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La mia battaglia l'è al sabato sera

I Gufi
Lingua: Italiano


I Gufi

Lista delle versioni e commenti


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J'aime pas les uniformes
(Lynda Lemay)
Ave Maria
(I Gufi)
La mauvaise herbe
(Georges Brassens)


Sempre da "Non Spingete, Scappiamo Anche Noi"...
Testo di Luigi Lunari
I gufi



Non spingete, scappiamo anche noi (1969)
Testi di Luigi Lunari - Musiche di Lino Patruno

Non spingete scappiamo anche noi


La storia che tra poco - Io sono un generale - Io sono un generale (L'arrivo delle reclute) - Non creder che sia l'abito - Tempo di Berceuse (Qui siamo sepolti per sempre) - La Ballata del milite ignoto - Autoradiomanovre di Primavera - Era Natale - La Piccola Vedetta Lombarda - Non spingete, scappiamo anche noi - Alla mattina quando spunta il sole - Cento e cento soldatini - La mia battaglia l'è al sabato sera - Ave Maria - Contadini dell'Estremo Oriente - Canzone della Libertà - Risotto Militare

La mia battaglia l'è al sabato sera
senza divisa nè camicia nera,
un po' d'amore e la motocicletta
mi basta il cinema e la gazzetta
mi basta avere un panino e la donna
e faccio il nido sotto la gonna.

La mia battaglia l'è al sabato sera
senza divisa nè camicia nera,
un po' di prato e un telo per terra
e in due lì facciamo la guerra.
Non ci son morti nè vinti nè rei,
se perde l'onore è contenta anche lei!

inviata da Alessandro - 27/6/2006 - 11:24



Lingua: Francese

Version française – SATURDAY NIGHT BATTLE (BATAILLE DU SAMEDI SOIR) – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne - La mia battaglia l'è al sabato sera – I Gufi - 1967

Mais, mais, mais... Marco Valdo M.I., mon ami, le titre de la chanson, je veux dire de la version française de la chanson me rappelle quelque chose... Un truc con... où il y avait un mec qui ne se prenait pas pour rien et qui draguait les nanas... Ça s'intitulait Saturday Night Fever – La Fièvre du Samedi Soir... Le mec était une sorte d'Adonis de composition sorti d'une improbable banlieue et homme de croix ; bref, imbuvable... Avec ça, il y avait un troupeau qui s'agitait à côté... Du même tonneau... Une sorte de mélasse étazunienne qui se répandait par toute la terre... Et un groupe qui chantait en dégueulando... C'était franchement merdique...

Rassure-toi, mon ami Lucien l'âne, ça l'est toujours. Et ceux qui n'avaient pas compris à l'époque, ont eu la surprise de se rendre compte que le joyeux jeune homme n'était rien d'autre qu'un prosélyte d'une de ces religions imbéciles qui nous taraudent de tous les côtés.

Je te reprends, mon ami Marco Valdo M.I.... Tu as commis un pléonasme confondant...

Ah, oui... Et lequel ?

Tu as dit : une religion imbécile...

En effet, tu as raison, c'est un merveilleux pléonasme... Il vaut mieux préciser ici qu'elles le sont toutes ; toutes sont absurdes, idiotes et débilitantes. Étant cependant bien entendu que je suis des plus enthousiastes pour ce qui concerne la reliance sociale et encore, lorsqu'elle se fonde sur le goût de se fréquenter, sur l'affinité élective, en quelque sorte. En somme, la reliance, je l'aime quand elle est libre choix et qu'elle n'est en aucune façon dépendante de je ne sais quel barbu... ou sous la coupe d'un homme en blanc ou en noir...


Excuse-moi, Marco Valdo M.I., mon ami... Mais qu'entends-tu exactement par reliance ?

Pour ce qui est de la reliance... J'ai bien dû utiliser ce mot, car le mot « religion » nous a été confisqué, il a été a été détourné de son sens premier... qui est le même que celui de reliance, c'est-à-dire "être le lien entre les gens", une liaison qui s'établissait entre égaux... Ça va de l'amitié, l'amour... à la simple relation de voisinage, à la civile salutation. Tel était le sens premier de religion, avant d'être perverti. Mais comme tu le sais, je suis assez du genre que décrivait tonton Georges :

« Les hommes sont faits, nous dit-on
Pour vivre en bande, comme les moutons
Moi, je vis seul, et c'est pas demain
Que je suivrai leur droit chemin... »


Voilà un excellent principe de vie...


Bien sûr, mais il est totalement irrecevable aux Zétazunis... Tous en file derrière le drapeau, bannière, étoiles et clairon... Et écrite sur le papier sacré, la devise obligatoire : « In God, we trust ! ». De dangereux sectaires ! Je te le dis ...


Et bien, Marco Valdo M.I. mon ami, nous avons encore une grande tâche devant nous... Je t'en prie, reprenons-la illico, et tissons le linceul de ce vieux monde sirupeux, infantile, panurgique et cacochyme. ( Heureusement !)


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
SATURDAY NIGHT BATTLE (BATAILLE DU SAMEDI SOIR)

Ma bataille à moi, c'est le samedi soir
Sans uniforme, sans chemise noire,
Un peu d'amour, une motocyclette
Heureux d'un cinéma, d'une gazette
Heureux d'un sandwich, à ma femme
Je fais mon nid sous sa jupe.

Ma bataille à moi, c'est le samedi soir
Sans uniforme, sans chemise noire,
Un bout de prairie, un drap à terre
À deux, nous faisons la guerre.
Il n'y a ni vaincus, ni morts, ni rois
L'honneur perdu, c'est notre bonheur à elle et moi.

inviata da Marco Valdo M.I. - 15/7/2012 - 16:15


Pour la citation de Tonton Georges, voir sa chanson : La Mauvaise Herbe, ce qui arrive à ceux qui comme toi et moi traînent sur le bord des chemins moins fréquentés... La mauvaise herbe

Lucien Lane

Lucien Lane - 15/7/2012 - 16:21


À propos,j'ai comme le sentiment que la devise "In God We trust" est en quelque sorte la traduction anglaise de "Gott mit Uns".

Lucien Lane

Lucien Lane - 28/12/2012 - 21:18


In Italia invece ci dovremmo avere "In God we Antitrust"

Riccardo Venturi - 28/12/2012 - 22:19




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