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Ils ont brûlé

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese


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Ils ont brûlé

Chanson française – Ils ont brûlé – Marco Valdo M.I. – 2017

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Avant de parler de la chanson, Lucien l’âne mon ami, je reviens un instant sur son titre et sur son antienne.

D’accord, Marco Valdo M.I. Et pour dire quoi exactement ?

Ceci très exactement que cette chanson comme d’autres de celles que j’ai écrites, est bâtie sur une ritournelle qui me trotte en tête ou sur une chanson antérieure qui me sert de canevas. Ici, c’est une chanson de Léo Ferré qui sert de base à cette histoire : « Ils ont voté », dans laquelle Léo Ferré dit, notamment :

« Ils ont voté… et puis, après ? »

Ce qui pour moi reste la question centrale qui se pose à la « démocratie ». Il suffit de penser à quelques grands pays de notre monde… Je te laisse le choix.
Ici, il ne s’agit pas seulement de voter, mais aussi de brûler. Et ça sent.
Je raconte l’affaire pour qu’on situe la chanson. Elle se réfère à un événement tout, tout, tout récent.

Dernière petite nouvelle d’Italie :

Dans la région de Florence, quelque part en Toscane, le 3 janvier 2017, à 11 heures du matin, ils ont brûlé un bâtiment détruisant tout le matériel de La Ronce, une commune agricole autogérée. Un repaire de communistes ? Oui, la Ronce est une commune comme en faisaient autrefois les socialistes, les anarchistes et les communistes – avant qu’ils ne deviennent des apparatchiks.
La Ronce accueille aussi des réfugiés, des émigrés.
Elle s’est bâtie au fil des années sur cette terre en désuétude, sur cette terre abandonnée. La loi italienne de 1948 prévoyait pourtant La Terre inculte que les terres abandonnées étaient libres d’occupation et qu’elles revenaient alors à ceux qui les entretiennent et les cultivent. L’a-t-on abrogée cette loi ?
Je ne sais, mais on a pris prétexte de l’occupation de la terre pour refuser d’alimenter la commune en électricité.
Les gens de la commune n’ont pas baissé les bras. Ils se sont passé des raccordements à la modernité urbaine.
La Ronce : c’est le travail en commun, c’est les légumes et les fruits au naturel et frais, c’est un lieu d’accueil et de fêtes aussi. On y travaille, on y chante, on y mange, on y boit et mille autres jolies choses aussi. Elle augure d’un autre monde.
Mais ça ne plaît pas. Alors ? Alors, on brûle. Ô, on ne sait pas qui, ni vu ni connu. Ô ce sont certainement des malfaiteurs qui ont fait ça. Des malfaiteurs ? On a déjà connu ça vers 1920 : ils se nommaient eux-mêmes des fascistes.
Au début aussi, on brûla juste un bâtiment pour donner un avertissement, pour impressionner, pour faire peur. Il n’y eut pas de poursuites ; dans le fond, la chose arrangeait bien les gouvernants.
Puis, on brûla une grange, on brûla une ferme, on en brûla plusieurs. Puis, on bastonna les paysans, puis, on tua les gens. La chose fit scandale un moment. Il n’y eut pas de poursuites ; dans le fond, la chose arrangeait bien les gouvernants.
De fil en aiguille…
On connaît la suite : elle mit le monde à feu et à sang.
Donc, ça recommence : c’est un recommencement.
Dans le fond, la chose arrange bien les gouvernants.
Et pas seulement en Italie…

La question est : va-t-on une fois encore fermer les yeux et faire semblant de rien ?

Je vais conclure, dit Lucien l’âne, car tel est mon rôle. Joseph – sur la couverture de Dachau Express – disait :

« Refuser le fascisme. La bête vit encore. Elle sourit à la télévision ».


Il est temps de relire L’Ode à Kesselring !Lo avrai camerata Kesselring Dans laquelle Piero Calamandrei, un Florentin perspicace, disait : Ora e sempre : Resistenza !
Il le disait à Kesselring, mais ça vaut pour les autres nazis et fascistes :

Si tu voulais un jour revenir sur ces routes,
Tu nous trouverais à nos postes :
Morts et vivants avec le même engagement,
Peuple serré autour du monument
Qui s'appelle
Aujourd’hui et pour toujours
RÉSISTANCE !


