Chant des Partisans
Yves MontandOriginale | Versione in esperanto da wikipedia |
CHANT DES PARTISANS La chanson commence par des bruits et des voix de soldats allemands qui marchent sur Paris. Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite... C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère. Il y a des pays où les gens au creux de lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qui'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... | CHANT DES PARTISANS Amiko, ĉu vi aŭdas, La sombran flugon de la korvoj Super niaj ebenaĵoj? Amiko, ĉu vi aŭdas, La obtuzajn kriojn de la lando Kiun oni enkatenas? Ohe! samideanoj, Laboristoj, kamparanoj, Estas alarmo! Tiun ĉi vesperon la malamiko konos la prezon de la sango Kaj la larmojn! Supreniru el minejo Malsupreniru el montetoj, kamaradoj! Eligu de la pajlo, Pafilojn, mitralojn, Grenadojn... Ohe! Mortistojn, Per kuglo kaj tranĉilo, Mortigu rapide! Ohe! Sabotisto, atentu kion vi portas: (estas) dinamito! Estas ja ni, kiuj disrompas La rungojn de la malliberejoj Por niaj fratoj, La malamo postkuranta nin Kaj la malsato emigas nin La mizero... Estas landoj Kie, homoj, en (la kavo de) la litoj faras sonĝojn; ĉi-tie, ja ni, ĉu vi vidas, Ja ni marŝas, ja ni mortigas, Ja ni mortaĉas. Ĉi-tie, ĉiu scias Kion li volas, kion li faras Kiam li pasas... Amiko, se vi falas (morta) (alia) amiko eliras la ombron Anstataŭas vin. Morgaŭ, nigra sango Sekiĝos sub la suno Sur la ŝoseoj. Fajfu, gekunuloj, Nokte, la libereco aŭskultas nin... |