Rue Gay-Lussac, les rebelles
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Dites-moi comment s’appelle
Ce jeu-là que vous jouiez ?
La règle en paraît nouvelle :
Quel jeu, quel jeu singulier !
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
La révolution, la belle,
Est le jeu que vous disiez.
Ell’ se joue dans les ruelles,
Ell’ se joue grâce aux pavés.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le vieux monde et ses séquelles,
Nous voulons les balayer.
Il s’agit d’être cruels ;
Mort aux flics et aux curés.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Ils nous lancent comme grêle
Grenades et gaz chlorés.
Nous ne trouvons que des pelles
Et couteaux pour nous armer.
Ils nous lancent comme grêle
Grenades et gaz chlorés.
Nous ne trouvons que des pelles
Et couteaux pour nous armer.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Mes pauvres enfants, dit-elle,
Mes jolis barricadiers,
Mon cœur, mon cœur en chancelle,
Je n’ai rien à vous donner.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Si j’ai foi en ma querelle
Je n’crains pas les policiers.
Mais il faut qu’ell’ devienn’ celle
Des camarad’s ouvriers.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le gaullisme est un bordel,
Personne n’en peut plus douter.
Les bureaucrat’s aux poubelles :
Sans eux on aurait gagné.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Mes pauvres enfants, dit-elle,
Mes jolis barricadiers,
Mon cœur, mon cœur en chancelle,
Je n’ai rien à vous donner.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Si j’ai foi en ma querelle
Je n’crains pas les policiers.
Mais il faut qu’ell’ devienn’ celle
Des camarad’s ouvriers.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le gaullisme est un bordel,
Personne n’en peut plus douter.
Les bureaucrat’s aux poubelles :
Sans eux on aurait gagné.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Dites-moi comment s’appelle
Ce jeu-là que vous jouiez ?
La règle en paraît nouvelle :
Quel jeu, quel jeu singulier !
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
La révolution, la belle,
Est le jeu que vous disiez.
Ell’ se joue dans les ruelles,
Ell’ se joue grâce aux pavés.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le vieux monde et ses séquelles,
Nous voulons les balayer.
Il s’agit d’être cruels ;
Mort aux flics et aux curés.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Ils nous lancent comme grêle
Grenades et gaz chlorés.
Nous ne trouvons que des pelles
Et couteaux pour nous armer.
Ils nous lancent comme grêle
Grenades et gaz chlorés.
Nous ne trouvons que des pelles
Et couteaux pour nous armer.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Mes pauvres enfants, dit-elle,
Mes jolis barricadiers,
Mon cœur, mon cœur en chancelle,
Je n’ai rien à vous donner.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Si j’ai foi en ma querelle
Je n’crains pas les policiers.
Mais il faut qu’ell’ devienn’ celle
Des camarad’s ouvriers.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le gaullisme est un bordel,
Personne n’en peut plus douter.
Les bureaucrat’s aux poubelles :
Sans eux on aurait gagné.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Mes pauvres enfants, dit-elle,
Mes jolis barricadiers,
Mon cœur, mon cœur en chancelle,
Je n’ai rien à vous donner.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Si j’ai foi en ma querelle
Je n’crains pas les policiers.
Mais il faut qu’ell’ devienn’ celle
Des camarad’s ouvriers.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Le gaullisme est un bordel,
Personne n’en peut plus douter.
Les bureaucrat’s aux poubelles :
Sans eux on aurait gagné.
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N’ont qu’les voitur’s à brûler.
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu’est-ce donc que vous vouliez ?
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centaines et par milliers.
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