Nous, on est là, dit Lucien l’âne. On n’en démordra pas. Jamais. C’est notre tâche et notre volonté de tisser le linceul de ce vieux monde avide, hargneux, envieux, sournois, fourbe et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane
Ils ont brûlé
Et puis après ?
Chez ces gens-là, c’est une habitude,
Jamais tombée en désuétude.
Hier encore, près de Florence,
Ils ont brûlé la Ronce.
Ils sont fascistes :
Ça existe.
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Ils brûlent les livres,
Ils tuent les gens.
Ils rôdent depuis longtemps,
En rangs sur la même piste.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Au début, ils bavaient dans leur coin,
Puis, ils sont sortis dans les campagnes,
Ils ont brûlé les fermes et les foins,
Ils ont chassé les gens et leurs compagnes,
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Puis, ce fut le tour des villages,
Puis, ce fut dans les villes,
Ils rôdent près des usines ;
Partout, ils laissent leur odeur d’urine,
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
La caque sent toujours le hareng.
Ils jouent aux hommes parfois :
Ils sourient, ils font semblant,
Mais nul n’est dupe de ces gens-là.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Ils vont à la télé, ils ont l’air de braves gens ;
Certains fascistes sont intelligents,
Ils parlent de démocratie en souriant
Et méprisent les autres gens.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Il y en a partout
Dans les parlements, dans les partis,
Dans les églises, sur les parvis,
Il y en a près de chez nous.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Ils ont des représentants
Ils sont ministres au gouvernement,
Dans des villes, des pays, sur d’autres continents
Ils sont élus présidents.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Ils n’aiment pas qu’on vienne d’ailleurs,
Ils portent les costumes, elles s’habillent en tailleur.
Ils parlent de bonheur, ils apportent le malheur.
Ils se disent apôtres, elles se déguisent en fleurs.
Ils sont fascistes,
Évidemment !
Et puis après ?

Ils ont brûlé
Et puis après ?
Chez ces gens-là, c’est une habitude,
Jamais tombée en désuétude.
Hier encore, près de Florence,
Ils ont brûlé la Ronce.
Et puis après ?
Ils brûlent les livres,
Ils tuent les gens.
Ils sont fascistes
Ils rôdent depuis longtemps
En rangs sur la même piste.
Et puis après ?
Après ?
Après, ils restent fascistes
Évidemment !

inviata da Marco Valdo M.I. - 8/1/2017 - 12:36



Lingua: Italiano

Traduzione italiana dell'Anonimo Toscano del XXI Secolo
8-1-17 21:17

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Prima di parlare della canzone, caro mio amico Lucian Làsino, ritorno un attimo sul suo titolo e sulla sua antifona.

D'accordo, Marco Valdo M.I. E, esattamente, per dire che cosa?

Di preciso, è che questa canzone, come altre che ho scritto, si basa su un ritornello che mi frulla in testa, o su una canzone precedente che mi serve da canovaccio. In questo caso, è una canzone di Léo Ferré che fa da base a questa storia: Ils ont voté, nella quale Léo Ferré dice in particolare:

“Hanno votato...e dopo?”

E' quel che per me resta la domanda principale da porre alla “democrazia”. Basta pensare a qualche grande paese del nostro mondo...Ti lascio la scelta.
Qui non si tratta solamente di votare, ma anche di bruciare. E la cosa puzza.
Racconto ora la vicenda che riguarda la canzone. Si riferisce ad un avventimento recente, anzi recentissimo.

Ultima piccola notizia dall'Italia:

Nella zona di Firenze, da qualche parte in Toscana, il 3 gennaio 2017 alle 11 del mattino, hanno bruciato un immobile distruggendo tutto il materiale del “Rovo”, una comune agricola autogestita. Una tana di comunisti? Sì, il Rovo è una comune come un tempo ne facevano i socialisti, gli anarchici e i comunisti prima che diventassero degli “apparatchik”. Il Rovo accoglie anche rifugiati e immigrati.
E' stata costruita via via durante gli anni su quella terra lasciata all'abbandono. La legge italiana del 1948 prevedeva però che le terre incolte e abbandonate fossero libere di essere occupate, e che andassero a chi le manteneva e le occupava. Questa legge è stata abrogata?
Non so, ma l'occupazione è stata presa a pretesto per rifiutare alla Comune l'allacciamento alla rete elettrica.
Le persone della Comune non hanno abbassato le braccia. Se ne sono fregati degli allacciamenti alla modernità urbana.
Il Rovo: è il lavoro in comune, è la verdura e la frutta naturale e fresca, è un luogo di accoglienza e anche di feste. Ci si lavora, ci si canta, ci si mangia, ci si beve e mille altre belle cose ancora. E' un augurio per un mondo diverso.
Però questo non piace. E allora? E allora, si brucia. Oh, non si sa chi è stato: i soliti ignoti. Oppure, saranno di sicuro stati dei delinquenti a farlo. Delinquenti? Lo si è già visto verso il 1920: si chiamavano fascisti, loro stessi si chiamavano così.
All'inizio bruciavano un edificio appena, così per dare un avvertimento, per fare impressione, per fare paura. Non ci furono conseguenze: in fondo, la cosa stava benissimo ai governanti.
Poi bruciarono una stalla, poi una fattoria, poi ne bruciarono parecchie. Poi bastonarono i contadini, poi ammazzarono la gente. La cosa fece scandalo per un momento. Non ci furono conseguenze: in fondo, la cosa stava benissimo ai governanti.

