Ubicazione dell'Isola Dawson nel distretto di Magallanes, Cile meridionale.
Isla Dawson,
Cile,
a sud della croce del sud.
Estremo estremo di continente meridionale
diventato campo di concentramento;
un arcipelago siberiano
sotto lo stretto di Magellano.
Sull'isola venne deportato anche
Luis Corvalán
segretario generale
del Partito Comunista del Cile.
Dichiarò Corvalán dopo l'arresto:
- Il marxismo non potrà mai essere distrutto
così come non potrà essere distrutta nessuna ideologia
che risponda alla propria epoca
ed agli interessi fondamentali della maggioranza
della società.
Luìs Corvalán, Sergio Vuskovic Rojo, Clodomiro Almeyda
ed altri prigionieri di Unidad Popular
organizzarono a Dawson
seminari politici lunghi
quanto corsi di laurea.
Da quella Ventotene australe
uscirono più marxisti
di quanti ve n'erano entrati.
Al netto dei ripetenti.
Al netto dei morti.
Contributed by Riccardo Venturi - 2012/9/23 - 01:23
Language: Spanish
Traducida al castellano por Riccardo Venturi.
23 septiempre de 2012
39. aniversario de la muerte de Pablo Neruda.
23 septiempre de 2012
39. aniversario de la muerte de Pablo Neruda.
Prisioneros en la Isla Dawson, febrero de 1974.
ISLA DAWSON
Isla Dawson,
Chile,
al sur de la Cruz del Sur.
Extrema extremidad de un continente meridional
convertida en campo de concentración;
un archipiélago siberiano
bajo el estrecho de Magallanes.
En la isla se deportó también
a Luis Corvalán
secretario general
del Partido Comunista de Chile.
Declaró Corvalán después de su arresto:
- El marxismo no podrá jamás ser destruido
así como no podrá destruirse ninguna ideología
que responda a su propria época
y a los intereses fundamentales de la mayoría
de la sociedad.
Luìs Corvalán, Sergio Vuskovic Rojo, Clodomiro Almeyda
y otros prisioneros de Unidad Popular
organizaron en Dawson
seminarios políticos largos
como cursos académicos.
De aquella Ventotene [[|*]] austral
salieron más marxistas
que los que habían entrado.
Deducidos los suspensos.
Deducidos los muertos.
Isla Dawson,
Chile,
al sur de la Cruz del Sur.
Extrema extremidad de un continente meridional
convertida en campo de concentración;
un archipiélago siberiano
bajo el estrecho de Magallanes.
En la isla se deportó también
a Luis Corvalán
secretario general
del Partido Comunista de Chile.
Declaró Corvalán después de su arresto:
- El marxismo no podrá jamás ser destruido
así como no podrá destruirse ninguna ideología
que responda a su propria época
y a los intereses fundamentales de la mayoría
de la sociedad.
Luìs Corvalán, Sergio Vuskovic Rojo, Clodomiro Almeyda
y otros prisioneros de Unidad Popular
organizaron en Dawson
seminarios políticos largos
como cursos académicos.
De aquella Ventotene [[|*]] austral
salieron más marxistas
que los que habían entrado.
Deducidos los suspensos.
Deducidos los muertos.
Language: French
Version française - L'ÎLE DAWSON – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Isla Dawson - Offlaga Disco Pax – 2010
Version espagnole de Riccardo Venturi – 2012
23 septembre de 2012
39ième anniversaire de la mort de Pablo Neruda.
Ah, Lucien l'âne mon ami, je suppose que tu n'es quand même jamais allé sur l'Île Dawson, malgré le fait que des îles tu as dû en parcourir dans ta vie si longue... Tu seras sans doute le seul ici qui aura connu le début de la Guerre de Cent Mille Ans et qui connaîtra sans aucun doute, sa fin.
Voilà qui est réjouissant... En somme, Marco Valdo M.I. mon ami, tu me condamnes à la vie éternelle ou presque. Et que ferais-je sans toi qui vins à ma rencontre ? Quant à cette île, en effet, je n'ai pas souvenir de m'y être rendu... Où se niche-t-elle donc ?
C'est fort simple, elle se trouve, c'est dit dans la chanson, « Au sud de la Croix du Sud », laquelle Croix du Sud se trouve elle-même au sud du Chili, c'est-à-dire, au du sud de l'Amérique du Sud.
Ça me rappelle une autre chanson, ce sud du sud... Si j'ai bonne souvenance, et généralement, je l'ai... Ce devait être une chanson québécoise... Donc, une chanson du nord du nord de l'Amérique du Nord... Elle était dans un étrange français, comme celui qu'ils parlent là-bas.
