The Partisan
Leonard CohenVersione cèca di Jaromír Nohavica | |
LE PARTISAN Lorsqu'ils ont déversés de la frontière On m'a conseillé de me rendre Ce que je ne pouvais pas faire J'ai pris mon arme, et j'ai disparu J'ai si souvent changé de nom J'ai perdu femme et enfants Mais j'ai plein d'amis Et certains sont avec moi Une vieille femme nous a donné un abri, Nous a caché dans une mansarde, puis les soldats sont arrivés; elle est morte sans un murmure. Nous étions trois ce matin Je ne suis plus que tout seul cet après-midi mais je doit continuer; les frontières sont ma prison. Oh, le vent, le vent souffle au travers des tombes le vent souffle la libertée va bientôt arriver alors nous sortirons de l'ombre. Les Allemands étaient chez moi, ils me disent, "résigne toi," mais je n'ai pas peur; j'ai repris mon arme. J'ai changé cent fois de nom, j'ai perdu femme et enfants mais j'ai tant d'amis; j'ai la France entière. Un vieil homme dans un grenier pour la nuit nous a caché, les Allemands l'ont pris; il est mort sans surprise. Oh, le vent, le vent souffle au travers des tombes le vent souffle la libertée va bientôt arriver alors nous sortirons de l'ombre. | PARTYZÁN Když přišli, bylo léto, spálená pole páchla krví a kdo se vzdal, byl ušetřen, a já vzal zbraň do rukou, hm. Svoje pravé jméno už neznám, ženu nemám a syna také ne, a je nás víc podobných, a naše oči hledí vpřed, hm. Včera spali jsme v rozbité kůlně, stará žena nám vařila polívku, ráno přišli vojáci, její dům hoří, a ona v něm, hm. Bylo nás osm, a jsme jen tři, bůhví, kolik nás bude zítra, ale jít musíme dál, hory jsou naše vězení, hm. A vítr fouká, vítr fouká, nad lesy krouží bílí sokoli, den svobody se blíží, pak sejdem z hor do údolí, hm. |