Il lavavetri
Il Parto delle Nuvole PesantiVersion française – LE LAVEUR DE PAREBRISES – Marco Valdo M.I.... | |
LE LAVEUR DE VITRES | LE LAVEUR DE PAREBRISES |
Avec son éponge à la main Et la mousse dans son éponge Il a dans les yeux le parebrise De cette auto qui vient Et puis s'en ira. Appuyé à un muret, Il met ses songes dans son seau Il s'approche des moteurs Comme un chat qui se réchauffe Et puis s'en va. | Avec dans la main l’éponge Et la mousse dans l’éponge, Il a dans les yeux le parebrise De cette auto qui arrive Et ensuite s’en ira. Appuyé au poteau, Il met ses rêves dans son seau. Comme un chat, il s’approche Du moteur et il se réchauffe Et ensuite s’en va. |
Et il lave, lave, lave Les vitres de cette auto bleue Qui maintenant est arrêtée au rouge Et dans un instant sera déjà loin de toi | Et il lave lave et lave lave Les vitres de cette voiture officielle Qui maintenant est à l’arrêt au rouge Et dans un instant sera déjà lointaine. |
Il lave les vitres et il est content Il ne se soucie pas du tourment D'un travail dépourvu de sens De celui qui dit « Noonn! » Et puis s'en va. Mais lui, il voyage avec la tête Il se réfugie dans son enfance Quand le futur encore Était le bonheur Le bonheur. | Il lave les vitres et il est content ; Il n’a cure pour le moment De ce travail idiot, De celui qui fait « no » Et ensuite va partir. Il voyage dans sa tête, Il se réfugie dans son enfance Quand alors encore son avenir Était le bonheur. Le bonheur ! |
Et s'ouvre, s'ouvre la fenêtre Et lentement la petite main Fait tomber une piécette Le premier euro pour le laveur « Olé! » | Et s’ouvre s’ouvre la fenêtre Et lentement la main, petite Fait tomber une pièce, petite Premier euro du laveur de parebrises |
Mais une violente et soudaine Averse de saison Lave les yeux du laveur Lui susurre des choses étranges Et puis s'en va. | Mais une violente et soudaine Averse de saison est là, Lave les yeux du laveur de parebrises, Lui chuchote des choses étranges, Et ensuite s’en va. |
Et il lave, lave, lave Le cœur de cet homme en bleu Qui maintenant est suspendu au privilège Et dans un instant Sera déjà tombé « Olé ». | Et il lave lave et lave lave Le cœur de cet homme en bleu Accroché maintenant à ses privilèges Et dans un instant ou deux, Déjà sera tombé. Olé ! |