Donc, pour conclure avec ces suds et ces nords, je te confirme que ta mémoire est impeccable et que cette chanson là existe bel et bien et qu'elle a marqué bien des imaginations et la survenance d'un Québec dégagé de l'emprise anglo-saxonne dans les éthers du monde... C'était assez planant... Mais c'est là une autre histoire. La chanson en question s'intitule Lindberg et était chantée par Robert Charlebois... Mais tout ceci, c'est pour introduire une autre chanson d'Amérique latine, de l'autre bout de l'Amérique latine... Si, si, l'Amérique latine dont fait partie de plein droit le Québec. Une chanson terrible qui raconte une histoire terrible, la décapitation du Chili un 11 septembre (9/11... ainsi que certains ont l'habitude de le noter...) et la liquidation des dirigeants élus par des militaires félons dans le camp de concentration de l'Île Dawson – île au sud du sud... la Dachau chilienne. Mais je t'invite à lire ce qui suit...
Chanson italienne – Isla Dawson - Offlaga Disco Pax – 2010
Version espagnole de Riccardo Venturi – 2012
23 septembre de 2012
39ième anniversaire de la mort de Pablo Neruda.
Prisonniers sur l'île Dawson, février 1974.
Ah, Lucien l'âne mon ami, je suppose que tu n'es quand même jamais allé sur l'Île Dawson, malgré le fait que des îles tu as dû en parcourir dans ta vie si longue... Tu seras sans doute le seul ici qui aura connu le début de la Guerre de Cent Mille Ans et qui connaîtra sans aucun doute, sa fin.
Voilà qui est réjouissant... En somme, Marco Valdo M.I. mon ami, tu me condamnes à la vie éternelle ou presque. Et que ferais-je sans toi qui vins à ma rencontre ? Quant à cette île, en effet, je n'ai pas souvenir de m'y être rendu... Où se niche-t-elle donc ?
C'est fort simple, elle se trouve, c'est dit dans la chanson, « Au sud de la Croix du Sud », laquelle Croix du Sud se trouve elle-même au sud du Chili, c'est-à-dire, au du sud de l'Amérique du Sud.
Ça me rappelle une autre chanson, ce sud du sud... Si j'ai bonne souvenance, et généralement, je l'ai... Ce devait être une chanson québécoise... Donc, une chanson du nord du nord de l'Amérique du Nord... Elle était dans un étrange français, comme celui qu'ils parlent là-bas.
Donc, pour conclure avec ces suds et ces nords, je te confirme que ta mémoire est impeccable et que cette chanson là existe bel et bien et qu'elle a marqué bien des imaginations et la survenance d'un Québec dégagé de l'emprise anglo-saxonne dans les éthers du monde... C'était assez planant... Mais c'est là une autre histoire. La chanson en question s'intitule Lindberg et était chantée par Robert Charlebois... Mais tout ceci, c'est pour introduire une autre chanson d'Amérique latine, de l'autre bout de l'Amérique latine... Si, si, l'Amérique latine dont fait partie de plein droit le Québec. Une chanson terrible qui raconte une histoire terrible, la décapitation du Chili un 11 septembre (9/11... ainsi que certains ont l'habitude de le noter...) et la liquidation des dirigeants élus par des militaires félons dans le camp de concentration de l'Île Dawson – île au sud du sud... la Dachau chilienne. Mais je t'invite à lire ce qui suit...
Île Dawson, la Dachau chilienne
L'île Dawson est située à l'extrême sud du Chili, dans le district de Magallanes, Détroit de Magellan, 100 kilomètres au sud de la ville de Punta Arenas, dont elle dépend. Elle se trouve au sud-est de la Péninsule de Brunswick et a une surface d'environ 1290 km², soumise à un climat antarctique rude.
L'île servait de base à un régiment du Génie de l'armée chilienne; le 16 septembre 1973, cinq jours après le coup d’État de Pinochet, l'armée y installa les camps de concentration de Río Chico et Compingin, conçus par le criminel nazi allemand Walter Rauff, l'inventeur des "Gaswagen" (Camions à gaz utilisés par les Einsatzgruppen pour liquider les Juifs, les Tziganes, les handicapés et les communistes...), réfugié au Chili. 400 prisonniers politiques de la région y furent déportés et contraints à des travaux forcés comme l'installation de poteaux télégraphiques et téléphoniques et la construction de canaux et clôtures. D'autres par contre furent forcés à la bonification d'un terrain marécageux, au milieu de la boue et de végétaux en décomposition. D'autres travaux consistaient à charger des camions entiers de grosses pierres, au nettoyage des chemins, au creusement de canaux d'écoulement et au transport de lourds sacs de gravier.
