Language   

Die Ballade von dem Briefträger William L. Moore aus Baltimore, der im Jahre 63 allein in die Südstaaten wanderte. Er protestierte gegen die Verfolgung der Neger. Er wurde erschossen nach einer Woche. Drei Kugeln trafen seine Stirn.

Wolf Biermann
Language: German


Wolf Biermann

List of versions



[1965]
Dall'album "Werke: "Die Drahtharfe - Balladen, Gedichte, Lieder", Klaus Wagenbach Verlag, Berlin 1965.
Disco: "Wolf Biermann, Ost, zu Gast bei Wolfgang Neuss, West", Philips 843 742 PY.

Bill Moore


Se nella nostra raccolta esistono dei record, sicuramente questa ballata del grande Wolf Biermann stabilisce quello per il titolo più lungo. Un titolo che spiega tutta la canzone: La ballata del postino William L. Moore di Baltimora, che nell'anno '63 girava da solo gli stati del Sud. Protestava contro le violenze contro i negri. Fu ammazzato dopo una settimana con tre revolverate alla fronte.
Sonntag

Sonntag, da ruhte William L. Moore
von seiner Arbeit aus.
Er war ein armer Briefträger nur,
in Baltimore stand sein Haus.

Montag

Montag, ein Tag in Baltimore,
sprach er zu seiner Frau:
"Ich will nicht länger Briefträger sein,
ich geh nach Süden auf Tour - that's sure".
Black and White, unite! Unite!
schrieb er auf ein Schild
White und Black, die Schranken weg!
Und ging ganz allein

Dienstag

Dienstag, ein Tag im Eisenbahnzug,
fragte William L. Moore
manch einer nach dem Schild, das er da trug,
und wünschte ihm Glück für die Tour.
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er ging ganz allein.

Mittwoch

Mittwoch, in Alabama ein Tag,
ging er auf die Chaussee,
weit war der Weg nach Birmingham,
taten die Füße ihm weh.
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er ging ganz allein.

Donnerstag

Donnerstag hielt der Sheriff ihn an,
sagte "Du bist doch weiß!"
Sagte "Was gehn dich die Nigger an?
Junge, bedenk den Preis!"
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er ging ganz allein.

Freitag

Freitag lief ihm ein Hund hinterher,
wurde sein guter Freund.
Abends schon trafen Steine sie schwer -
sie gingen weiter zu zweit.
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er ging ganz allein.

Sonna'mt

Sonna'mt, ein Tag, war furchtbar heiß,
kam eine weiße Frau
gab ihn eine'n Drink, und heimlich sprach sie:
"Ich denk wie Sie ganz genau."
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er ging ganz allein.

Last Day

Sonntag, ein blauer Sommertag,
lag er im grünen Gras -
blühten drei rote Nelken blutrot
auf seiner Stirne so blaß.
Black and White, unite! Unite!
stand auf seinem Schild.
White and Black, die Schranken weg!
Und er starb ganz allein.

Und er bleibt nicht allein.

Contributed by Riccardo Venturi - 2005/4/15 - 01:40




Language: Italian

Versione italiana di Riccardo Venturi
15 aprile 2005
BALLATA DEL POSTINO WILLIAM L. MOORE DI BALTIMORA, CHE NELL'ANNO '63 GIRAVA DA SOLO PER GLI STATI DEL SUD. PROTESTAVA CONTRO LA PERSECUZIONE RAZZIALE. FU AMMAZZATO DOPO UNA SETTIMANA CON DUE PALLOTTOLE IN FRONTE.

Domenica

La domentica, William L. Moore
si riposava dal suo lavoro.
Era solo un povero postino,
la sua casa stava a Baltimora.

Lunedì

Un lunedì, a Baltimora
disse a sua moglie:
"Non voglio più fare il postino,
vado a fare un giro al Sud, that's sure."
Black and White, unite! Unite!
scrisse sopra un cartello,
White and Black, via le barriere!
E se ne partì da solo.

Martedì

Un martedì, sopra un treno,
più d'uno chiese a William L. Moore
che era quel cartello che portava
e gli fece tanti auguri per il suo giro.
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E se ne andava da solo.

Mercoledì

Un mercoledì in Alabama,
camminava sull'asfalto,
lunga era la strada per Birmingham,
e i piedi gli facevano male.
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E se ne andava da solo.

