Dachaulied
Jura SoyferVersion française – La Chanson de Dachau – Marco Valdo M.I. – 20... | |
LA CANZONE DI DACHAU Reticolati armati di morte il nostro mondo hanno accerchiato: martella gelo e sole dannato, dall'alto, un cielo senza pietà. Troppo è lontana ogni gioia da noi. Lontana la Patria, lontane le donne, quando a migliaia di bigie colonne muti nell'alba al lavoro si va. Ma il motto di DACHAU noi lo sappiamo a mente. Duri come l'acciaio noi si diventerà. Compagno, sii un uomo. Compagno, resta umano. Dura fino alla fine. Sotto, compagno, dai! Lavoro è libertà. Strascica i massi, spingi i carrelli, non sia mai troppa la pena per te. Non resta nulla, più nulla non c'è di quel che eri ai tuoi giorni lontani. Pianta il piccone, che scava in profondo, e seppellisci là in fondo il dolore. Muta te stesso, nel lungo sudore, in ferro e in sasso, più forte del mondo. Ma il motto di DACHAU noi lo sappiamo a mente. Duri come l'acciaio noi si diventerà. Compagno, sii un uomo. Compagno, resta umano. Dura fino alla fine. Sotto, compagno, dai! Lavoro è libertà. Ma griderà la sirena un mattino: « In piedi, fuori, per l'ultimo appello! » Certo, quel giorno, compagno, dovunque tu sia, per tutti la gioia verrà. Incontro al sole, dov'è libertà, colmo di allegro coraggio tu andrai. E questo nostro lavoro, vedrai, buono, quel giorno, compagno, sarà ... | LA CHANSON DE DACHAU Barbelés, chargés de mort, Tendus autour de notre monde. Au-dessus, un ciel impitoyable Envoie gel et soleil brûlant. Loin de nous sont toutes les joies Loin la patrie, loin les femmes, Quand, muets, nous marchons au travail, Par milliers dans l'aube grise. Car la devise de Dachau nous avons appris Et nous nous sommes endurcis. Sois un homme, camarade. Reste un homme, camarade. Fais ton travail, trime camarade. Car le travail, le travail rend libre. Avec devant nous, la bouche des fusils Jour et nuit, nous vivons. La vie nous a appris La plus dure des leçons. Ici, personne ne compte en jours et semaines ; Certains, même plus en années. Et tant d'entre nous ont été brisés Et ont perdu leur visage. Car nous avons appris la devise de Dachau Et nous nous sommes endurcis. Sois un homme, camarade. Reste un homme, camarade. Fais ton travail, trime camarade. Car le travail, le travail rend libre. Traîne la pierre et tire le train, Nulle charge n'est trop lourde pour toi. Celui que tu étais dans les jours lointains, Aujourd'hui, n'est plus depuis longtemps déjà. Enfonce la pelle dans la terre, Rentre ta pitié profondément à l'intérieur, Et deviens par ta sueur Toi-même acier et pierre. Sonnera une fois la sirène ; Pour le dernier appel. Dehors, Où nous nous trouverons alors, Tu seras à ta place, camarade. La liberté nous offrira son clair sourire. On avancera avec un nouveau courage, Et le travail que nous ferons, Ce travail sera bon. |