Au-delà des prisonniers politiques locaux, dans les camps de l'île Dawson furent déporté plus de trente dirigeants de l'Unidad Popular dont Clodomiro Almeyda, Sergio Vuskovic Rojo et le secrétaire du Parti Communiste Chilien, Luis Corvalán. Transférés en avion à Punta Arenas, ils furent conduits sur l'île Dawson en bateau pour être y laissés dans un premier temps dans des conditions précaires et à la « belle étoile », malgré son climat polaire terrible avec son vent fort et ses températures sous zéro. Parmi les déportés, il y avait aussi l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense de l'Unité Populaire, José Tohá.
José Tohá, soumis à des tortures et à la malnutrition, finit par peser 49 kgs, lui qui mesurait 1,92 m; en raison de la détérioration rapide de ses conditions de santé, il fut libéré du camp de concentration le 1er février 1974 et interné dans un hôpital militaire où il fut, de plus, soumis à des interrogatoires interminables de la part des militaires putschistes. Le 15 mars 1974, il fut retrouvé mort, officiellement : "suicidé." Le camp de concentration était sous la juridiction de la Division Militaire de Punta Arenas ; la garde était confiée, alternativement, aux "Infantes de Marin", les Marines chiliens, et à des effectifs de l'armée. Les visites de membres de la famille étaient interdites, la correspondance était rigoureusement censurée ainsi que les commandes de n'importe quel genre. Les prisonniers étaient obligés de marcher et d'exécuter de durs exercices et entraînements militaires; les militaires organisaient de fausses exécutions et de grands déploiements de forces, comme si l'île était attaquée.
Les conditions dans les camps de concentration de Dawson étaient tellement dures, que déjà le 29 septembre 1973, à l'occasion de la première inspection accordée par les militaires putschistes à la Croix Rouge Internationale, ceux-ci, craignant les réactions internationales, transférèrent ou libérèrent la plus grande partie des prisonniers. Les inspecteurs de la Croix Rouge trouvèrent à Dawson seulement 99 prisonniers parmi lesquels cependant tous les cadres de la direction de l'Unidad Popular ( Unité Populaire, parti de Salvador Allende, président chilien assassiné le 11 septembre 1973 par ces mêmes militaires). Dans l'entretemps, la solidarité internationale s'était activée. De leur côté, les dirigeants de l'Unité Populaire, même dans la situation d'extrême difficulté dans laquelle ils se trouvaient, avaient organisé des séminaires d'étude et de discussion clandestins de niveau élevé, surnommés l' "Universidad de l'isla Dawson." (L’Université de l'Île Dawson)
Les principaux membres du gouvernement de Salvador Allende furent ramenés dans les prisons de Santiago du Chili au début de juin de 1974, juste avant l'hiver austral; les putschistes étaient certains qu'ils n'auraient pas survécu à une autre saison froide sur l'île et ils craignaient des répercussions internationales lourdes. Les autres prisonniers furent transportés à Punta Arenas et, quelques-uns, libérés. Le camp de concentration de l'île Dawson, le "Dachau chilien" fut définitivement fermé en octobre 1974; en 2009, le metteur en scène chilien, Miguel Littín réalisa le film « Dawson Isla 10 », basé sur le livre homonyme de Sergio Bitar, déporté à Dawson lui aussi.
Le camp "Río Chico" de l'île Dawson.
Prisonniers politiques de l'Unidad Popular sur l'île Dawson, 1973.
L'île Dawson est située à l'extrême sud du Chili, dans le district de Magallanes, Détroit de Magellan, 100 kilomètres au sud de la ville de Punta Arenas, dont elle dépend. Elle se trouve au sud-est de la Péninsule de Brunswick et a une surface d'environ 1290 km², soumise à un climat antarctique rude.
