Canzone scritta dopo l'attentato alle torri gemelle di NY del 2001 (le nuove torri di Babele)e molti lo bollarono come un attacco alla nostra civiltà (occidentale) da parte di esseri incivili. Ma anche noi, a ben guardare la storia, purtroppo anche recente, non abbiamo molto di cui vantarci.
La civiltà dell’arroganza, la civiltà di chi : “il mondo è mio”.
La civiltà senza speranza e la civiltà di chi : “lo voglio anch’io”.
La civiltà dalla pelle bianca, la civiltà dalla pelle scura.
La civiltà del conto in banca, la civiltà della paura.
La civiltà del terrorismo, e chi nasconde la mano assassina.
La civiltà del pena di morte, che sia per fame o ghigliottina.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba bianca forse non si poserà.
La civiltà della guerra santa, la civiltà di chi : “lo vuole Dio”.
La civiltà della violenza, della coscienza nell’oblio.
La civiltà di chi opprime i popoli negando anche l’ultima speranza.
La civiltà di chi uccide il dialogo, e non conosce la tolleranza.
La civiltà del “ chi è diverso potenzialmente è un assassino”.
La civiltà di chi si crede superiore al proprio vicino.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba stanca forse non si poserà.
La civiltà dell’ olocausto e lo sterminio di chi è diverso.
La civiltà di chi : “ho vinto la guerra”, povero illuso , comunque hai perso.
La civiltà dell’ oro nero come una bomba ad orologeria.
La civiltà della polvere bianca, passaporto per la pazzia.
E nuove torri di Babele crollano al ritmo di una danza
fatta di incomprensioni eterne, vecchi rancori ed ignoranza.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una parola stanca che nessuno ascolterà.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba bianca forse un giorno si poserà.
La civiltà senza speranza e la civiltà di chi : “lo voglio anch’io”.
La civiltà dalla pelle bianca, la civiltà dalla pelle scura.
La civiltà del conto in banca, la civiltà della paura.
La civiltà del terrorismo, e chi nasconde la mano assassina.
La civiltà del pena di morte, che sia per fame o ghigliottina.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba bianca forse non si poserà.
La civiltà della guerra santa, la civiltà di chi : “lo vuole Dio”.
La civiltà della violenza, della coscienza nell’oblio.
La civiltà di chi opprime i popoli negando anche l’ultima speranza.
La civiltà di chi uccide il dialogo, e non conosce la tolleranza.
La civiltà del “ chi è diverso potenzialmente è un assassino”.
La civiltà di chi si crede superiore al proprio vicino.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba stanca forse non si poserà.
La civiltà dell’ olocausto e lo sterminio di chi è diverso.
La civiltà di chi : “ho vinto la guerra”, povero illuso , comunque hai perso.
La civiltà dell’ oro nero come una bomba ad orologeria.
La civiltà della polvere bianca, passaporto per la pazzia.
E nuove torri di Babele crollano al ritmo di una danza
fatta di incomprensioni eterne, vecchi rancori ed ignoranza.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una parola stanca che nessuno ascolterà.
Una colomba bianca vola sopra la città,
Una colomba bianca forse un giorno si poserà.
envoyé par Andrea BURIANI - 15/12/2009 - 15:15
Langue: français
Version française – LA CIVILISATION – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – La civiltà – Andrea Buriani – 2001
Chanson écrite après l’attaque des tours jumelles de New York en 2001 (les nouvelles tours de Babel), que beaucoup ont qualifiée d’attaque contre notre civilisation (occidentale) par des êtres non civilisés. Mais nous aussi, en regardant l’histoire, malheureusement aussi l’histoire récente, nous n’avons pas beaucoup de quoi nous vanter.
Chanson italienne – La civiltà – Andrea Buriani – 2001
Chanson écrite après l’attaque des tours jumelles de New York en 2001 (les nouvelles tours de Babel), que beaucoup ont qualifiée d’attaque contre notre civilisation (occidentale) par des êtres non civilisés. Mais nous aussi, en regardant l’histoire, malheureusement aussi l’histoire récente, nous n’avons pas beaucoup de quoi nous vanter.
Dialogue maïeutique
La civilisation, Lucien l’âne mon ami, voilà un titre dont je ne devrai sans doute pas t’expliquer le sens.