Giovedì

Un giovedì lo fermò lo sceriffo,
e gli disse: "ma tu sei bianco!"
Disse: "Che te ne frega dei negri?
Ragazzo, pensa a che ti costa!"
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E se ne andava da solo.

Venerdì

Un venerdì gli andò dietro un cane,
era il suo buon amico.
La sera già gli tiravan sassate -
ma andarono avanti in due.
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E se ne andava da solo.

Sabato

Un sabato che faceva un caldo tremendo,
arrivò una signora bianca,
gli diede un drink e gli disse in segreto:
"La penso del tutto come lei."
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E se ne andava da solo.

Ultimo giorno

Domenica, un bel giorno d'estate
era steso sull'erba verde.
Sulla sua fronte pallida eran fioriti
due garofani rosso sangue.
Black and White, unite! Unite!
c'era scritto sul suo cartello.
White and Black, via le barriere!
E morì del tutto solo.

Ma non resterà da solo.

2005/4/17 - 01:37




Language: French

Version française – LA BALLADE DU FACTEUR WILLIAM L. MOORE DE BALTIMORE, QUI EN 1963 S'EN ALLA SEUL DANS LES ÉTATS DU SUD. IL PROTESTAIT CONTRE LA PERSÉCUTION DES NOIRS. IL FUT TUÉ AU BOUT D'UNE SEMAINE. TROIS BALLES AVAIENT TROUVÉ SON FRONT – Marco Valdo M.I. – 2013
d'après la version italienne « BALLATA DEL POSTINO WILLIAM L. MOORE DI BALTIMORA, CHE NELL'ANNO '63 GIRAVA DA SOLO PER GLI STATI DEL SUDO. PROTESTAVA CONTRO LA PERSECUZIONE RAZZIALE. FU AMMAZZATO DOPO UNA SETTIMANA CON DUE PALLOTTOLE IN FRONTE. » de Riccardo Venturi
d'une chanson allemande – Die Ballade von dem Briefträger William L. Moore aus Baltimore, der im Jahre 63 allein in die Südstaaten wanderte. Er protestierte gegen die Verfolgung der Neger. Er wurde erschossen nach einer Woche. Drei Kugeln trafen seine Stirn. – Wolf Biermann – 1965
LA BALLADE DU FACTEUR WILLIAM L. MOORE DE BALTIMORE, QUI EN 1963 S'EN ALLA SEUL DANS LES ÉTATS DU SUD. IL PROTESTAIT CONTRE LA PERSÉCUTION DES NOIRS. IL FUT TUÉ AU BOUT D'UNE SEMAINE. TROIS BALLES AVAIENT TROUVÉ SON FRONT.

Dimanche

Ce dimanche-là, William L. Moore
Se reposait de son labeur.
C'était un pauvre facteur
Il habitait à Baltimore

Lundi

Le lundi, c'était à Baltimore,
Bill dit à sa femme :
« Je ne veux plus être facteur encore,
Je m'en vais dans le Sud – faire un voyage.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Mardi

Le mardi, dans le train
Plus d'un demanda à William L. Moore
Ce que signifiait l'écriteau qu'il portait à la main,
Et chacun lui donnait la bonne chance pour son parcours.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il était parti.

Mercredi

Le mercredi en Alabama
Il marcha sur le macadam
Longue était la route de Birmingham,
Et ses pieds entravaient son pas
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, barrières bas!
Et tout seul, il était parti.

Jeudi

Le jeudi, un shérif l'arrêta sur le trottoir
Il lui dit : « Mais tu es un blanc ! »
Et dit encore « Qu'as-tu à faire des Noirs ?
Mon gars, réfléchis convenablement ! »
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Vendredi

Le vendredi, un chien, courut après lui
Il devint son meilleur ami.
Mais dès le soir, on jeta des pierres sur eux
Alors, ils sont partis plus loin, à deux.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il était parti.