L'île servait de base à un régiment du Génie de l'armée chilienne; le 16 septembre 1973, cinq jours après le coup d’État de Pinochet, l'armée y installa les camps de concentration de Río Chico et Compingin, conçus par le criminel nazi allemand Walter Rauff, l'inventeur des "Gaswagen" (Camions à gaz utilisés par les Einsatzgruppen pour liquider les Juifs, les Tziganes, les handicapés et les communistes...), réfugié au Chili. 400 prisonniers politiques de la région y furent déportés et contraints à des travaux forcés comme l'installation de poteaux télégraphiques et téléphoniques et la construction de canaux et clôtures. D'autres par contre furent forcés à la bonification d'un terrain marécageux, au milieu de la boue et de végétaux en décomposition. D'autres travaux consistaient à charger des camions entiers de grosses pierres, au nettoyage des chemins, au creusement de canaux d'écoulement et au transport de lourds sacs de gravier.
Au-delà des prisonniers politiques locaux, dans les camps de l'île Dawson furent déporté plus de trente dirigeants de l'Unidad Popular dont Clodomiro Almeyda, Sergio Vuskovic Rojo et le secrétaire du Parti Communiste Chilien, Luis Corvalán. Transférés en avion à Punta Arenas, ils furent conduits sur l'île Dawson en bateau pour être y laissés dans un premier temps dans des conditions précaires et à la « belle étoile », malgré son climat polaire terrible avec son vent fort et ses températures sous zéro. Parmi les déportés, il y avait aussi l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense de l'Unité Populaire, José Tohá.
José Tohá prisonnier sur l'île Dawson.
Les conditions dans les camps de concentration de Dawson étaient tellement dures, que déjà le 29 septembre 1973, à l'occasion de la première inspection accordée par les militaires putschistes à la Croix Rouge Internationale, ceux-ci, craignant les réactions internationales, transférèrent ou libérèrent la plus grande partie des prisonniers. Les inspecteurs de la Croix Rouge trouvèrent à Dawson seulement 99 prisonniers parmi lesquels cependant tous les cadres de la direction de l'Unidad Popular ( Unité Populaire, parti de Salvador Allende, président chilien assassiné le 11 septembre 1973 par ces mêmes militaires). Dans l'entretemps, la solidarité internationale s'était activée. De leur côté, les dirigeants de l'Unité Populaire, même dans la situation d'extrême difficulté dans laquelle ils se trouvaient, avaient organisé des séminaires d'étude et de discussion clandestins de niveau élevé, surnommés l' "Universidad de l'isla Dawson." (L’Université de l'Île Dawson)
Les principaux membres du gouvernement de Salvador Allende furent ramenés dans les prisons de Santiago du Chili au début de juin de 1974, juste avant l'hiver austral; les putschistes étaient certains qu'ils n'auraient pas survécu à une autre saison froide sur l'île et ils craignaient des répercussions internationales lourdes. Les autres prisonniers furent transportés à Punta Arenas et, quelques-uns, libérés. Le camp de concentration de l'île Dawson, le "Dachau chilien" fut définitivement fermé en octobre 1974; en 2009, le metteur en scène chilien, Miguel Littín réalisa le film « Dawson Isla 10 », basé sur le livre homonyme de Sergio Bitar, déporté à Dawson lui aussi.
L'ÎLE DAWSON
Île Dawson
Chili,
Au sud de la Croix du Sud
Extrême extrémité d'un continent méridional
Convertie en camp de concentration.
Un archipel sibérien
Sous le Détroit de Magellan
Sur l'île on déporta aussi
Luis Corvalán
Secrétaire général
Du Parti communiste Chilien
Corvalán lors de son arrestation déclara :
Le marxisme ne pourra jamais être détruit
Comme on ne pourra détruire aucune idéologie
qui correspond à son époque
Et aux intérêts fondamentaux de la majorité
De la population.
Luìs Corvalán, Sergio Vuskovic Rojo, Clodomiro Almeyda
Et d'autres prisonniers de l'Unité Populaire
Organisèrent à Dawson
Des séminaires politiques à la manière
De cours académiques.
De ce Ventotene austral
Ils sortirent plus marxistes
Qu'ils n'étaient entrés
Déduits les repentis
Déduits les morts.
Île Dawson
Chili,
Au sud de la Croix du Sud
Extrême extrémité d'un continent méridional
Convertie en camp de concentration.
Un archipel sibérien
Sous le Détroit de Magellan
Sur l'île on déporta aussi
Luis Corvalán
Secrétaire général
Du Parti communiste Chilien
Corvalán lors de son arrestation déclara :
Le marxisme ne pourra jamais être détruit
Comme on ne pourra détruire aucune idéologie
qui correspond à son époque
Et aux intérêts fondamentaux de la majorité
De la population.
Luìs Corvalán, Sergio Vuskovic Rojo, Clodomiro Almeyda
Et d'autres prisonniers de l'Unité Populaire
Organisèrent à Dawson
Des séminaires politiques à la manière
De cours académiques.
