Nie męcz mnie
Połóż się
Pozwól mi śnić
Ja też chcę żyć
Co ty wiesz
Rób co chcesz
Dosyć już mam
Chcę być sam
Zostaw mnie,
Proszę cię
Dobrze wiesz,
Że kocham cię...
Połóż się
Pozwól mi śnić
Ja też chcę żyć
Co ty wiesz
Rób co chcesz
Dosyć już mam
Chcę być sam
Zostaw mnie,
Proszę cię
Dobrze wiesz,
Że kocham cię...
inviata da Krzysiek Wrona - 26/2/2016 - 00:13
Mi incuriosiva da sempre il significato del testo recitato in francese nel sottofondo. Secondo l'indicazione che si trova sul disco, sono frammenti degli articoli presi dal giornale "L’Humanite", letti da Joanna Posmyk. Sarebbe interessante scoprire se sono in qualche modo legati al testo cantato in polacco, oppure scelti a casaccio...
Non ho trovato la minima traccia della traduzione di queste parti nella rete.
Aiudo!
Salud
Non ho trovato la minima traccia della traduzione di queste parti nella rete.
Aiudo!
Salud
Krzysiek - 28/2/2016 - 15:51
Lingua: Italiano
Traduzione italiana di Krzysiek Wrona
28 febbraio 2016
28 febbraio 2016
MISS PROPAGANDISS
Non mi stancare
Va’ a letto
Lasciami sognare
Voglio vivere anch’io
Ma tu che né sai
Fa’ come ti pare
Mi sono stufato
Voglio restare solo
Lasciami stare
Ti prego
Lo sai bene
Che ti amo...
Non mi stancare
Va’ a letto
Lasciami sognare
Voglio vivere anch’io
Ma tu che né sai
Fa’ come ti pare
Mi sono stufato
Voglio restare solo
Lasciami stare
Ti prego
Lo sai bene
Che ti amo...
inviata da Krzysiek - 28/2/2016 - 17:26
Lingua: Francese
Version française – MISS PROPAGANDE – Marco Valdo M.I. – 2016
d’après la version italienne – MISS PROPAGANDISS – Krzysiek Wrona – 2016
d’une
Chanson polonaise – Miss Propagandiss – Bogdan Olewicz – 1983
Texte de Bogdan Olewicz et Zbigniew Hołdys
Musique de Zbigniew Hołdys
Miss Propagandiss est à l’évidence une chanson à clé, une chanson cryptée, même si elle a toutes les allures d’une chanson d’amour, comme Le Temps des Cerises, qui est elle aussi une chanson d’amour, rappelle la Commune de Paris. Cependant, cette déclaration d’amour à Miss Propagande est pure ironie, pour qui veut l’entendre, d’autant plus forte qu’elle est cachée, un peu rentrée comme une colère. Cela dit, quelques commentaires et pour commencer, la réponse à la question de Krzysiek qui demandait : « Je suis depuis toujours curieux de connaître la signification du texte dit en français en arrière-plan sonore. Selon l’indication qui figure sur le disque, ce sont des fragments d’articles du journal L’Humanité ».
Ah !, dit Lucien l’âne en riant, je suis très curieux moi aussi et j’aimerais vraiment savoir ce que tu as à en dire ?
Rien qui va pouvoir satisfaire la curiosité de Krzysiek. Car, d’abord, je tiens pour acquis qu’il sait parfaitement bien que L’Humanité est le quotidien du P.C.F. et qu’en matière de propagande, il n’a pas grand-chose à apprendre des services polonais et que de mémoire, comme à peu près tous les organes des partis communistes, il avait bien du mal à s’en prendre aux régimes en place dans les pays du Pacte de Varsovie. Ce doit donc être une forme d’illustration de l’influence de Miss Propagande à l’étranger. De toute façon, la chose est difficile à contrôler, car, en fait, si on entend vaguement quelque chose en fond sonore, même à une oreille exercée comme celle d’un âne ou d’un locuteur français, rien de compréhensible ne ressort, ni même rien qui laisse penser que ce serait du français. Cela dit, l’idée de lire des extraits de L’Humanité comme illustration de Miss Propagandiss ne manque certainement pas de pertinence. Une autre hypothèse pousserait à se demander si le but recherché n’est pas de démontrer que ce quelque chose de ce que dit l’humanité (de ce que disaient les gens d’ailleurs à propos de ce que subissaient les Polonais) est couvert par le tintamarre de Miss Propagandiss.
