Parce qu’ils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
Je le répète, je suis condamné à l’échec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi d’être condamné à l’échec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !
Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compète !
Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.
Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
Je le répète, je suis condamné à l’échec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi d’être condamné à l’échec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !
Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compète !
Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.
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