Oh évidemment, dit Lucien l’âne, c’est là un titre qu’on comprend aisément et qu’il ne faudrait pas expliquer. Du moins, à première vue, car c’est là un bien grand mot et tout le reste reste à préciser.
En effet, Lucien l’âne mon ami, la civilisation est un concept vague et qui renvoie à des réalités multiples. Employé ainsi, il renvoie immédiatement à celui qui l’exprime. Autrement dit, la civilisation est celle de celui qui parle et envisagée singulièrement, elle se distingue de toutes les autres civilisations. Cependant, je te rassure, la chanson sait cela et elle s’échine à distinguer et à qualifier toutes sortes de civilisations ou de visages de la civilisation, d’une civilisation particulière, celle où nous vivons ici actuellement, celle que très curieusement on appelle « occidentale », comme si on n’était pas tous à l’est ou à l’ouest de quelqu’un d’autre. Sinon, comment expliquer Christophe Colomb qui partait vers l’Occident pour atteindre un pays d’Orient.
En fait, dit Lucien l’âne, ça dépend de quel côté on se tourne et puis, depuis longtemps, on sait que la Terre est ronde. Où commence l’ouest ? Nulle part ou partout, ce qui revient au même. Où finit-il ? Nulle part ou n’importe où.
Parfaitement, Lucien l’âne mon ami, et c’est pareil pour l’est. Par contre, grâce aux pôles, on peut situer beaucoup plus exactement le nord et le sud et même la ligne de partage qu’est l’Équateur. Pour la chanson, la civilisation, dont elle parle a de multiples défauts et elle est vue – en quelque sorte – de l’intérieur, par un de ses habitants. Disons quelqu’un qui vit dans le même tropisme que Jacques Dutronc, dans la civilisation de l’« Et moi, et moi, et moi », la civilisation de l’émoi, émoi, émoi.
Et ça dure, ça dure et on n’en voit pas la fin, dit Lucien l’âne, et la colombe qui attend pour se poser. Elle attend quoi, au juste ?
Ça, Lucien l’âne mon ami, je peux te le dire : elle attend la fin de La Guerre de Cent mille ans, que les riches et les puissants font aux pauvres afin de garder leur pouvoir, d’assurer leur domination, de couver leurs richesses, de perpétuer l’exploitation, etc.
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, c’est pas demain la veille, s’il faut attendre jusqu’Au matin du Grand Soir, surtout, qu’il y a les autres « civilisations », à l’est ou à l’ouest, on ne sait plus ; dans tous les cas, la colombe est perdue. Enfin, même si l’avenir nous échappe, on en saura plus quand on y sera. En attendant, tissons le linceul de ce vieux monde éwaré, égaré, perdu, confus, tordu et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
La civilisation, Lucien l’âne mon ami, voilà un titre dont je ne devrai sans doute pas t’expliquer le sens.
Oh évidemment, dit Lucien l’âne, c’est là un titre qu’on comprend aisément et qu’il ne faudrait pas expliquer. Du moins, à première vue, car c’est là un bien grand mot et tout le reste reste à préciser.
En effet, Lucien l’âne mon ami, la civilisation est un concept vague et qui renvoie à des réalités multiples. Employé ainsi, il renvoie immédiatement à celui qui l’exprime. Autrement dit, la civilisation est celle de celui qui parle et envisagée singulièrement, elle se distingue de toutes les autres civilisations. Cependant, je te rassure, la chanson sait cela et elle s’échine à distinguer et à qualifier toutes sortes de civilisations ou de visages de la civilisation, d’une civilisation particulière, celle où nous vivons ici actuellement, celle que très curieusement on appelle « occidentale », comme si on n’était pas tous à l’est ou à l’ouest de quelqu’un d’autre. Sinon, comment expliquer Christophe Colomb qui partait vers l’Occident pour atteindre un pays d’Orient.
En fait, dit Lucien l’âne, ça dépend de quel côté on se tourne et puis, depuis longtemps, on sait que la Terre est ronde. Où commence l’ouest ? Nulle part ou partout, ce qui revient au même. Où finit-il ? Nulle part ou n’importe où.
