Chanson écrite pour la libération des militants d’Action directe emprisonnés dans les prisons françaises depuis un quart de siècle !
Depuis qu’ils vous ont mis dedans
On n’a pas vu le temps passer
Vingt ans, déjà, mon fils aîné
Et ma fille, dix-huit printemps
De ces années qu’avons-nous fait ?
Que pouvons-nous bien en dire ?
Nous avons vu des murs tomber
Nous en avons laissé construire
Depuis qu’ils vous ont enfermés
Nous n’avons pas gagné grand chose
Pour l’avenir des justes causes
Qui toujours nous ont rassemblés
Nous étions si sûrs de la voir
À l’horizon, comme un soleil
La Révolution, notre espoir
Que rien ne serait plus pareil
Depuis qu’ils vous gardent reclus
Ils ont voulu qu’on vous oublie
Qu’on vous isole ou qu’on vous tue
Par le silence ou la folie
Et ceux qui hurlent avec les loups
Vous ont condamnés à leur tour
Et leur lame sur votre cou
C’est la mort lente au fil des jours
Depuis qu’on vous a mis au ban
De ce qui fait aimer la vie
Jusqu’à vous enterrer vivants
Pour mieux jouir de votre agonie
Certains vous clouent au pilori
Les belles âmes, les repentis
Qui jadis criaient haut et fort :
« Le pouvoir est au bout du fusil ! »
Régis, Joëlle et Nathalie
Jean-Marc et George, d’autres aussi
Humiliés, battus ou malades
Vous avez tenu camarades
Depuis vingt ans les lourdes chaînes
N’auront pas eu raison de vous
Et bientôt au bout de vos peines
Toujours rebelles, toujours debout
Vous sortirez de leur mouroirs
C’est votre droit et notre espoir !
On n’a pas vu le temps passer
Vingt ans, déjà, mon fils aîné
Et ma fille, dix-huit printemps
De ces années qu’avons-nous fait ?
Que pouvons-nous bien en dire ?
Nous avons vu des murs tomber
Nous en avons laissé construire
Depuis qu’ils vous ont enfermés
Nous n’avons pas gagné grand chose
Pour l’avenir des justes causes
Qui toujours nous ont rassemblés
Nous étions si sûrs de la voir
À l’horizon, comme un soleil
La Révolution, notre espoir
Que rien ne serait plus pareil
Depuis qu’ils vous gardent reclus
Ils ont voulu qu’on vous oublie
Qu’on vous isole ou qu’on vous tue
Par le silence ou la folie
Et ceux qui hurlent avec les loups
Vous ont condamnés à leur tour
Et leur lame sur votre cou
C’est la mort lente au fil des jours
Depuis qu’on vous a mis au ban
De ce qui fait aimer la vie
Jusqu’à vous enterrer vivants
Pour mieux jouir de votre agonie
Certains vous clouent au pilori
Les belles âmes, les repentis
Qui jadis criaient haut et fort :
« Le pouvoir est au bout du fusil ! »
Régis, Joëlle et Nathalie
Jean-Marc et George, d’autres aussi
Humiliés, battus ou malades
Vous avez tenu camarades
Depuis vingt ans les lourdes chaînes
N’auront pas eu raison de vous
Et bientôt au bout de vos peines
Toujours rebelles, toujours debout
Vous sortirez de leur mouroirs
C’est votre droit et notre espoir !
Contributed by adriana - 2013/5/18 - 14:17
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