Samedi

Le samedi fut chaud à mourir,
Une femme blanche est venue
Lui donner à boire, et en secret lui dire :
« Vous m'avez convaincue ! »
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Dernier jour

Le dimanche, un beau jour d'été bleu,
On l'a trouvé dans l'herbe verte -
Trois œillets rouge sang avaient mis le feu
À son front soudain livide.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte
Blancs et noirs, bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Mort tout seul
Il n'est plus seul.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/12/3 - 09:28


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Lucien Lane

Lucien Lane - 2013/12/3 - 22:25




Language: French

Version française – LA BALLADE DU FACTEUR WILLIAM L. MOORE DE BALTIMORE, QUI EN 1963, S’EN ALLA SEUL DANS LES ÉTATS DU SUD. IL PROTESTAIT CONTRE LA PERSÉCUTION DES NOIRS. IL FUT TUÉ AU BOUT D’UNE SEMAINE. TROIS BALLES AVAIENT TROUÉ SON FRONT – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson allemande – Die Ballade von dem Briefträger William L. Moore aus Baltimore, der im Jahre 63 allein in die Südstaaten wanderte. Er protestierte gegen die Verfolgung der Neger. Er wurde erschossen nach einer Woche. Drei Kugeln trafen seine Stirn. – Wolf Biermann – 1965

Moore



Mon ami Lucien l’âne, commençons par le commencement : l’histoire que raconte la canzone de l’alors citoyen de la République Démocratique Allemande, vivant à Berlin (Est), Chausséestrasse 231, dénommé Wolf Biermann, ci-devant poète interdit d’exercice, est – la chose peut paraître curieuse à première vue – celle d’un facteur de Baltimore, ville située dans l’État du Maryland aux Zétazunis.

Il est, en effet, curieux, dit Lucien l’âne, qu’un poète allemand écrive une Ballade à propos d’un postier d’outre-Atlatntique.

C’est d’autant plus curieux, Lucien l’âne mon ami, que Wolf Biermann va insister lourdement en dotant sa chanson d’un des plus longs titres qu’il m’a été donné de voir. Un titre qui est presqu’une histoire en soi. Écoute bien ça, car il faut du souffle pour le dire – et encore, je ne le dirai qu’en version française. J’ajouterai l’original allemand entre parenthèses ; car je prononce mal l’allemand.
LA BALLADE DU FACTEUR WILLIAM L. MOORE DE BALTIMORE, QUI EN 1963 S’EN ALLA SEUL DANS LES ÉTATS DU SUD. IL PROTESTAIT CONTRE LA PERSÉCUTION DES NOIRS. IL FUT TUÉ AU BOUT D’UNE SEMAINE. TROIS BALLES AVAIENT TROUÉ SON FRONT. (Die Ballade von dem Briefträger William L. Moore aus Baltimore, der im Jahre 63 allein in die Südstaaten wanderte. Er protestierte gegen die Verfolgung der Neger. Er wurde erschossen nach einer Woche. Drei Kugeln trafen seine Stirn.)

C’est effectivement assez époustouflant, Marco Valdo M.I. mon ami. Moi, je me demande ce qui a bien pu justifier un pareil titre.

À mon sens, Lucien l’âne mon ami, ce qui a poussé Wolf Biermann à user d’un titre aussi long, c’est le fait qu’il souhaitait de cette manière, faire ressortir l’histoire de William Lewis Moore (c’est le fameux postier) et ainsi la faire connaître du public. Et aussi, je pense, faire qu’on ne l’oublie pas. Et il y est parvenu ; vois : nous sommes un demi-siècle plus tard et n’était cette chanson, on n’aurait (au moins dans les pays de langue allemande ou en dehors des Zétazunis) jamais plus parlé de ce courageux facteur. Pourtant, courageux, il le fut et même héroïque comme on va le voir. Un héros civil ô combien ! Je ne retracerai pas son parcours, c’est le propos de la chanson de Biermann, comme celui d’autres chansons qui lui furent dédiées, comme par exemple : William Moore – Phil Ochs – 1963 ; Ballad for Bill Moore - Don West - 1963 ; William Moore The Mailman - Seymour Farber – 1963. Résumons l’affaire : William L. Moore était facteur et de ce fait, était un infatigable marcheur ; mais c’était aussi, un militant des droits de l’homme, ce qu’aux Zétazunis, on appelle un activiste ; un athée, ce qu’aux Zétazunis on appelle « an athéist ». En l’occurrence, son action consistait en une longue marche de Chattanooga jusque Jackson (environ 630 km) pour aller remettre en mains du gouverneur de l’État du Mississippi une lettre où il demandait de mettre fin à la ségrégation raciale qui frappe les Noirs aux Zétazunis. Avant celle-ci, il avait déjà marché afin de porter une lettre au Président de l’époque, lettre dans laquelle il annonçait son intention d’aller à Jackson. En avril 1963, alors qu’il portait cette lettre, il fut abattu un soir au bord d’un chemin. Trois balles dans la tête, et hop, terminé. William Lewis Moore allait avoir 36 ans. On connaît le tueur, un certain Floyd Simpson, membre du KKK (Ku – Klux – Klan). On ne l’a jamais poursuivi.