De ce Ventotene austral
Ils sortirent plus marxistes
Qu'ils n'étaient entrés
Déduits les repentis
Déduits les morts.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/9/25 - 19:35
E' morto questa notte Enrico Fontanelli, fondatore e polistrumentista degli Offlaga Disco Pax. La notizia è stata data dagli altri componenti della formazione emiliana, Max Collini e Daniele Carretti. Una scomparsa improvvisa, dovuta ad una malattia.
Enrico si occupava anche delle grafiche, e aveva anche fatto da produttore a I Cani - insieme alla band - per il secondo album, “Glamour”.
Ecco il messaggio che è stato diffuso pochi minuti fa:
Qui Daniele e Max. Dobbiamo darvi una notizia terribile. Questa notte Enrico Fontanelli, nostro fratello da sempre in questa avventura chiamata Offlaga Disco Pax e fondatore insieme a noi del gruppo, ci ha lasciati. Non stava bene da qualche tempo, ma certo non immaginavamo un epilogo del genere e non abbiamo parole per esprimere alla sua compagna Elena, alla sua bellissima bambina Leila nata pochissimi mesi fa, alla sua famiglia, ai suoi fratelli Andrea e Fabrizio, ai suoi amici e alle tantissime persone che lo hanno conosciuto e amato i nostri sentimenti. Chi lo vorrà potrà venire a dargli un saluto oggi, Venerdì 4 Aprile, alla camera ardente che sarà aperta dalle ore 15,00 e fino alle ore 18,00 presso l’obitorio dell’ospedale Santa Maria Nuova di Reggio Emilia in via Benedetto Croce. La camera ardente riaprirà domattina, Sabato 5 Aprile, dalle ore 8,00 fino alle ore 14,45. Il funerale si terrà sempre domani, Sabato 5 Aprile, a partire dalle ore 14,45 presso la camera ardente in via Benedetto Croce, da dove lo accompagneremo poi al cimitero di San Giovanni di Querciola, nel comune di Viano (RE). Ciao Enrico, cercheremo di onorare ogni giorno le infinite meraviglie che ci hai donato nei bellissimi anni che abbiamo passato insieme a te.
Enrico si occupava anche delle grafiche, e aveva anche fatto da produttore a I Cani - insieme alla band - per il secondo album, “Glamour”.
Ecco il messaggio che è stato diffuso pochi minuti fa:
Qui Daniele e Max. Dobbiamo darvi una notizia terribile. Questa notte Enrico Fontanelli, nostro fratello da sempre in questa avventura chiamata Offlaga Disco Pax e fondatore insieme a noi del gruppo, ci ha lasciati. Non stava bene da qualche tempo, ma certo non immaginavamo un epilogo del genere e non abbiamo parole per esprimere alla sua compagna Elena, alla sua bellissima bambina Leila nata pochissimi mesi fa, alla sua famiglia, ai suoi fratelli Andrea e Fabrizio, ai suoi amici e alle tantissime persone che lo hanno conosciuto e amato i nostri sentimenti. Chi lo vorrà potrà venire a dargli un saluto oggi, Venerdì 4 Aprile, alla camera ardente che sarà aperta dalle ore 15,00 e fino alle ore 18,00 presso l’obitorio dell’ospedale Santa Maria Nuova di Reggio Emilia in via Benedetto Croce. La camera ardente riaprirà domattina, Sabato 5 Aprile, dalle ore 8,00 fino alle ore 14,45. Il funerale si terrà sempre domani, Sabato 5 Aprile, a partire dalle ore 14,45 presso la camera ardente in via Benedetto Croce, da dove lo accompagneremo poi al cimitero di San Giovanni di Querciola, nel comune di Viano (RE). Ciao Enrico, cercheremo di onorare ogni giorno le infinite meraviglie che ci hai donato nei bellissimi anni che abbiamo passato insieme a te.
daniela -k.d.- - 2014/4/5 - 13:38
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Dal concerto "Materiali Resistenti"
25 aprile 2010 - Carpi (MO)
Compilation: Materiali Resistenti, 2010
Isla Dawson, la Dachau cilena
L'isola Dawson è situata nell'estremo sud del Cile, nel distretto di Magallanes (Stretto di Magellano), 100 chilometri a sud della città di Punta Arenas, di cui rientra nel territorio comunale. Si trova a sud-est della Penisola di Brunswick ed ha una superficie di circa 1290 km², sottoposta ad un rigido clima antartico.
