La fattoria degli animali
Assemblea Musicale TeatraleOriginale | Version française – LA FERME DES ANIMAUX – Marco Valdo M.I. – 20... |
LA FATTORIA DEGLI ANIMALI La fattoria degli animali lascia un vuoto dietro sé come negli occhi di ogni bestia che lavora. Forse qualcuno riesce a malapena a chiedersi perché senza un padrone in guerra ci si ammazza ancora. La fattoria degli animali buttò fuori il signor Jones perché era stanca di lasciarsi macellare, bruciando tutti i premi di riproduzione e cotillons sotto la furia del potere popolare. E c’era il gusto della giusta appropriazione di quello che il padrone rubava tutti i giorni. La libertà si mescolava alla coscienza del pericolo che torni. E la paura che ritorni tenne stretti gli animali e li convinse quindi all’organizzazione sotto la guida provvisoria di un governo di maiali trabajaban tutti all’accumulazione. Sembrerà strano ma è provato quasi scientificamente che il suino è fatto per la dirigenza. La fattoria degli animali ringraziò riconoscente quel servizio reso dall’intellighenzia. E col lavoro si produce in parti uguali la parte dei maiali che quasi tutti i giorni si premuravano di urlare:” Lavorate non vorreste che il padrone un giorno torni!”. Ed il potere provvisorio transitoriamente usò del ghigno orrendo di due cani poliziotto per confiscare alcune uova alla gallina Cococò che non voleva ritrovarsi un figlio cotto. Ruppe le uova nel paniere al porcellino che gridò: “Ma com’è scema ‘st’animala da cortile, scambiare merci con gli amici del temuto signor Jones è solo un trucco per averlo meno ostile, ma la gallina certamente è spia trotszkista o pre-capitalista se non riesce ad afferrare il senso storico di dare al nostro Stato come aiuti i figli suoi sbattuti”. Da lì in avanti storia vecchia brutta storia di casini, guerra fredda, purghe, piani quinquennali che provocarono il disastro nei cortili più vicini repressioni dei padroni o dei maiali. Da lì in avanti storia vecchia come sono vecchi e tanti i tentativi delle razze dominanti per mascherare la pretesa della scienza con la fede della bestia da cortile che ci crede. Ma non si metta in discussione il dirigente o il scientificamente, anche i compagni, anche i più duri li senti urlare: “Abbasso gli uomini e i maiali, proviamo coi Gründrisse o coi canguri”. La fattoria degli animali lascia un vuoto dietro sé come negli occhi di ogni bestia che lavora. Forse qualcuno riesce a malapena a chiedersi perché senza un padrone in guerra ci si ammazza ancora. | LA FERME DES ANIMAUX La ferme des animaux Laisse un vide derrière soi Comme dans les yeux de toute bête qui travaille. À peine réussit-on parfois À se demander pourquoi Sans patron, on se tue encore à la guerre. La ferme des animaux, Dans une fureur du pouvoir populaire, Brûlant tous les trophées et les cotillons, A jeté Monsieur Jones à la porte, Car elle en avait marre de se faire rudoyer Et retrouva le goût de la juste appropriation De ce que le patron Tous les jours lui a volé. La liberté se mélangeait à la conscience Du péril qu’il s’en revienne Et la peur qu’il resurgisse Poussait les animaux à se rapprocher Et les a convaincus de s’organiser. Ainsi, sous la conduite provisoire D’un gouvernement de cochons, Tous travaillèrent à la collective accumulation. Il peut sembler étrange, mais il est prouvé Presque scientifiquement Que le suidé est fait pour diriger. La ferme des animaux reconnaissante A remercié L’intelligentsia pour ce service éminent. Et par son travail, on produit chaque jour La part des cochons qui toujours S’empressent de hurler : « Travaillez Si vous ne voulez Pas que le patron revienne un jour ! ». Et le pouvoir provisoire Employa à titre transitoire Deux chiens policiers Pour confisquer autoritairement Les oeufs de Cococò la poule Qui ne voulait pas voir cuire ses enfants. On cassa les œufs dans la gamelle Du cochonnet qui s’écrie : « Quelle stupide bête de basse-cour, L’échange de marchandises Avec les amis du terrible monsieur Jones Est seulement un moyen pour l’avoir moins hostile, Cette poule est un espion trotskiste Ou précapitaliste qui ne comprend pas Le sens historique de donner pour aider notre État Ses enfants en sacrifice ». De là, la vieille histoire La laide histoire des errements, Plans quinquennaux, guerre froide, purges, Qui provoquèrent le désastre Dans les fermes voisines, Les répressions par les patrons ou les cochons. De là, la vieille histoire comme il y en eut tant et tant Des tentatives des races dominantes Pour masquer la prétendue Science de la foi À la bête de cour qui croit. Mais le dirigeant n’est pas mis en discussion Et moins encore le scientifique, bien sûr Même les camarades les plus durs Hurlent : « À bas les hommes et les cochons, Essayons avec les plans ou avec les kangourous ». La ferme des animaux Laisse un vide derrière elle Dans les yeux de toute bête qui travaille. Chacun en arrive sans hésitation À se demander pourquoi sans patron, On s’entretue encore À la guerre. |