Oh, moi, dit Lucien l’âne, quand j’entends parler de ce KKK étazunien, ça me donne toujours la nausée et je pense pour éloigner cette pénible sensation qu’on devrait l’appeler le Cul-cul-clan, tellement il est stupide et ridicule ; ce qui ne l’empêche pas d’être bêtement assassin.

On a retrouvé la lettre que comptait remettre personnellement au gouverneur du Mississippi. Il y écrivait notamment : « l’homme blanc ne pourra jamais se sentir vraiment libre tant que tous les hommes n’auront pas des droits égaux ».
Mais l’aventure de cette lettre ne s’arrête pas là ; des années plus tard, en avril 2008, Ellen Johnson et Ken Loukinen reprirent la marche interrompue du postier William Lewis Moore pour aller remettre en mains du gouverneur (enfin, son successeur) à Jackson, la lettre retrouvée. Le (nouveau) gouverneur a refusé de recevoir ce pli postal.

Finalement, conclut Lucien l’âne, ils avaient bien raison ceux qui ont fait à l’époque des chansons à propos de l’assassinat du facteur William Lewis Moore de Baltimore, sans eux, on aurait complètement oublié son geste et son histoire. Et il avait eu bien raison Wolf Biermann de faire un titre kilométrique. Cependant, il nous faut à présent reprendre notre marche à nous, reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde raciste, absurde, méprisant, méprisable et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA BALLADE DU FACTEUR WILLIAM L. MOORE DE BALTIMORE, QUI EN 1963, S’EN ALLA SEUL DANS LES ÉTATS DU SUD. IL PROTESTAIT CONTRE LA PERSÉCUTION DES NOIRS. IL FUT TUÉ AU BOUT D’UNE SEMAINE. TROIS BALLES AVAIENT TROUÉ SON FRONT

Dimanche

Ce dimanche-là, William L. Moore
Se reposait de son labeur.
C’était un pauvre facteur ;
Il habitait à Baltimore.

Lundi

Le lundi, c’était à Baltimore,
Bill dit à sa femme :
« Je ne veux plus être facteur encore,
Je m’en vais dans le Sud – faire un voyage. »
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Mardi

Le mardi, dans le train,
Plus d’un demanda à William L. Moore
Ce que signifiait l’écriteau qu’il portait à la main,
Et chacun lui souhaitait bonne chance pour son parcours.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il était parti.

Mercredi

Le mercredi en Alabama,
Il marchait sur le macadam ;
Longue était la route de Birmingham,
Et ses pieds lourds entravaient son pas.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il était parti.

Jeudi

Le jeudi, un shérif l’arrêta sur le trottoir ;
Il lui dit : « Mais tu es un blanc ! »
Et dit encore « Qu’as-tu à faire des Noirs ?
Mon gars, réfléchis convenablement ! »
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Vendredi

Le vendredi, un chien, courut après lui ;
Il devint son meilleur ami.
Mais dès le soir, on jeta des pierres sur eux ;
Alors, ils sont partis plus loin, à deux.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il était parti.

Samedi

Le samedi fut chaud à mourir,
Une femme blanche est venue
Lui donner à boire, et en secret lui dire :
« Vous m’avez convaincue ! »
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Dernier jour

Le dimanche, un beau jour d’été bleu,
On l’a trouvé dans l’herbe verte –
Trois œillets rouge avaient mis le feu
À son front soudain livide.
Noirs et blancs, unis ! Unis !
Il avait écrit sur sa pancarte :
Blancs et noirs, à bas les barrières !
Et tout seul, il partit.

Mort tout seul
Il n’est plus seul.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2016/12/26 - 20:20




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