L'isola serviva da base per un reggimento di genieri dell'Esercito cileno; il 16 settembre 1973, cinque giorni dopo il golpe di Pinochet, l'Esercito vi installò i campi di concentramento di Río Chico e Compingin, progettati appositamente dal criminale nazista tedesco Walter Rauff, l'inventore dei “Gaswagen”, rifugiato in Cile. Circa 400 prigionieri politici della zona vi furono deportati e costretti a lavori forzati come l'installazione di pali telegrafici e telefonici e la costruzione di canali e recinzioni. Altri furono invece forzati alla bonifica di un terreno paludoso, in mezzo al fango e a vegetali in decomposizione. Ulteriori lavori consistevano nel caricare camion interi di grosse pietre, nella pulizia di camini, nello scavo di canali di scolo e nel trasporto a mano di pesanti sacchi di ghiaia.
Oltre ai prigionieri politici locali, nei lager dell'isola Dawson furono deportati più di trenta dirigenti di Unidad Popular, tra i quali Clodomiro Almeyda, Sergio Vuskovic Rojo e il segretario del Partito Comunista Cileno, Luis Corvalán. Tradotti in aereo a Punta Arenas, furono poi portati sull'isola Dawson in battello per esservi lasciati in un primo momento in condizioni precarie e all'addiaccio, nonostante il terribile clima polare con vento fortissimo e temperature sotto lo zero. Tra i deportati vi era anche l'ex ministro dell'Interno e della Difesa di UP, José Tohá.
Le condizioni nel lager di Dawson erano talmente dure, che già il 29 settembre 1973, in occasione della prima ispezione accordata dai militari golpisti alla Croce Rossa Internazionale, costoro, temendo le reazioni internazionali, trasferirono o liberarono la maggior parte dei prigionieri locali. Gli ispettori della Croce Rossa trovarono a Dawson soltanto 99 prigionieri, tra i quali però tutti i quadri dirigenziali di Unidad Popular. Nel frattempo si era attivata la solidarietà internazionale. I dirigenti di UP, pur nella situazione di estrema difficoltà in cui si trovavano, avevano organizzato seminari di studio e discussione clandestini di elevato livello, la cosiddetta “Universidad de la isla Dawson”.
I principali membri del governo di Salvador Allende furono fatti rientrare nelle carceri di Santiago del Cile all'inizio di giugno del 1974, vale a dire in prossimità dell'inverno australe; i golpisti erano certi che non sarebbero sopravvissuti ad un'altra stagione fredda sull'isola e temevano pesanti ripercussioni internazionali. Gli altri prigionieri furono invece trasportati a Punta Arenas e, alcuni, liberati. Il campo di concentramento dell'Isola Dawson, la “Dachau cilena”, fu chiuso definitivamente nell'ottobre del 1974; nel 2009 il maggiore regista cileno, Miguel Littín, realizzò il film Dawson Isla 10, basato sull'omonimo libro di Sergio Bitar (anch'egli deportato a Dawson).
Además de los presos políticos locales, a la Isla Dawson fueron llevados mas de treinta dirigentes de la Unidad Popular, entre ellos Clodomiro Almeyda, Orlando Letelier y Luis Corvalán. Estos fueron trasladados esposados en avión a Punta Arenas, y luego en barco. Aunque el lugar es particularmente inhóspito, con fuerte viento y temperaturas bajo cero, los detenidos fueron llevados sin abrigo y se los mantuvo en precarias condiciones. De hecho, el ex ministro del Interior y Defensa, José Tohá, fue regresado a Santiago en febrero de 1974, afectado por una aguda desnutrición, falleciendo días después.
El campo de concentración Isla Dawson estaba bajo la jurisdicción de la División del Ejército con asiento en Punta Arenas. La custodia del campo estaba a cargo de Infantes de Marina y efectivos del Ejército alternándose. No se permitían visitas de familiares, y la correspondencia era censurada en forma rigurosa, lo mismo que las encomiendas.
A los detenidos se les obligaba a marchar y a ejecutar diversos tipos de formación militar y calistenias. Se efectuaban simulacros de fusilamientos y grandes despliegues de fuerza, como si la isla fuese a ser atacada desde el exterior.
Los principales miembros del Gobierno de Allende fueron trasladados a Santiago a comienzos de junio de 1974. Los demás prisioneros son trasladados a la Cárcel de Punta Arenas y algunos puestos en libertad. El Campo de Concentración Isla Dawson se cierra en octubre de 1974.