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Questa terra porterà il tuo nome

Compagnia Daltrocanto
Lingua: Italiano


Compagnia Daltrocanto

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2017
Di Terra, di mare e di stelle

Feat. Alexian Santino Spinelli

La storia mitologica è quella di Palinuro, compagno di Enea, preso come "vittima sacrificale" in cambio della salvezza e dell'approdo per Enea da Nettuno. Muore in mare e ivi rimane insepolto: Palinuro diventa però il simbolo di tutti coloro che oggi muoiono in mare per fuggire dalla guerra.
Nocchiero al suo timone, navigatore
Nel cuore ancora vivo, immenso dolore
Caduta la sua gente con quell'inganno
Che le cronache di ogni tempo malediranno

Ancora non contento il dio del mare
Prevede un nuovo prezzo da pagare
Ti condurro in salvo verso terre e orti
Ma mi prenderò una vita per salvarvi in molti

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

Qui mentre asciugava la sua fronte
E il sole si tuffava dietro l'orizzonte
... Palinuro come vuole il mito
Dal Dio del sonno allora fu tradito

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

Da Cuma la Sibilla per le future genti
la sua voce affidò a tutte le correnti
a te che sei caduto senza sapere come
Per sempre questa terra porterà il tuo nome

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

E laggiù batte l'acqua sugli scogli
E intravedo già il profilo di una nuova terra
Chissà se basterà alla nostra gente
Per poter dimenticare questa maledetta guerra

inviata da Dq82 - 22/11/2017 - 13:26



Lingua: Francese

Version française – CETTE TERRE PORTERA TON NOM – Marco Valdo M.I. – 2017
Chanson italienne – Questa terra porterà il tuo nome – Compagnia Daltrocanto – 2017

L’histoire mythologique est celle de Palinuro, compagnon d’Énée, pris comme « victime sacrificielle » en échange du salut et de l’accostage d’Énée, donné par Neptune. Il meurt en mer et y reste sans sépulture : Palinuro devient cependant le symbole de tous ceux qui aujourd’hui meurent en mer pour fuir la guerre.

Dialogue maïeutique



Quel titre sibyllin que voilà, Marco Valdo M.I. mon ami, dit Lucien l’âne un peu ébahi. Serait-il question de l’établissement d’une colonie, de la découverte d’un continent ou de je ne sais trop quoi ?

Sibyllin ? C’est le cas de le dire, Lucien l’âne mon ami, car cette chanson rassemble divers personnages mythologico-géographiques et néanmoins, héroïques, dont la Sibylle en personne et Palinuro, qui était le compagnon d’Énée, ce héros qui survécut à la chute de Troie et portant sur ses épaules son père, dut s’enfuir par la mer vers d’autres horizons. Il n’y a donc là rien d’étonnant à ce que la chanson soit sibylline, puisque c’est la Sibylle de Cuma, en français Cumes, qui s’adresse au pilote d’un bateau qui arrive au large des côtes tyrrhéniennes et évoque pour lui et ses compagnons de mer, la triste fin de Palinuro, au cap du même nom. Comme tu le n’ignores sans doute pas, toi qui fis le tour de la Méditerranée tant de fois que nul ne peut se souvenir du nombre de tes périples, Cuma (Cumes) et Palinuro sont encore à présent des localités littorales de l’Italie méridionale.

Évidemment que je situe ces lieux, Marco Valdo M.I. sur la côte où fume le Vésuve et que je me souviens de Palinuro, dont on m’a maintes fois conté l’aventure. Mais quel est le but de la chanson en rappelant cette histoire, peux-tu me le dire ?

Certes, Lucien l’âne mon ami, vois-tu, si elle rappelle aujourd’hui cette histoire si ancienne – Cuma aurait 3000 ans et Palinuro, on ne sait trop, mais sans doute à peu près autant, tous les lieux accessibles et utiles de la côte ayant été fréquentés par les gens venant de terre et de mer. Mais la chanson ne se veut pas uniquement archéologique, elle est – comme souvent les chansons – une parabole, un récit évocateur de ce qui se passe actuellement là-bas le long des côtes et des drames qui en découlent. Même si les Palinuros d’à présent sombrent dans le plus profond anonymat et qu’aucun lieu ne rappelle leur mémoire.

En somme, dit Lucien l’âne, elle évoque les mêmes malheurs que Le Radeau de Lampéduse Le Radeau de Lampéduse, chanson d’il y a huit ans déjà et les choses n’ont fait qu’empirer. Alors, il importe plus que jamais de poursuivre notre tâche et de tisser le linceul de ce vieux monde impuissant, inconscient, incapable, failli et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

CETTE TERRE PORTERA TON NOM

Nocher à ton timon, navigateur,
Vivent encore dans mon cœur, immense douleur,
Les gens tombés dans ce piège
Que toujours maudiront les chroniques.

Pas encore content, le dieu de la mer
Envisage un nouveau prix à payer.
Je vous conduirai saufs vers les jardins et les terres,
Mais je perdrai la vie à tous vous sauver.

Là-bas où l’eau s’écrase sur les rochers,
Je vois le profil d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

Là-bas l’eau s’écrase sur les rochers,
Et je vois la silhouette d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

Ici alors qu’il séchait son front,
Le soleil plongeait derrière l’horizon,
Palinuro, ainsi le mythe l’établit,
Par le Dieu du sommeil fut trahi

Et là-bas l’eau s’écrase sur les rochers,
Et je vois le profil d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

Là-bas où l’eau s’écrase sur les rochers,
Je vois le profil d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

Pour les gens du futur, la Sibylle de Cuma,
À tous les courants, raconta
Que tu es mort sans savoir au fond
Que cette terre portera toujours ton nom.

Là-bas où l’eau s’écrase sur les rochers,
Je vois le profil d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

Là-bas où l’eau s’écrase sur les rochers,
Je vois le profil d’une nouvelle terre
Dont on ne sait si elle pourra aider
Les nôtres à oublier cette maudite guerre.

inviata da Marco Valdo M.I. - 24/11/2017 - 17:58




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