Settembre 1973
Un sole piccolo sull’orizzonte
Un sole appena nato si spense
E da quel buio innaturale
Partì l’urlo tremendo della morte
Che spalancava d’improvviso le porte
Dello stadio di Santiago
Gli uomini migliori
Braccati dai peggiori
Serpenti, sciacalli, roditori
Che divoravano il suono popolare
Della “nueva canción” che attraversava il mare
Tra i prigionieri c’era un musicante,
un cantastorie allegro e sorridente,
armato solo di chitarra e di canzoni,
di fiabe antiche e nuove e di illusioni,
di storie dove i ricchi son pezzenti,
dove un bel giorno vinsero i perdenti.
Victor Jara era un uomo come tanti,
stesso cuore dei poveri, stessi sorrisi, stessi pianti,
ma il suo canto era davvero un po’ speciale,
come un raggio di sole che attraversa il temporale.
Per questo l’hanno preso in quella notte atroce,
per tagliargli le mani e togliergli al voce,
ma non è bastato ancora
neanche togliergli la vita
perché la sua canzone morisse
come una storia finita.
Diceva a93 Victor Jara
Che il canto proletario
Cammina nello spazio
E nel tempo planetario
Non c’è tortura o carcere,
non c’è sopraffazione
nessun fucile in grado
di ammazzare una canzone
se una voce riescono a fermare
mille voci ricominciano a cantare.
E il suo canto partì libero in quella notte nera,
sfidando ogni controllo, demolendo ogni frontiera
volando sui villaggi su ogni angolo di terra
dalle foreste vietnamite alle montagne della Sierra
per chi è sfruttato e oppresso ma lo sa
che un giorno la sua guerra vincerà.
Victor Jara era un uomo come tanti,
stesso cuore dei poveri, stessi sorrisi, stessi pianti,
ma il suo canto era davvero un po’ speciale,
come un raggio di sole che attraversa il temporale.
Un sole piccolo sull’orizzonte
Un sole appena nato si spense
E da quel buio innaturale
Partì l’urlo tremendo della morte
Che spalancava d’improvviso le porte
Dello stadio di Santiago
Gli uomini migliori
Braccati dai peggiori
Serpenti, sciacalli, roditori
Che divoravano il suono popolare
Della “nueva canción” che attraversava il mare
Tra i prigionieri c’era un musicante,
un cantastorie allegro e sorridente,
armato solo di chitarra e di canzoni,
di fiabe antiche e nuove e di illusioni,
di storie dove i ricchi son pezzenti,
dove un bel giorno vinsero i perdenti.
Victor Jara era un uomo come tanti,
stesso cuore dei poveri, stessi sorrisi, stessi pianti,
ma il suo canto era davvero un po’ speciale,
come un raggio di sole che attraversa il temporale.
Per questo l’hanno preso in quella notte atroce,
per tagliargli le mani e togliergli al voce,
ma non è bastato ancora
neanche togliergli la vita
perché la sua canzone morisse
come una storia finita.
Diceva a93 Victor Jara
Che il canto proletario
Cammina nello spazio
E nel tempo planetario
Non c’è tortura o carcere,
non c’è sopraffazione
nessun fucile in grado
di ammazzare una canzone
se una voce riescono a fermare
mille voci ricominciano a cantare.
E il suo canto partì libero in quella notte nera,
sfidando ogni controllo, demolendo ogni frontiera
volando sui villaggi su ogni angolo di terra
dalle foreste vietnamite alle montagne della Sierra
per chi è sfruttato e oppresso ma lo sa
che un giorno la sua guerra vincerà.
Victor Jara era un uomo come tanti,
stesso cuore dei poveri, stessi sorrisi, stessi pianti,
ma il suo canto era davvero un po’ speciale,
come un raggio di sole che attraversa il temporale.
Contributed by Virginia Niri - 2005/5/15 - 18:27
Language: French
Version française - Victor Jara – Marco Valdo M.I. – 2008
Victor Jara est un des plus importants auteurs de chansons de protestation chilien.
Avant le gouvernement d'Allende, Victor Jara écrivit beaucoup de chansons contre la pauvreté et la répression politique qui s'étendait à toute l'Amérique latine.
Il s'inspirait souvent des révolutionnaires latins comme Camillo Torres, Ernesto « Che » Guevara, Pancho Villa... pour ses chansons.
Des fois, il réarrangeait simplement des chansons populaires chiliennes et les gravait sur ses disques de façon à les rendre les plus connues possible.
Il grava en quelques années huit disques, jusqu'au coup d'état du général Pinochet.
Le 10 septembre 1973, Victor Jara fut arrêté et conduit au stade de Santiago où il fut torturé et tué le 11 septembre 1973.
Juste un mot du traducteur, pour (re)dire combien il a plaisir à traduire les textes comme ceux d'Alberto Cesa, si empreints d'une poésie - à vrai dire, impalpable, mais terriblement présente. Victor Jara méritait bien çà. Il me reste juste à espérer que ma version ne les dessert pas.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
Victor Jara est un des plus importants auteurs de chansons de protestation chilien.
Avant le gouvernement d'Allende, Victor Jara écrivit beaucoup de chansons contre la pauvreté et la répression politique qui s'étendait à toute l'Amérique latine.
Il s'inspirait souvent des révolutionnaires latins comme Camillo Torres, Ernesto « Che » Guevara, Pancho Villa... pour ses chansons.
Des fois, il réarrangeait simplement des chansons populaires chiliennes et les gravait sur ses disques de façon à les rendre les plus connues possible.
