Viêt Nam
Francesca SollevilleOriginale | Traduzione inglese / English Translation: Vietnam War Songs Project |
VIÊT NAM Au Viêt Nam il y avait des odeurs de jasmin de riz e de poisson que l’on grillait ensemble Regarde mes mains elles tremblent Au Viêt Nam il y avait des torrents rocailleux c’etait vert et nerveux sous les filles limpides Regarde mes yeux ils sont vides Au Viêt Nam il ya avait du vent dans les ajoncs sur le vent des oiseaux sur les oiseaux l’espace Regarde l’avion il menace Aujourd'hui le sang coule aux ruisseaux des rivières Quand on n’a pas faim on a peur Aujourd'hui à quoi bon en parler petit frère Le monde entier sait qu’on se meurt Au Viêt Nam aujourd'hui matin après matin on survit dans des trous Le ciel on le raconte Regarde mon poing comme il monte Sous des chapeaux ombrelles on va baissant le front ensemencer de blé le cratère des bombes Regarde l’avion comme il tombe Au Viêt Nam aujourd'hui Dieu sait qu'il fait tout noir et que des hommes nus s'obstinent à vivre libre Regarde l'espoir come il vibre Je crois qu'une chanson n'est pas toujours futile Frères lointains, mes crève-cœur je voudrais que ces mots vous soient peut-être utiles, ils viennent du fond de mon cœur. | VIETNAM In Vietnam there was the smell of jasmine Rice and fish are grilling whole Look at my hands, they tremble Viet Nam there were rocky torrents It was green and nervous about the clear girls Look into my eyes They are empty In Viet Nam there was wind in the reeds On the wind, the birds, the birds, space Viewing the plane it threatens today The blood flows to streams Rice, when you're not hungry You're scared Now what, good talk, little brother? The whole world knows that dies Viet Nam today, morning after morning It survives in the holes in heaven is told Look at my fist as he climbs Under the umbrella-hats are going Lowering the front, sowing wheat crater bombs Viewing the plane as it falls Viet Nam today, god knows He's all black and naked Men insist on living free Viewing hope as it vibrates I think a song is not always futile Distant brothers, my heart-breaking I want these words, they are perhaps useful |