Devant l'ossuaire et sa tour-obus
Des autocars débarquent les tribus
Tibias et crânes sont tristes
Verdun ! Attention ! Touristes !
Un homme d'État saluait, oui saluait
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela l'émouvait, oui l'émouvait
Avec un autre, il recommence
Deux hommes d'État se saluaient, oui se saluaient
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela les émouvait, les émouvait
Un peu plus loin, ils recommencent
Le Président et le Chancelier
Le Sphynx et la Masse
Prêts à méditer
Face à face
Le Président à Douaumont : Gloire à nos morts !
N'est-il pas temps de réconcilier les deux bords ?
Le Chancelier à Consenvoye : Gloire à nos morts !
Attention dans ces coins-là, il y a des mines encore.
Les croix blanches françaises et leurs rosiers
Les croix noires allemandes sans fleurs
Malgré la poignée de mains des conciliateurs
Continuent encore à s'affronter
On compta dans chaque camp
Les cadavres par centaines de milliers
Ils étaient Français, ils étaient Allemands
Au moins huit morts au mètre-carré
Un homme d'État saluait, oui saluait
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela l'émouvait, oui l'émouvait
Avec un autre, il recommence
Deux hommes d'État se saluaient, oui se saluaient
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela les émouvait, les émouvait
Un peu plus loin, ils recommencent
Devant l'ossuaire et sa tour-obus
Des autocars débarquent les tribus
Verdun ! Attention ! Touristes !
Tibias et crânes sont tristes
Des autocars débarquent les tribus
Tibias et crânes sont tristes
Verdun ! Attention ! Touristes !
Un homme d'État saluait, oui saluait
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela l'émouvait, oui l'émouvait
Avec un autre, il recommence
Deux hommes d'État se saluaient, oui se saluaient
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela les émouvait, les émouvait
Un peu plus loin, ils recommencent
Le Président et le Chancelier
Le Sphynx et la Masse
Prêts à méditer
Face à face
Le Président à Douaumont : Gloire à nos morts !
N'est-il pas temps de réconcilier les deux bords ?
Le Chancelier à Consenvoye : Gloire à nos morts !
Attention dans ces coins-là, il y a des mines encore.
Les croix blanches françaises et leurs rosiers
Les croix noires allemandes sans fleurs
Malgré la poignée de mains des conciliateurs
Continuent encore à s'affronter
On compta dans chaque camp
Les cadavres par centaines de milliers
Ils étaient Français, ils étaient Allemands
Au moins huit morts au mètre-carré
Un homme d'État saluait, oui saluait
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela l'émouvait, oui l'émouvait
Avec un autre, il recommence
Deux hommes d'État se saluaient, oui se saluaient
Sur un morceau de terre de France
Et comme cela les émouvait, les émouvait
Un peu plus loin, ils recommencent
Devant l'ossuaire et sa tour-obus
Des autocars débarquent les tribus
Verdun ! Attention ! Touristes !
Tibias et crânes sont tristes
×