Records d'un vençut
Joan IsaacVersion française – SOUVENIRS D'UN VAINCU – Marco Valdo M.I.... | |
RECUERDOS DE UN VENCIDO | SOUVENIRS D'UN VAINCU |
Es posible encontrarlo en un bar abrazado a un "chato" en un banco verde de algún parque distante, paseando con un nieto del que está enamorado. | Parfois, on le trouve au café Accroché à un verre, Les yeux à demi-fermés Et la bouche sèche. Parfois, sur un banc vert Dans un parc éloigné, Admirant son petit-fils dont il est toqué. |
Nació cuando murió el siglo pasado, hijo de un pequeño comerciante; lo pusieron a trabajar pronto. de aprendiz o de quién sabe qué. | Il est né quand est passé Le siècle dernier. Fils d'un petit commerçant, Il alla à l'école jusqu’à quatorze ans ; Puis, on le mit à travailler. Apprenti ou je ne sais. |
Tiene aún en las manos el perfume de París de una amante de veinte años que ya ha ajado el olvido. Y un "canotier" de paja beig que lucía en los Cafés o en los conciertos dominicales del Parque Güell. | Il conserve au creux de sa main Le parfum parisien Des vingt ans d'une fille Nuage déjà dissipé Et son canotier de paille beige Illumine les cafés Ou les concerts du parc Güell, le dimanche. |
Y guarda en el fondo de un cajón medio secreto algún "Diluvio" muy viejo donde duermen palabras que el tiempo ha ido deshaciendo. Ay, si supieran el bien que te hicieron pocos te llamarían vencido. | Il garde dans le fonds d'un tiroir discret Certain très vieux « Diluvio » Où dorment des mots Que le temps a défaits. S'ils savaient le bien qu'ils t'ont fait, Vaincu peu t'appelleraient . |
Pero aquel dieciocho de julio, maldito sea cien mil veces, te robó la sonrisa y un puñado de compañeros, bombas, cañones, sangre y miedo, testimonios presentes del triunfo que te arrastró muy lejos de aquí. | Ce dix-huit juillet de trahison Cent mille fois maudit Te vola ton sourire Et une volée de compagnons, Peur, sang, bombes et canons, Témoins d'un triomphe Qui t'a rejeté très loin d'ici. |
Después, el exilio, Francia, los Pirineos, gentes de costumbres distintas y un ardor incrustado en el pecho que guarda todavía que tu tiempo retorne. Todos lucharemos con este fin. | Puis, l'exil, les Pyrénées, la France, Des gens de coutumes différentes Et l'ardeur vrillée dans la poitrine Qui garde l'espoir que ton temps revienne. Nous combattons tous dans cette espérance. |