Liberté ;
Bientôt on va pouvoir proclamer la Commune,
A la face de tous, au cri d’Egalité

Soldat ! en ce grand jour tu comprends et t’arrêtes…
Dégoûté de carnage et lassé de conquêtes,
Tu comprends maintenant qu’on ne trompe que toi ;
Qu’il te la faut briser cette exécrable loi
Qui te fait l’assassin, - aveuglement extrême -
Du Peuple, et que c’est toi le Peuple, oui, toi-même
Quand viendra donc le jour où nul ne combattra
L’instant où sur nous tous la lumière luira
Qu’il ne faudra plus, ô Justice, défendre
Que le bonheur humain par le sang acheté,
Tous nos vils oppresseurs seront réduits en cendre
Et que ce monde, enfin, aura l’Egalité.



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