Il grava en quelques années huit disques, jusqu'au coup d'état du général Pinochet.
Le 10 septembre 1973, Victor Jara fut arrêté et conduit au stade de Santiago où il fut torturé et tué le 11 septembre 1973.
Juste un mot du traducteur, pour (re)dire combien il a plaisir à traduire les textes comme ceux d'Alberto Cesa, si empreints d'une poésie - à vrai dire, impalpable, mais terriblement présente. Victor Jara méritait bien çà. Il me reste juste à espérer que ma version ne les dessert pas.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
VICTOR JARA
Septembre 1973.
Un soleil petit sur l'horizon
Un soleil à peine né s'éteint
Et dans cette obscurité pas naturelle
Partit le hurlement épouvantable de la mort
qui ouvrait d'un coup tout grand les portes
du stade de Santiago.
Les meilleurs hommes
Pourchassés par les pires
Serpents, chacals, rats
qui dévoraient le son populaire
de la “nueva canción” qui traversait les mers
Parmi les prisonniers, il y avait un musicien,
Un chanteur joyeux et souriant,
armé seulement de sa guitare et de chansons,
de fables anciennes et nouvelles et d'illusions,
d'histoires où les riches sont des mendiants
où un beau jour vainquent les perdants.
Victor Jara était un homme comme tant d'autres,
Même cœur que les pauvres, mêmes sourires, mêmes plaintes,
mais son chant était vraiment un peu spécial,
comme un rayon de soleil qui traverse l'orage.
Pour cela, ils l'ont pris cette nuit atroce
pour lui tailler les mains et lui ôter la voix,
mais cela n'a pas encore suffit,
ils lui ôtèrent même la vie
pour que sa chanson meure
comme une histoire finie.
Victor Jara disait
Que le chant prolétaire
Avance dans l'espace
et le temps planétaire.
Qu'il n'y a ni torture ni prison,
Ni l'étouffement,
ni aucun fusil capables
de tuer une chanson.
Si une voix vient à s'éteindre,
Mille voix recommencent à chanter
et son chant partit libre dans cette nuit,
défiant tout contrôle, démolissant toute frontière,
volant par dessus tous les villages, tous les coins de terre
des forêts vietnamiennes aux montagnes de la Sierra
pour tout ceux qui sont exploités et opprimés, mais savent
qu'un jour, ils gagneront la guerre.
Victor Jara était un homme comme tant d'autres,
Même cœur que les pauvres, mêmes sourires, mêmes plaintes,
mais son chant était vraiment un peu spécial,
comme un rayon de soleil qui traverse l'orage.
Septembre 1973.
Un soleil petit sur l'horizon
Un soleil à peine né s'éteint
Et dans cette obscurité pas naturelle
Partit le hurlement épouvantable de la mort
qui ouvrait d'un coup tout grand les portes
du stade de Santiago.
Les meilleurs hommes
Pourchassés par les pires
Serpents, chacals, rats
qui dévoraient le son populaire
de la “nueva canción” qui traversait les mers
Parmi les prisonniers, il y avait un musicien,
Un chanteur joyeux et souriant,
armé seulement de sa guitare et de chansons,
de fables anciennes et nouvelles et d'illusions,
d'histoires où les riches sont des mendiants
où un beau jour vainquent les perdants.
Victor Jara était un homme comme tant d'autres,
Même cœur que les pauvres, mêmes sourires, mêmes plaintes,
mais son chant était vraiment un peu spécial,
comme un rayon de soleil qui traverse l'orage.
Pour cela, ils l'ont pris cette nuit atroce
pour lui tailler les mains et lui ôter la voix,
mais cela n'a pas encore suffit,
ils lui ôtèrent même la vie
pour que sa chanson meure
comme une histoire finie.
Victor Jara disait
Que le chant prolétaire
Avance dans l'espace
et le temps planétaire.
Qu'il n'y a ni torture ni prison,
Ni l'étouffement,
ni aucun fusil capables
de tuer une chanson.
Si une voix vient à s'éteindre,
Mille voix recommencent à chanter
et son chant partit libre dans cette nuit,
défiant tout contrôle, démolissant toute frontière,
volant par dessus tous les villages, tous les coins de terre
des forêts vietnamiennes aux montagnes de la Sierra
pour tout ceux qui sont exploités et opprimés, mais savent
qu'un jour, ils gagneront la guerre.
Victor Jara était un homme comme tant d'autres,
Même cœur que les pauvres, mêmes sourires, mêmes plaintes,
mais son chant était vraiment un peu spécial,
comme un rayon de soleil qui traverse l'orage.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/11/26 - 17:52
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Fogli volanti
Víctor Jara è stato uno dei più importanti autori di canzoni di protesta cileni.
Prima del governo Allende, Victor Jara scrisse moltissime canzoni di protesta contro la situazione di povertà e di repressione politica che dilagava in tutta l’America Latina.
Si ispirò molte volte a rivoluzionari latino – americani come Camillo Torres, Ernesto “Che” Guevara, Pancho Villa… per scrivere le sue canzoni.
A volte, riarrangiò semplicemente canzoni popolari cilene e le incise nei suoi dischi, in modo da renderle note il più possibile.
Incise in pochissimi anni otto dischi, fino al golpe guidato dal generale Pinochet.
Il 10 settembre 1973 Víctor Jara venne arrestato e portato nello stadio di Santiago dove venne torturato ed ucciso il 23 settembre 1973.