Lingua   

Il crociato

Joe Fallisi
Pagina della canzone con tutte le versioni


OriginaleVersion française – LE CROISÉ – Marco Valdo M.I. - 2015
IL CROCIATO

Partimmo dalla Lorena in un freddo mattin
In sella verso la gloria e il compenso divin.

Eustachio e Baldovino, fratelli miei cari
Tra breve ci attendono giorni preclari.

Il sangue dell’infedele le piaghe dovrà
Di Cristo nostro Signore a fiumi lavar.

Ci appare Gerusalemme nel suo splendor
Le mura ne espugneremo per il Redentor!

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.

Dai varchi, è giunta l’ora, in città dilaghiam
Feroci siccome i cuori le spade saran.

Ebrei, musulmani tremate implorate
Il cuore dei cavalieri è senza pietà.

Gesù Uomo-Dio, mio Cristo risorto
Di te Condottiero la voce ascolto.

Noi siam gli strumenti del fato divino
Dell’unico Dio, del retto cammino.

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.

Oh Santa Gerusalemme in fiamme risplendi
Gridiamo esultanti la gloria ci rendi.

L’amore cristiano ci muove la mano
E apre la strada a un futuro lontano.

Oh Cristo di vita-morte tu vuoi ch’io dia morte
E morte e ancora morte e sempre più morte.

Per Cristo, con Cristo, di Cristo, da Cristo
Oh Duce tremendo, santissimo Cristo!

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.

Strappate gli infanti dai seni tremanti
Gettateli in pasto ai cani frementi.

Islam e Maometto e numi pagani
Per voi maledetti non v’è più domani.

Sgozzate miei prodi, sventrate impiccate
Straziateli in tutti i possibili modi.

Bruciate la sinagoga, ardeteli vivi
Infami giudei, razza di deicidi.

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.

Nel sangue alle caviglie marciam vincitori
Abbassa la testa infedele e poi muori.

Non più s’ode un pianto, non s’alza un lamento
C’è solo il silenzio del Santo Sepolcro.

Cantando di gioia alziamo la mano
Al nostro Signore preghiere leviamo.

Purissima Vergine e Chiesa di Roma
Vi offriamo la preda in catene ormai doma.

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.

Quando penso a quel che ho fatto
E mi guardo nello specchio
Vedo un mostro, un dannato
Son Goffredo il crociato.
LE CROISÉ

Nous partîmes de la Lorraine par un froid matin
En selle vers la gloire et le salut divin.
Eustache et Baudouin, mes chers frères
Sous peu nous attendent des jours splendides.
Un fleuve de sang d'infidèles
Lavera les plaies du Christ notre Seigneur,
Jérusalem nous apparaîtra dans sa splendeur,
Nous en enlèverons les murailles pour le Rédempteur !
Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.

De se répandre en ville par les brèches, est venue l'heure,
Nos épées seront féroces comme nos cœurs.
Juifs, musulmans tremblez et implorez,
Le cœur des chevaliers est sans pitié.
Jésus Homme-Dieu, Christ rené, de toi
Notre Condottiere, j'écoute la voix.
Nous sommes les instruments du destin divin,
Du Dieu unique, du droit chemin.
Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.

Oh Sainte Jérusalem en flammes, tu flamboies
Nous exultons de la gloire que tu nous dois.
L'amour chrétien guide notre main
Et ouvre la route à un futur lointain.
Ô Christ de vie mort, tu veux que je donne la mort
Et la mort et encore la mort et toujours plus, la mort.
Christ, avec Christ, du Christ, de Christ
Oh Duce terrible, très saint Christ !
Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.

Arrachez les petits enfants aux seins tremblants ;
Jetez-les en repas aux chiens grondants !
Islam et Mahomet et dieux païens,
Pour vous maudits, il n'y a plus de lendemain.
Égorgez, mes preux, éventrez, pendez ;
De toutes les manières possibles, détruisez !
Brûlez la synagogue, brûlez-les vifs,
Cette race de déicides, ces infâmes Juifs
Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.

Dans le sang jusqu'aux chevilles, nous marchons vainqueurs ;
Baisse la tête infidèle et puis, meurs !
On n'entend plus une plainte, pas une jérémiade ;
Seul reste le silence du Saint Sépulcre.
En chantant de joie, nous levons la main ;
Pour notre Seigneur, élevons nos prières !
Très pure Vierge et Église de Rome
Nous vous offrons la proie enchaînée maintenant domptée.
Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.

Quand je pense à cette histoire
Et me regarde dans le miroir,
Je vois un monstre, un damné.
Je suis Godefroid le croisé.


Pagina della canzone con tutte le versioni

Pagina principale CCG


hosted by inventati.org