L'uomo di Monaco
NomadiVersion française - L'HOMME DE MUNICH – Marco Valdo M.I. – 2009... | |
L'UOMO DI MONACO E guardai, scrutai, quel vecchio a Monaco quel sorriso, quella birra quante cose poi pensai, la mia mente a una folla di sguardi fissati dietro a quei fili spinati. E lo spiai, scrutai, divise immaginai, di uno che marciò, l'Europa calpestò, la mia mente a una folla di sguardi spietati fuori da quei fili spinati. Lo guardai nel fondo dei suoi occhi lo fissai insistendo sempre più per vedere se c'era colpa o paura, perché?, per quale ragione? E guarda, scrutai, niente poi notai solo rughe sul viso, dal tempo seminate, non aveva artigli, tremavan le sue mani come quelle di mio padre. Lo guardai nel fondo dei suoi occhi lo fissai insistendo sempre più per vedere se c'era colpa o paura, perché?, per quale ragione?. Ritornai poi, ancora a Monaco lo cercai, ma ormai, lui non era più, la mia mente, quella folla, quelle mani tra un volo di gabbiani la mia mente, quella folla, quelle mani tra un volo di gabbiani | L'HOMME DE MUNICH Je regardais, je scrutais ce vieillard à Munich Ce sourire, cette bière, je pensais à tant de choses, Ma mémoire allait à une foule de regards fixes Derrière ces fils barbelés. Je l'épiais, je le scrutais, j'imaginais des uniformes, Un qui marcha, qui piétina l'Europe Ma mémoire allait à une foule de regards fixes En dehors de ces fils barbelés. Je le regardais Au fond de ses yeux Je le fixais En insistant toujours plus Pour voir si c'était De la faute ou de la peur. Pourquoi ? Pour quelle raison ? Et regarde, je scrutais, je ne notais rien Sinon des rides sur son visage, semées par le temps, Il n'avait pas de griffes, ses mains tremblaient Comme celles de mon père. Je le regardais Au fond de ses yeux Je le fixais En insistant toujours plus Pour voir si c'était De la faute ou de la peur. Pourquoi ? Pour quelle raison ? Je retournais ensuite encore à Munich. Je le cherchais, mais désormais, il n'y était plus. Ma mémoire, cette foule, ces mains, Entre deux vols de mouettes. Ma mémoire, cette foule, ces mains, Entre deux vols de mouettes. |