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'A Flobert o Sant'Anastasia

Gruppo Operaio E Zézi
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Traducción al castellano por Lucia F.
[Sant'Anastasia]LA “FLOBERT”
  
Vendredi 11 avrilViernes onze de abril
à Sant’Anastasìaen Santa Anastasía
J’ai soudain entendu un boumyo oí de repente
et j’ai été pris par la peurla espantosa explosión
  
Je venais juste de finir de travailler,Salía de mi trabajo
ne pouvait même pas marcher sur mes jambes,no tenía fuerza de andar
Ai-je demandé dans la rue,y pregunté por la calle,
Qu’est-ce que c’est que ce boum?¿qué es esta explosión?
  
À Masseria RomanoEn la Masseria Romano
une plante s’est éteinte,una fábrica explotó,
il y avait des gens qui fuyaienthabía gente escapando
et d’autres versant des larmesy otra llorando.
  
Certains sont entrés, certains sont sortisUnos iban y otros volvían
de peur d’autres explosionspor miedo de otras explosiones
mais quand je suis arrivé à la porte,y cuando llegué a la entrada
mon dieu, j’ai vu un terrible massacrevi toda la matanza.
  
J’ai décidé d’entrerPorfin me decidí a entrar
et je me suis presque évanoui:y sentí desmayarme,
J’ai vu une tête par terrevi una cabeza al suelo
sans corps attachéprivada de su cuerpo.
  
J’ai marché dans une profonde tristesse,Yo ando en desconsuelo,
Je me suis retourné et sur la chaîneme vuelvo y en la cerca
J’ai vu deux ouvriersveo a dos obreros
qui ont été brûlés à mort.con sus carnes quemadas.
  
Puis leurs familles sont arrivéesY llegan sus familias
et tous ces pauvres gensy aqueles pobrecitos
pleurent et pleurent de désespoirlloraban desesperados
pour leurs fils perdus.por sus hijos perdidos.
  
« Où est mon fils?“¿Donde está mi hijo?
S’il vous plaît, aide-moi à le trouver,Ayúdenme a buscarlo,
aide-moi par pitié,ayúdenme por piedad,
il doit certainement être là « .debe de estar aqui.”
  
« S’il vous plaît madame ne pleure pas,“No quéjese señora,
peut-être qu’il a survécu « ,puede haberse salvado”,
mais sa maman se retourne et le voitpero la mamá se vuelve
alors qu’il est ramassé du sol…y le ve a él cogiéndoselo del suelo...
  
Douze étaient les victimes,Doce fueron los muertos,
leurs familles sont désespérées.familias desesperadas,
Mais on ne pouvait pas en trouver,y a uno no lo hallaron,
sa maman ne trouve pas de réconfort.pobre su mamá desconsolada.
  
Les cercueils ont été apportésLlegaron los ataúdes
et nous sommes allés à l’églisey fuimos a la iglesia
pour donner notre dernier salutpara el último saludo
à nos pauvres camarades malchanceuxa nuestros pobres compañeros.
  
On nous a remisY nos dieron en las manos
tous les télégrammestodos los telegramas
et lettres de condoléancesy las cartas de duelo
envoyé avec courtoisie.que enviaron por buena crianza.
  
Mais nous les avons enterrésY fuimos a enterrarlos
avec une colère profonde dans nos cœurs,llenos de enfado en el corazón
et nous avons juré sur ces mortsy por ellos juramos
que vous devez payer pour eux.que tienen que pagarlo.
  
Pour ceux qui vont travaillerLos que van al trabajo
et même faire face à la mort,tienen mismo que enfrentar la muerte,
nous mourons jour après jourmorimos un poco a la vez
et le blâme est sur les maîtres.por culpa de los patrones.
  
Combien de temps allons-nous attendre¿Y qué tenemos que esperar
pour voir ces messieurs en prison,pa' condenar a estos señores
ceux qui nous font travaillerque nos hacen trabajar
avec un risque constant de mourir?con el peligro de morir?
  
Ces personnes sans cœurA estos desalmados
essaient maintenant de se cacherque quieren esconder
toutes les erreurs qu’ils fonttodas las faltas que hacen
sous un drapeau italien!bajo una bandera tricolor.
  
Mais tu ne comprends pasPero ustedes no entienden
toute la douleur que nous ressentons à l’intérieurqué y cuánta es nuestra pena,
et couvrez avec vos drapeauxy cobren con la bandera
ces douze ouvriers!a estos pobres trabajadores.
  
Mais nous avons pris conscience:Pero nosotros tomamos conciencia:
changeons ces couleurs!¡hay que mudar los colores!
Prenons ces maîtres¡Y estos patrones
et renvoyons-les!váyanse al carajo!
  
Et dans tout notre désespoirY por desesperación
prenons les fascistes et les maîtres,hagamos un lindo montón
mettons-les en tasde fascistas y patrones
et brûlons-les dans le feu!¡y quemémoslos a todos!
  
Bien sûr, le moment est venuEl momento ha llegado
de tout changer,de dar mudanza a todo,
nous avons de bons conseils,tenemos guía valiente,
c’est le drapeau rouge.es la bandera roja
  
Camarades, dans cette lutteCompañeros pa' luchar
nous n’aurons aucune pitié,no hay que tener piedad,
et c’est la vérité:y esa es la verdad:
Le communisme, c’est la liberté.el Comunismo es libertad.


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