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Το αγριολούλουδο

Hristos Nikolopoulos / Χρήστος Νικολόπουλος


Hristos Nikolopoulos / Χρήστος Νικολόπουλος

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Interpretata da Stelios Kazantzidis


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To agrioloúloudo
Στίχοι: Πυθαγόρας
Μουσική: Χρήστος Νικολόπουλος
Πρώτη εκτέλεση: Στέλιος Καζαντζίδης
45άρια 1968 - 1968
Η στεναχώρια μου - 1970
Άλλες ερμηνείες: Χάρις Αλεξίου - Γιάννης Κότσιρας

Testo: Pythagoras
Musica: Hristos Nikolopoulos
Prima esecuzione: Stelios Kazantzidis
45 giri: 1968
LP: "Η στεναχώρια μου/Il mio dispiacere" - 1970
Altre interpretazioni: Haris Alexiou - Yannis Kòtsiras

Bella e ben nota canzone, specialmente nella reinterpretazione della Alexiou, che rigira il vecchio topos rebetico del ragazzo/a di strada provato/a a tutto, che non teme l'abbandono di lei/lui (presumibilmente di più elevata condizione sociale) e di ricadere nella propria vita grama e solitaria, da cui è però stato/a temprato/a. Sarebbe, al massimo, da infilare tra gli extra: ma astutamente io la rileggo in chiave di politica attuale e ci vedo la Grecia (o il Greco) di oggi, abbandonata/o e disprezzata/o dalla signora Europa, ricca e imbecille. Innegabile forzatura: ma non sarebbe la prima volta che una canzone d'amore si lasci rileggere in ben altra chiave. (gpt)
Μη με λυπάσαι διώξε με απόψε
σαν να 'μαι αγριολούλουδο
και τη ζωή μου κόψε

Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος

Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει

Μη με κρατήσεις μονάχα
από συμπόνια το κρύο
το συνήθισα θ'αντεξω και τα χιόνια

Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος

Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει

inviata da Gian Piero Testa - 6/6/2012 - 10:25




Lingua: Italiano

Gian Piero Testa.
Gian Piero Testa.

Versione italiana di Gian Piero Testa
IL FIORE DI CAMPO

Non ti addolorare liberati di me stasera
come fossi un fiore di campo
e da' un taglio alla mia vita

Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore

Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa

Non tenermi solo per compassione
al freddo ho fatto il callo
resisterò alle nevicate

Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore

Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa

inviata da Gian Piero Testa - 6/6/2012 - 10:27




Lingua: Francese

Version française - LA FLEUR DES CHAMPS – Marco Valdo M.I. – 2012
d'après la version italienne IL FIORE DI CAMPO de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque Το αγριολούλουδο – Hristos Nikolopoulos / Χρήστος Νικολόπουλος – 1968

Belle chanson bien connue, spécialement dans la réinterprétation d'Alexiou qui retrouve le vieux thème rebétique du gars ou de la fille des rues revenu(e) de tout, qui ne craint pas l'abandon de l'autre, probablement de condition sociale plus élevée, ni de retomber dans sa propre vie misérable et solitaire à laquelle il (elle) est cependant endurci(e). Elle serait, à la limite, à ranger dans les extras, mais astucieusement je la relis en clé de politique actuelle et j'y vois la Grèce ou le Grec, d'aujourd'hui, abandonné(e) et déprécié(e) par Dame Europe, riche et imbécile. Interprétation forcée, mais ce ne serait pas la première fois qu'une chanson d'amour se laisse relire avec une autre clé. (gpt)

Autrement dit, c'est la chanson de la Grèce ou des Grecs pauvres ; chanson adressée à l'Europe qui l'a séduite par son clinquant et qui maintenant, la laisse platement tomber ou va exiger d'elle des prestations abominables... Ne voit-on pas la Grèce se réduire à un parc pour touristes blindés d'Euros, parcourir ses îles et ses villes à la recherche d'un Eros tarifé...
Et la Grèce, comme le laisse entendre la chanson, en fleur des champs, insoumise, retournera à son errance d'antan.

Oh, dit Lucien l'âne, nous les ânes, on connaît ça... Nous préférons la route, le froid, la neige, le soleil ardent, les mille couleurs du ciel et de la mer à la soumission dorée et à l'esclavage déguisé.
Rappelons l'avertissement que nous lançons depuis un certain temps aux autres peuples d'Europe :
« REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS ! ILS VOUS LE FERONT DEMAIN ! ». D'ailleurs, si j'ai bien entendu les vents et les rumeurs d'autres pays, ils ont déjà commencé...

À propos de clé de lecture, il y a celle de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les écraser sous la terreur, de réduire à l'asservissement... afin d'accroître leur richesse, d'étendre leur pouvoir, de faciliter l'exploitation... C'est à cela que l'on assiste maintenant. Cette Dame Europe quasiment obèse cherche encore à grapiller les dernières miettes dans l'assiette des pauvres.

Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, ce qui nous oblige moralement (car nous sommes des êtres moraux), à poursuivre notre tâche et à tisser le linceul de ce monde sordide, lourd, terroriste (qui fait régner la terreur – financière – pour le moment) et cacochyme (décidément!).

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
LA FLEUR DES CHAMPS

Ne t'afflige pas, libère-toi de moi ce soir
Comme si j'étais une fleur des champs
Et fauche-moi la vie

Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur

Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas

Ne me tiens pas seulement par compassion
Au froid , je m'y suis fait
Je résisterai aux chutes de neige

Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur

Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas

inviata da Marco Valdo M.I. - 7/6/2012 - 21:31




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