Parfaitement, Lucien l’âne mon ami, et c’est pareil pour l’est. Par contre, grâce aux pôles, on peut situer beaucoup plus exactement le nord et le sud et même la ligne de partage qu’est l’Équateur. Pour la chanson, la civilisation, dont elle parle a de multiples défauts et elle est vue – en quelque sorte – de l’intérieur, par un de ses habitants. Disons quelqu’un qui vit dans le même tropisme que Jacques Dutronc, dans la civilisation de l’« Et moi, et moi, et moi », la civilisation de l’émoi, émoi, émoi.
Et ça dure, ça dure et on n’en voit pas la fin, dit Lucien l’âne, et la colombe qui attend pour se poser. Elle attend quoi, au juste ?
Ça, Lucien l’âne mon ami, je peux te le dire : elle attend la fin de La Guerre de Cent mille ans, que les riches et les puissants font aux pauvres afin de garder leur pouvoir, d’assurer leur domination, de couver leurs richesses, de perpétuer l’exploitation, etc.
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, c’est pas demain la veille, s’il faut attendre jusqu’Au matin du Grand Soir, surtout, qu’il y a les autres « civilisations », à l’est ou à l’ouest, on ne sait plus ; dans tous les cas, la colombe est perdue. Enfin, même si l’avenir nous échappe, on en saura plus quand on y sera. En attendant, tissons le linceul de ce vieux monde éwaré, égaré, perdu, confus, tordu et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA CIVILISATION
La civilisation de l’arrogance, la civilisation du « monde est à moi »,
La civilisation du désespoir, la civilisation du "Et moi, et moi, et moi",
La civilisation à la peau blanche, la civilisation à la peau de couleur,
La civilisation du compte en banque, la civilisation de la peur,
La civilisation du terrorisme et de la main assassine,
La civilisation de la peine de mort, par la guillotine ou par la famine.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Dans la ville, ne se pose pas la blanche colombe.
La civilisation de « Dieu le veut », la civilisation de la guerre sainte,
La civilisation de la violence, de la conscience éteinte,
La civilisation de l’oppression et du désespoir,
La civilisation de l’intolérance et de l’étouffoir,
La civilisation de l’étranger dangereux assassin,
La civilisation du supérieur à ses voisins.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Dégoûtée, ne se pose pas la blanche colombe.
La civilisation de l’holocauste et l’extermination des gens différents,
La civilisation d’« On a gagné », quand on a toujours perdu, pauvre illusion,
La civilisation de l’or noir, belle bombe à retardement,
La civilisation de la poudre blanche, passeport pour l’aliénation
Et les nouvelles Babels s’effondrent au rythme de la danse
Des malentendus, des rancunes et de l’ignorance.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Un jour, peut-être, se posera la blanche colombe.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Un jour, peut-être, se posera la blanche colombe.
La civilisation de l’arrogance, la civilisation du « monde est à moi »,
La civilisation du désespoir, la civilisation du "Et moi, et moi, et moi",
La civilisation à la peau blanche, la civilisation à la peau de couleur,
La civilisation du compte en banque, la civilisation de la peur,
La civilisation du terrorisme et de la main assassine,
La civilisation de la peine de mort, par la guillotine ou par la famine.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Dans la ville, ne se pose pas la blanche colombe.
La civilisation de « Dieu le veut », la civilisation de la guerre sainte,
La civilisation de la violence, de la conscience éteinte,
La civilisation de l’oppression et du désespoir,
La civilisation de l’intolérance et de l’étouffoir,
La civilisation de l’étranger dangereux assassin,
La civilisation du supérieur à ses voisins.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Dégoûtée, ne se pose pas la blanche colombe.
La civilisation de l’holocauste et l’extermination des gens différents,
La civilisation d’« On a gagné », quand on a toujours perdu, pauvre illusion,
La civilisation de l’or noir, belle bombe à retardement,
La civilisation de la poudre blanche, passeport pour l’aliénation
Et les nouvelles Babels s’effondrent au rythme de la danse
Des malentendus, des rancunes et de l’ignorance.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Un jour, peut-être, se posera la blanche colombe.
Au-dessus de la ville vole la blanche colombe,
Un jour, peut-être, se posera la blanche colombe.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 21/6/2021 - 21:10
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