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Epístola a los transeúntes

Diamanda Galás
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OriginaleVersion française – LETTRE AUX PASSAGERS – Marco Valdo M.I. – 20...
EPÍSTOLA A LOS TRANSEÚNTESLETTRE AUX PASSAGERS
Reanudo mi día de conejo
mi noche de elefante en descanso.
Renouant ma journée de lapin
Ma nuit d'éléphant au repos
Y, entre mi, digo:
ésta es mi inmensidad en bruto, a cántaros
éste es mi grato peso,
que me buscará abajo para pájaro
éste es mi brazo
que por su cuenta rehusó ser ala,
éstas son mis sagradas escrituras,
éstos mis alarmados compañones.
Je me dis à part moi
Voilà mon immensité brute, à verse
Ceci est mon poids agréable
Qui dessous me prendra pour un oiseau
Ceci est mon bras
Qui pour son compte refusa d'être aile
Voilà mes écritures saintes
Ceci sont mes couilles épouvantées.
Lúgubre isla me alumbrará continental,
mientras el capitolio se apoye en mi íntimo derrumbe
y la asamblea en lanzas clausure mi desfile.
Une île lugubre m'illuminera continentale
Tandis que le Capitole s'appuiera sur mon effondrement intime
Et l'assemblée, lances dégainées, ferme ma parade.
Pero cuando yo muera
de vida y no de tiempo,
cuando lleguen a dos mis dos maletas,
éste ha de ser mi estómago en que cupo mi lámpara en pedazos,
ésta aquella cabeza que expió los tormentos del círculo en mis pasos,
éstos esos gusanos que el corazón contó por unidades,
éste ha de ser mi cuerpo solidario
por el que vela el alma individual; éste ha de ser
mi hombligo en que maté mis piojos natos,
ésta mi cosa cosa, mi cosa tremebunda.
Mais quand je mourrai
De la vie, pas du temps
Quand mes deux mallettes seront deux
Ce doit être mon estomac dans lequel rentrera ma lampe en morceaux.
C'est cette tête qui expia les tourments du cercle de mes pas
Voilà les moins que rien que le cœur compte comme unités
Ceci doit être mon corps solitaire
Sur lequel veille l'âme individuelle ; ceci doit être
Mon nombril dans lequel je tuai les poux nés.
Ceci est mon affaire, mon affaire épouvantable.
En tanto, convulsiva, ásperamente
convalece mi freno,
sufriendo como sufro del lenguaje directo del león;
y, puesto que he existido entre dos potestades de ladrillo,
convalezco yo mismo, sonriendo de mis labios.
Entretemps, convulsive, âprement
Se remet mon frein
Souffrant comme je souffre du langage direct du lion
Et puisque j'ai existé enter deux pouvoirs de brique,
Je me remets moi-même, souriant de mes lèvres.
Se atumulta la sangre en el termómetro.
¡No es grato morir, señor, si en la vida nada se deja y si
en la muerte nada es posible, sino sobre lo que se deja en la vida!
¡No es grato morir, señor, si en la vida nada se deja y si
en la muerte nada es posible, sino sobre lo que se deja en la vida!
¡No es grato morir, señor, si en la vida nada se deja y si
en la muerte nada es posible, sino sobre lo que pudo dejarse en la vida!
Le sang fait un tumulte dans le thermomètre.
Il n'est pas agréable de mourir, monsieur, si on ne quitte rien dans la vie et si dans la mort rien n'est possible, si ce n'est sur ce qu'on laisse dans la vie !
Il n'est pas agréable de mourir, monsieur, si on ne quitte rien dans la vie et si dans la mort rien n'est possible, si ce n'est sur ce qu'on laisse dans la vie !
Il n'est pas agréable de mourir, monsieur, si on ne quitte rien dans la vie et si dans la mort rien n'est possible, si ce n'est sur ce qu'on laisse dans la vie !


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