Ce serait alors une excellente démonstration, car en fait, on ne comprend rien de ce brouhaha, dit Lucien l’âne. Mais tu parlais de quelques commentaires. De quoi s’agit-il ?
Eh bien, cette Miss Propagandiss, Miss Propagande, Madame Propagande m’en évoque d’autres. Ainsi Léo Ferré s’en était pris quant à lui à la guerre en la nommant Miss Guéguerre ou à la misère avec Madame la misère. Voilà pour le Miss Propagande – Fraulein Propaganda – Madame la Propagande – Soeur Évangélise.
Que voilà d’intéressantes personnes, que je me garderais bien de fréquenter, tout âne que je suis, dit Lucien l'âne en grattant le sol de son joli sabot noir.
Et tu aurais mille fois raison, car la guerre et la misère sont d’effroyables rencontres, mais elles ont pour elles leur évidence, j’allais dire leur franchise. Ce n’est pas le cas de Miss Propagande, qui elle est des plus insidieuses ; tellement menteuse, sournoise, retorse que si pour séduire les peuples, elle est propagande ; pour séduire les croyants, elle se nomme évangélisation et pour séduire les gens, elle se pare du joli nom de publicité. En réalité, c’est la même chose. C’est une fameuse hétaïre, une mercenaire de la communication qui sert celui qui a le pouvoir ; le pouvoir ou l’argent, ce qui est la même chose. Madame Propagande est une guerrière, une technicienne de la guerre, c’est une arme des plus efficaces dans la Guerre de Cent Mille Ans où elle s’inscrit résolument dans le camp des riches et des puissants.
Écoutons-la quand même cette chanson et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde propagandiste, publicitaire, télévisuel, radiophonique, communiquant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
d’après la version italienne – MISS PROPAGANDISS – Krzysiek Wrona – 2016
d’une
Chanson polonaise – Miss Propagandiss – Bogdan Olewicz – 1983
Texte de Bogdan Olewicz et Zbigniew Hołdys
Musique de Zbigniew Hołdys
Miss Propagandiss est à l’évidence une chanson à clé, une chanson cryptée, même si elle a toutes les allures d’une chanson d’amour, comme Le Temps des Cerises, qui est elle aussi une chanson d’amour, rappelle la Commune de Paris. Cependant, cette déclaration d’amour à Miss Propagande est pure ironie, pour qui veut l’entendre, d’autant plus forte qu’elle est cachée, un peu rentrée comme une colère. Cela dit, quelques commentaires et pour commencer, la réponse à la question de Krzysiek qui demandait : « Je suis depuis toujours curieux de connaître la signification du texte dit en français en arrière-plan sonore. Selon l’indication qui figure sur le disque, ce sont des fragments d’articles du journal L’Humanité ».
Ah !, dit Lucien l’âne en riant, je suis très curieux moi aussi et j’aimerais vraiment savoir ce que tu as à en dire ?
Rien qui va pouvoir satisfaire la curiosité de Krzysiek. Car, d’abord, je tiens pour acquis qu’il sait parfaitement bien que L’Humanité est le quotidien du P.C.F. et qu’en matière de propagande, il n’a pas grand-chose à apprendre des services polonais et que de mémoire, comme à peu près tous les organes des partis communistes, il avait bien du mal à s’en prendre aux régimes en place dans les pays du Pacte de Varsovie. Ce doit donc être une forme d’illustration de l’influence de Miss Propagande à l’étranger. De toute façon, la chose est difficile à contrôler, car, en fait, si on entend vaguement quelque chose en fond sonore, même à une oreille exercée comme celle d’un âne ou d’un locuteur français, rien de compréhensible ne ressort, ni même rien qui laisse penser que ce serait du français. Cela dit, l’idée de lire des extraits de L’Humanité comme illustration de Miss Propagandiss ne manque certainement pas de pertinence. Une autre hypothèse pousserait à se demander si le but recherché n’est pas de démontrer que ce quelque chose de ce que dit l’humanité (de ce que disaient les gens d’ailleurs à propos de ce que subissaient les Polonais) est couvert par le tintamarre de Miss Propagandiss.
