Lingua   

Giovani come te

Rocco Scotellaro
Pagina della canzone con tutte le versioni


OriginaleVersion française – DES JEUNES COMME TOI – Marco Valdo M.I. – 20...
GIOVANI COME TEDES JEUNES COMME TOI
Quanti ne fissi negli occhi
superbi della strada, erranti
giovani come te.
Non hanno in ogni tasca
che mozziconi neri
di sigarette raccattate.
Non sanno che sperdersi
davanti alle lucide vetrine
alle dicende dei bar
ai tram in rapida corsa
alla pubblicità
padrona delle piazze.
Tanto perché il tempo si ammazzi
cantano una qualsiasi canzone,
in cui si chiamano fuorviati, si dicono
amanti del bassifondo
e si ripagano di comprensione.
Una canzone è per covare insano amore
contro le ragazze cioccolato
che sono un po’ le stelle sempre vive
che sono la speranza
d’una vita sorpresa in un sorriso.
 
E quanti, ma quanti
vorrebbero la luna nel pozzo
una loro strada sicura
che non si rompa tuttora nei bivii.
Quando compiono un gesto il solo gesto
son lì coi mietitori
addormentati ai monumenti
che aspettano la mano sulla spalla
del datore di lavoro.
Sono coi facchini di porto
contenti della faccia sporca
e le braccia penzoloni
dopo che il peso è rovesciato.
Son sprofondati talvolta in salotti
a far orgia di fumo e d’esistenzialismo
giovani malati come te di niente.
 
Spiriti pronti a tutte le chiamate
angeli maledetti
coscritti e vagabondi,
compagni dei cani randagi,
la nostra è la più sporca bandiera
la nostra giovinezza è
il più crudo dei tormenti.
Or quando la terra accaldata
ci mette addosso la smania del fuoco
nei lunghi meriggi d’estate,
è tempo di crucciarsi
di dir di sì all’Uomo che saremo
e che ci aspetta
alla Cantonata
con falce e libro in mano!
Combien tu en fixes dans les yeux
De ces arrogants de la rue, errants,
Jeunes comme toi.
Ils n'ont en poche
Que des mégots noirs
De cigarettes ramassées.
Ils ne savent que se pavaner
Devant les vitrines lumineuses,
Aux comptoirs des bars,
Dans les trams à la rapide course,
Sous la publicité,
Patronne des places.
Souvent, car le temps se tue,
Ils chantent une chanson quelconque,
Où ils se nomment égarés, où ils se disent
Amoureux des bas-fonds
Et se repayent de compréhension.
Une chanson pour couver un fol amour
Des filles bonbons
Qui sont un peu les étoiles toujours vivantes,
Qui sont l'espérance
D'une vie surprise dans un sourire.
Et comment, mais combien,
Ils voudraient la lune dans le puits,
Une route sûre
Qui ne se brise pas à tous les carrefours.
Quand ils accomplissent un geste, leur seul geste,
Ils sont là avec les moissonneurs,
Endormis aux monuments,
Qui attendent la main du patron.
Sur leur épaule.
Ils sont avec les porteurs du port,
Contents de leur visage sale
Et leurs bras pendent
Dès que la charge est posée.
Ils se terrent parfois dans des salons
À faire des orgies de fumée et d'existentialisme
Ces jeunes, malades comme toi du rien :
Esprits prêts pour tous les appels,
Anges maudits,
Conscrits et vagabonds,
Compagnons des chiens errants.
Notre jeunesse
C'est le plus sale des drapeaux,
Le plus cru des tourments.
Alors, quand la terre échauffée
Met sur notre dos le tourment du feu
Dans les longs après-midis d'été,
Il est temps de nous inquiéter
De dire oui à l'Homme que nous serons
Et qui nous attend
Au coin de la rue
Avec la faux et le livre à la main !


Pagina della canzone con tutte le versioni

Pagina principale CCG


hosted by inventati.org