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Chant des Partisans

Yves Montand
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OriginaleVersione spagnola di Gustavo Sierra Fernández
CHANT DES PARTISANS

La chanson commence par des bruits et
des voix de soldats allemands qui marchent
sur Paris.


Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite!
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère.
Il y a des pays où les gens au creux de lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève.

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qui'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute.

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
EL CANTO DE LOS PARTISANOS

Amigo, ¿oyes el vuelo negro de los cuervos sobre nuestros llanos?
Amigo, ¿oyes los gritos sordos del país que ha sido encadenado?
¡Eh!, partisanos, obreros y campesinos, alarma.
Esta tarde el enemigo conocerá el precio de la sangre y las lágrimas.

¡Salid de la mina, bajad de las colinas, camaradas!
Sacad de la paja los fusiles, la metralleta, las granadas.
¡Eh!, los asesinos, con la bala y con el cuchillo, ¡matad rápido!
¡Eh!, saboteador, cuidado con tu carga: dinamita…

Somos nosotros quienes rompemos los barrotes de las prisiones por nuestros hermanos.
La herramienta en nuestros estuches y el hambre que nos pone la miseria.
Hay países donde la gente en el hueco de la cama tienen sueños.
Aquí, nosotros, vednos, marchamos y matamos, nos morimos.

Aquí todos dicen lo que quieren, lo que hace falta cuando pasa.
Amigo, si caes, un amigo sale de la sombra en tu lugar.
Mañana la sangre negra se secará al gran sol sobre los caminos.
Cantad, compañeros, en la noche la Libertad escuchamos.

Amigo, ¿oyes el vuelo negro de los cuervos sobre nuestros llanos?
Amigo, ¿oyes los gritos sordos del país que ha sido encadenado?
Oh oh…


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