Ce serait alors une excellente démonstration, car en fait, on ne comprend rien de ce brouhaha, dit Lucien l’âne. Mais tu parlais de quelques commentaires. De quoi s’agit-il ?
Eh bien, cette Miss Propagandiss, Miss Propagande, Madame Propagande m’en évoque d’autres. Ainsi Léo Ferré s’en était pris quant à lui à la guerre en la nommant Miss Guéguerre ou à la misère avec Madame la misère. Voilà pour le Miss Propagande – Fraulein Propaganda – Madame la Propagande – Soeur Évangélise.
Que voilà d’intéressantes personnes, que je me garderais bien de fréquenter, tout âne que je suis, dit Lucien l'âne en grattant le sol de son joli sabot noir.
Et tu aurais mille fois raison, car la guerre et la misère sont d’effroyables rencontres, mais elles ont pour elles leur évidence, j’allais dire leur franchise. Ce n’est pas le cas de Miss Propagande, qui elle est des plus insidieuses ; tellement menteuse, sournoise, retorse que si pour séduire les peuples, elle est propagande ; pour séduire les croyants, elle se nomme évangélisation et pour séduire les gens, elle se pare du joli nom de publicité. En réalité, c’est la même chose. C’est une fameuse hétaïre, une mercenaire de la communication qui sert celui qui a le pouvoir ; le pouvoir ou l’argent, ce qui est la même chose. Madame Propagande est une guerrière, une technicienne de la guerre, c’est une arme des plus efficaces dans la Guerre de Cent Mille Ans où elle s’inscrit résolument dans le camp des riches et des puissants.
Écoutons-la quand même cette chanson et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde propagandiste, publicitaire, télévisuel, radiophonique, communiquant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MISS PROPAGANDE
Tu me fatigues !
Va coucher !
Laisse-moi rêver,
Je veux vivre.
Mais qu’en sais-tu, toi ?
Fais comme il te semble.
J’en ai marre.
Je veux rester seul, moi.
Laisse-moi,
Je te prie.
Tu le sais quoi
Que je t’aime…
Tu me fatigues !
Va coucher !
Laisse-moi rêver,
Je veux vivre.
Mais qu’en sais-tu, toi ?
Fais comme il te semble.
J’en ai marre.
Je veux rester seul, moi.
Laisse-moi,
Je te prie.
Tu le sais quoi
Que je t’aime…
inviata da Marco Valdo M.I. - 29/2/2016 - 22:22
Per la stessa disambiguità che caratterizza una canzone di De André, per esempio, quale "Dolcenera".
Per esempio...
Un saluto
Per esempio...
Un saluto
krzyś - 28/2/2016 - 19:34
Solo che sulla CCG ci sono ben 48 canzoni di Faber ma tra esse "Dolcenera" proprio non c'è...
Saluti a te e grazie per la "non risposta metafisico-surrealista".
Ciao
Saluti a te e grazie per la "non risposta metafisico-surrealista".
Ciao
Bernart Bartleby - 28/2/2016 - 20:38
Chissà, forse il motivo potrebbe essere proprio...nel titolo :-) Immaginiamo una dichiarazione di "odi et amo" alla propaganda, uno vuole restare solo, si è stufato, vuole sognare, però poi in fondo ama disperatamente la Propaganda. La Propaganda rassicura, offre paradisi in terra, soluzioni a tutto....come si fa a non amarla?
Riccardo Venturi - 28/2/2016 - 21:07
Me sa che 'ai colto perfettamente la situazione, Rick. Dobbiamo pure ricordare che la canzone è del '82–83. E di cosa si poteva cantare allora in Polonia :)
Era inizialmente anche un'idea di "smuovere le acque" in vista del giubileo della 25000 'ętessima Cannzon Contr della L'Guerré :)
Mi devi credere, non volevo offendere nessuno...
(krzyś)
Era inizialmente anche un'idea di "smuovere le acque" in vista del giubileo della 25000 'ętessima Cannzon Contr della L'Guerré :)
Mi devi credere, non volevo offendere nessuno...
