Sam’S K le Jah

Canzoni contro la guerra di Sam’S K le Jah

De son vrai nom Sama Karim, Sam’s K le Jah est né en Côte d’Ivoire au début des années 70. Il arrive au Burkina, son pays en 1985 et dans la capitale en 1986 ou il poursuivra jusqu’au BAC en 1992. Il est pionnier, pendant la révolution (ces jeunes élèves choisis pour assurer la relève de révolution) et rêve de devenir militaire comme le capitaine Thomas Sankara.

Déjà au lycée il se fait remarquer par ses vibrations pour Bob Marley pour qui il organise chaque année un Marley day (11 mai) à travers posters et exposés qu’il anime lui-même. De 1992 à 1996 il est inscrit au département d’anglais. C’est le besoin de comprendre ses paroles qui le pousse à faire des études d’anglais.

En plus d’être professeur d’anglais il se lance dans l’animation radio et la musique.

Très spirituel, Sam’s K lit régulièrement la Bible et le Coran. « L’inspiration que cela me donne, me permet de ne pas être extrême dans mes positions. ». Il s’intéresse à des personnalités comme Gandhi, Malcolm X, Martin Luther King…

C’est en 1995 que les responsables de radio Energie Ouaga sollicitent Sam’s K le Jah pour prendre la responsabilité d’une émission de Reggae. Il finit par accepter après de multiples hésitations, et devient l’animateur de l’émission « Reggae Jam » qui rencontre rapidement un très large public. Aujourd’hui, il anime les émissions Zion Vibes, Roots rock reggae sur la radio Ouaga FM

Sam’s K le Jah est aussi musicien. Dès son jeune âge, il confectionne des instruments de musique à partir de boîtes de conserve, de morceaux de bois et de fil de fer. Il se met ensuite à la guitare passe, alors inspiré par des artistes ivoiriens comme Lougah François, Bailly Spinto et surtout Ernesto Djédjé.

Il découvre le reggae à travers Alpha blondy et se lance alors dans ce genre musical. Pour lui, il s’agit surtout d’une philosophie, d’une orientation de sa vie. Samsklejah est encouragé par son entourage à poursuivre. Avec des amis passionnés de reggae venus de la Côte d’Ivoire il entre au studio de la Rotonde pour enregistrer plusieurs de ses compositions en Novembre 2000. Cela va lui coûter le fond de la poche mais à force de persévérance il sort son album MISTER MAN le 2 Novembre 2001. L’album comporte 8 titres (Mister man- Rastaman – Tribut aux martyrs – UWI my darling – Vanité Long long time – Rasta chant) dans lesquels, l’artiste s’attaque aux tares de la société, relève la vraie identité du rastaman et chante l’amour entre les cœurs. Sam’s K le Jah chante en mooré, en Français et en anglais.

Sam’s K le Jah souffre d’une arthrose qui est une dégénérescence des os qui le fait régulièrement souffrir et il y a des jours où il doit sortir avec une béquille. Ses mais ont lancé un appel à la solidarité pour rassembler des fonds afin qu’il puisse se faire opérer d’une prothèse à la hanche, mais les moyens restent pour l’instant insuffisants.