Lingua   

Lorca

Richard Marot
Lingua: Francese


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(Jean Ferrat)


Pour Federico, qui fut un doux poète; mais qui fut aussi une triste victime.
Avec le pâle reflet d’une longue ombre
L’espoir de l’été avait complètement disparu
C’était un soldat lâche qui s’appelait Cascajo.

Dont l’obligation de tuer était son boulot
«Il faut trimer et c’est un métier comme un autre»
Au milieu de la nuit, Il répétait cette phrase.

Depuis toujours, il avait connu sa mission
Avec un regard grix à cause d’obéir les dictons
La loi qui oublia la clémence de leur nation.

Et sans douter jamais, cette figure noire
Décida de tirer contre le créateur de vers
Et l’homme flingué tomba tout par terre
Devant l’aveugle regard de la mémoire
Et sa vie sincère se rencontra avec la poussière
Et sa vie entière se rencontra avec la poussière

Ah! Mais… ne pas toucher le poète !
Car vos vies seront plus simplettes…
Ne pas crier le poète !
Ne pas tuer le poète !
Et ne pas juger le poète !
Car il peut décrire
La beauté
La beauté
La beauté de la tendresse
Exprimée dans une caresse
Avec une jolie caresse…
Car il aime l’amour !
Car il aime l’amour !
La beauté de l’amour
Laquelle est une complète inconnue
Seulement pour vous, pour vous mêmes…

Alors, je vous demande…
De ne prier plus jamais, plus jamais !
Car vous vivrez dans un enfer
Dans le plus profond des enfers
Et Vous avez tué le monde…

Car vous avez tué le poète
À cause de connaître le trésor de la beauté
Et vous qui n’aviez pas de charité
Vous serez enterrez pour toute l’éternité
Vous mourrez dans votre pauvreté
Et dans la pauvresse de votre esprit maudit
Et dans la froideur d’une laide nuit
Je verrai la belle joie de votre oubli
Alors, j’attend toujours votre sortie
Votre triste sortie de ce Monde…
Et je serai là toujours pour crier
Cette histoire attristante de l’humanité
En vous enterrant à demeure avec vos ombres
Et je serai chaque jour devant sa tombe
En train de pleurer la tristesse de la mort du poète…

Ah! Mais… ne pas toucher le poète !
Ne pas crier le poète !
Ne pas tuer le poète !
Et ne pas juger le poète !
Car il peut décrire
La beauté
La beauté
La beauté de la tendresse
Exprimée dans une caresse
Avec une jolie caresse…
Car il aime l’amour !
Car il aime l’amour !
La beauté de l’amour
Laquelle est une complète inconnue
Seulement pour vous, pour vous,
Pour vous mêmes…

Alors, je vous demande…
De ne prier plus jamais, plus jamais !
Car vous vivrez dans un enfer.
Dans le plus profond des enfers.
Au milieu des vagues rouges du Châtiment
Autour des flammes du Feu impitoyable.

En brûlant dans l’enfer du feu enflammé
Dans la vaste profondeur de l’Enfer
Pour toute votre longue éternité
Pour chaque minute de votre cruauté
Mon grand désir sera vous voir condamnés
Pendant des saisons qui seront bien longues.
Car vous n’aimiez pas l’amour comme le plus grand poète…

Ah! Mais… ne pas toucher le poète !
Ne pas crier le poète !
Ne pas tuer le poète !
Et ne pas juger le poète !
Car il peut décrire
La beauté
La beauté
La beauté de la tendresse
Exprimée dans une caresse
Avec une jolie caresse…
Car il aime l’amour !
Car il aime l’amour !
La beauté de l’amour
Laquelle est une complète inconnue
Seulement pour vous, pour vous,
Pour vous mêmes…

Para el poeta de «Mi niña se fue a la mar».

inviata da C. Viadel - 10/1/2008 - 11:48



Lingua: Francese

Version française de Carles Viadel
Versione francese di Carles Viadel
LORCA

Pour Federico, qui fut un doux poète; mais qui fut aussi une triste victime.

Avec le blême reflet d’une longue ombre,
L’espoir de l’été avait complètement disparu;
C’était un soldat lâche qui s’appelait colonel Cascajo.

Dont l’obligation de tuer était son boulot
«Il faut trimer et c’est un métier comme un autre»
Au milieu de la nuit, Il répétait cette phrase.

Depuis toujours, il avait connu sa mission
Avec un regard gris à cause d’obéir les dictons
La loi qui oublia la clémence de leur nation.

Et sans douter jamais, cette figure noire
Décida de tirer contre le créateur de vers
Et l’homme flingué tomba tout par terre
Devant l’aveugle regard de la mémoire
Et sa vie sincère se rencontra avec la poussière,
Et sa vie entière se rencontra avec la poussière.

Ah! Mais… ne pas tuer le poète !
Car vos vies seront plus simplettes…
Ne pas crier au poète !
Ne pas tirer le poète !
Et ne pas juger le poète !
Car il peut décrire
La beauté
La beauté
La beauté de la tendresse
Exprimée dans une caresse
Avec une jolie caresse…
Car il aime l’amour !
Car il aime l’amour !
La beauté de l’amour
Laquelle est une complète inconnue
Seulement pour vous, pour vous mêmes…

Para el poeta de mi niña se fue a la mar.

inviata da Carles Viadel - 9/7/2015 - 17:16




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