(krzyś)
Qui mi dovresti rispondere a una domanda, Krzysiek: vale a dire se in quel periodo, '82-'83, in Polonia per caso c'era un profluvio di canzonette d'amore o roba del genere. Faccio un esempio: in Italia, durante il ventennio fascista, non si cantavano che canzonette d'amore. Ammòre, ammòre e basta. E' una caratteristica di tutti i regimi (e non solo totalitari): quando si vogliono addormentare le coscienze e anestetizzare i popoli, gli ingredienti sono sempre quelli. Ammòre e pallone. A proposito del pallone, mi ricordo di quando la Polonia, proprio nell' 82, arrivò terza ai mondiali di calcio, quelli vinti dall'Italia (la semifinale fu proprio Italia-Polonia se mi ricordo bene, con due gol di Paolo Rossi): in Polonia ci fu uno speaker della radio nazionale che dichiarò che alla nazionale polacca sarebbe stato tributato in patria un omaggio uguale a quello per il principe Sobieski dopo l'assedio di Vienna. Forse, chissà, si potrebbe tentare una specie di "traduzione" di questa canzone, ma non in italiano o in qualsiasi altra lingua: tradurla sciogliendo tutto il retroterra che c'è dietro. Non sarebbe certo il primo caso al mondo in cui il significato di una canzone, o di qualsiasi altra cosa, è affidato a un titolo, a una percezione sottintesa, a qualcosa del genere. Boh, magari sbaglio con tutte le mie elucubrazioni, e cerco sempre rigorosamente di non rivelare verità, quello lo lascio volentieri ai "propagandiss" delle varie favolette religiose. Dico solo che, magari, è una possibilità. Ad ogni modo non credo proprio che tu abbia "offeso" qualcuno. Ma proviamo un po' a immaginare se dopo il "kocham cię..." finale ci fosse stato, che so io, "Jaruzelski" :-)
Riccardo Venturi - 29/2/2016 - 06:20
Bene, grazie ad entrambi, krzyś e Riccardo, ora mi è chiaro quello che prima mi sfuggiva...
Continuo - a costo di risultare noioso - che se chi contribuisce una nuova canzone ci spende sopra anche qualche parola, specie se il testo - come questo - è abbastanza criptico, giova sempre a tutti e fa delle CCG/AWS qualcosa di radicalmente diverso da ogni altro database presente nel WEB.
Saluti
(Bernart Bartleby)
Continuo - a costo di risultare noioso - che se chi contribuisce una nuova canzone ci spende sopra anche qualche parola, specie se il testo - come questo - è abbastanza criptico, giova sempre a tutti e fa delle CCG/AWS qualcosa di radicalmente diverso da ogni altro database presente nel WEB.
Saluti
(Bernart Bartleby)
Raccomandazione che, se possibile, "sposo" in pieno. Tenendo anche conto che molto spesso, in tante pagine, le introduzioni (spiegazioni, interpretazioni ecc.) sono state inserite anni dopo (la famosa "serata giusta", come la chiamo). Ad ogni modo, la stessa cosa vale anche, ad esempio, per le indicazioni discografiche e autoriali e, uài not, per un po' di editing dei, e attenzione ai, testi, specie se ripresi in rete. Ultimamente, in tempi di smartòfoni e social pippwork, la sciatteria è aumentata a dismisura. Salud!
Basta magari sapere chi è Jerzy Urban
Chiamato anche "Goebbels dei tempi di leggi marziali in Polonia"
Ennsomma, un simpaticone :)
Chiamato anche "Goebbels dei tempi di leggi marziali in Polonia"
Ennsomma, un simpaticone :)
krzyś - 29/2/2016 - 22:27
Contro la propaganda si può solo far la propaganda :)
Personalmente, ho creduto per molti anni fortemente che la "Dolcenera" fosse una canzone che tratta soltanto di una amore passato : D
https://www.youtube.com/watch?v=ja2Etav6tHc
Personalmente, ho creduto per molti anni fortemente che la "Dolcenera" fosse una canzone che tratta soltanto di una amore passato : D
https://www.youtube.com/watch?v=ja2Etav6tHc
krzyś - 29/2/2016 - 23:02
Insomma, la Rzeczpospolita sembra essere passata da Urban a Orbán :-) Cambio di vocale, come direbbe la "Settimana Enigmistica"....
Riccardo Venturi - 1/3/2016 - 00:42
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Dall'album doppio "I Ching"
Testo di Bogdan Olewicz e Zbigniew Hołdys
Musica di Zbigniew Hołdys
Wojciech Waglewski – l'orazione sulla chitarra
Joanna Posmyk – L’Humanite
Andrzej Nowicki – bas
Wojciech Morawski – tamburi
da tekstowo