E così via...
Il seguito è noto: misero il mondo a ferro, sangue e fuoco.
Dunque, si ricomincia. Un nuovo inizio.
In fondo, la cosa sta benissimo ai governanti.
E non solo in Italia...

La questione è la seguente: si chiuderanno ancora una volta gli occhi, facendo finta di niente?

Trarrò una conclusione, dice Lucian Làsino, dato che questo è il mio ruolo. Giuseppe, sulla copertina di Dachau Express, diceva:

“Rifiutare il fascismo. La bestia è ancora viva. Sorride alla televisione”.

E' tempo di rileggere l'ode a Kesselring, Lo avrai camerata Kesselring, nella quale Piero Calamandrei, un fiorentino perspicace, diceva: Ora e sempre: Resistenza!
Lo diceva a Kesselring, ma questo vale anche per gli altri nazisti e fascisti:

Su queste strade se vorrai tornare
ai nostri posti ci ritroverai
morti e vivi collo stesso impegno
popolo serrato intorno al monumento
che si chiama
ora e sempre
RESISTENZA


Noi ci siamo, dice Lucian Làsino. Non demorderemo mai. Mai. E' il nostro compito e la nostra volontà: tessere il sudario di questo vecchio mondo avido, astioso, invidioso, ipocrita, subdolo e malato.

Fortunatamente!

Così parlarono Marco Valdo M.I. e Lucian Làsino.
HANNO BRUCIATO

Hanno bruciato.
E dopo?
Per quella gente, è un'abitudine
mai caduta in desuetudine.
Appena ieri, vicino a Firenze
hanno bruciato I' Rovo.
Sono fascisti.
Esistono.
E dopo?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Bruciano i libri,
ammazzano la gente.
Si aggirano da tempo
in fila sulla stessa pista.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
All'inizio, sbavavano rintanati
poi sono usciti nelle campagne.
Hanno bruciato poderi e fienili,
cacciato via la gente e le loro compagne.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Poi fu la volta dei paesi,
e poi delle città.
Si aggirano vicino alle fabbriche :
ovunque lasciano puzzo di piscio.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Chi di gallina nasce convien che razzoli.
A volte giocano a fare gli uomini :
sorridono, fanno finta,
ma non bisogna farsi abbindolare.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo?
Vanno in TV, han l'aria di brave persone ;
certi fascisti sono intelligenti,
parlando di democrazia sorridendo
e disprezzano gli altri.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Ce ne sono ovunque,
nei parlamenti, nei partiti,
nelle chiese, sui sagrati,
e ce ne sono anche qui da noi.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Hanno rappresentanti,
sono ministri nel governo,
nelle città, nei paesi, in altri continenti
sono eletti presidenti.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?
Non gli piace che si venga da altrove,
portano giacche, si vestono sartoriale.
Parlano di felicità e portano l'infelicità.
Si dicono apostoli, si travestono da fiori.
Sono fascisti,
evidentemente !
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo ?

Hanno bruciato.
E dopo?
Per quella gente, è un'abitudine
mai caduta in desuetudine.
Appena ieri, vicino a Firenze
hanno bruciato I' Rovo.
E dopo?
Bruciano i libri,
ammazzano la gente.
Sono fascisti.
Si aggirano da tempo
in fila sulla stessa pista.
E dopo ?
Dopo ?
Dopo restano fascisti,
evidentemente !

8/1/2017 - 21:18


Mi dispiace per I'Rovo. Davvero.
Ma sapessi quanti casolari abbandonati ho visto bruciati così... Proprio per il fatto che qualcuno cercava di "disabbandonarli".
Eh, tanto tutto è una questione di convenzione, purtroppo.

https://www.youtube.com/watch?v=qVpnsFjrY6A

Nell'anno nuovo getto uno appello... difendiamo àsto animaletto!!!

http://i.imgur.com/ekmqXSE.jpg


https://it.wikipedia.org/wiki/Desmana_...

Buom mondo

krzyś - 11/1/2017 - 00:56




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